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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
24 juillet 2015

Sursis surprise

« Vincent Lambert est vivant et l’on s’occupe de lui. Il est également nourri, et l’eau et la nourriture représentent deux éléments basiques essentiels au maintien de la vie et intimement liés à la dignité humaine. Ce lien intime a été affirmé à de maintes reprises dans de nombreux documents internationaux. Nous posons donc la question : qu’est-ce qui peut justifier qu’un État autorise un médecin (…), en l’occurrence non pas à "débrancher" Vincent Lambert (celui-ci n’est pas branché à une machine qui le maintiendrait artificiellement en vie) mais plutôt à cesser ou à s’abstenir de le nourrir et de l’hydrater, de manière à, en fait, l’affamer jusqu’à la mort ? (…) Une personne lourdement handicapée, qui est dans l’incapacité de communiquer (…), peut être privée de deux composants essentiels au maintien de la vie, à savoir la nourriture et l’eau, et, de plus, la Convention est inopérante face à cette réalité. Nous estimons non seulement que cette conclusion est effrayante mais de plus, et nous regrettons d’avoir à le dire, qu’elle équivaut à un pas en arrière dans le degré de protection que la Convention et la Cour ont jusqu’ici offerte aux personnes vulnérables. » (Opinion en partie dissidente de cinq juges de la Cour européenne des droits de l’Homme, 5 juin 2015).



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Vincent Lambert a encore la vie sauve, mais pour combien de temps ? De plus en plus, sa situation douloureuse se confond dans l’incertitude des jours futurs de son existence avec le destin de Serge Atlaoui, condamné à mort en Indonésie dont l’ultime recours judiciaire a été rejeté le 22 juin 2015. Pourtant, Vincent n’est pas accusé d’avoir commis des actes criminels dans un pays lointain. Son vrai "chef d’inculpation", c’est d’avoir été victime d’un grave accident de la circulation le 29 septembre 2008 et de subir une situation de lourd handicap.

L’équipe médicale du CHU de Reims a en effet annoncé ce jeudi 23 juillet 2015 à 14 heures, devant la famille, qu’aucune décision ne serait prise sur l’arrêt des soins de Vincent Lambert et a suspendu la procédure collégiale d’arrêt de soin : « Les conditions de sérénité et de sécurité nécessaire à la poursuite de cette procédure, tant pour Vincent Lambert que pour l’équipe soignante, ne sont pas réunies. ». Affirmant qu’il y a eu des pressions, l’équipe médicale s’est tournée vers la justice pour demander le placement sous protection judiciaire de Vincent Lambert en raison de menaces d’enlèvement, et la protection du service médical, et pour demander au procureur de la République de désigner le représentant légal de Vincent : son épouse partie en Belgique ou sa mère qui a déménagé à Reims il y a environ deux ans pour s’occuper quotidiennement de lui ? L’hôpital avait déjà convoqué un premier conseil de famille le mercredi 15 juillet 2015 pour initier une nouvelle procédure d’arrêt de soins.


Plus de deux ans de cauchemar

Depuis plus de deux ans, Vincent Lambert se bat pour survivre. Son épouse, le médecin qui s’occupait de lui au CHU de Reims (et qui a démissionné maintenant), le Conseil d’État et la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) ont considéré que Vincent Lambert était en fin de vie et qu’il était tout à fait normal d’arrêter les soins, à savoir son alimentation et son hydratation artificielles.

Ses parents et ses amis se battent au contraire pour qu’il continue à vivre dans les meilleures conditions, qu’il puisse bénéficier des soins minimales de confort et notamment de soins de kinésithérapie dont il a droit et qu’il n’a plus reçu depuis deux ans.

Vincent n’est pas malade, il a un lourd handicap. Vincent n’est pas en fin de vie, il peut vivre sans être intubé, sans appareil pour l’aider à respirer. Il a juste besoin d’une alimentation et d’une hydratation artificielles car il a des difficultés pour déglutir, mais au bout d’un an et demi auprès de lui tous les jours, sa mère affirme qu’il commence même petit à petit à retrouver la possibilité à déglutir. Ceux qui connaissent de près ce genre de problème savent que c’est délicat mais qu’il y a possibilité pour des améliorations, progressives, lentes, patiemment.


Instrumentalisé bien malgré lui

L’emballement médiatique depuis janvier 2014 a fait que Vincent est devenu, bien malgré lui, un symbole. Un triple symbole.

Le premier, celui des lobbyistes de l’euthanasie active et du suicide assisté, qui ont vu une nouvelle occasion pour imposer leur idéologie, celle de considérer qu’on n’a plus de dignité quand on est faible, celle de la culture de la mort.

Le deuxième symbole n’est pas celui de l’euthanasie mais de la fin de vie et de ceux qui considèrent que cette situation (à tort à mon avis) fait partie du domaine d’application de la loi Leonetti du 22 avril 2005. Pourtant, Vincent n’est ni malade ni en fin de vie, mais le Conseil d’État, dans sa toute puissance de jurisprudence, a affirmé le contraire. L’enjeu reste important puisqu’il est question de compléter cette loi par la proposition Claeys-Leonetti qui a été largement approuvée par l’Assemblée Nationale mais complètement rejetée par le Sénat en première lecture. Il est clair que l’ambitieux Manuel Valls ne veut pas polluer son irrésistible ascension vers les sommets avec ces considérations "annexes", l’avenir de cette proposition est donc plongé dans l’incertitude.

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Le troisième symbole, au contraire, est la défense d’environ mille sept cents personnes qui vivent dans les mêmes conditions, difficiles, de grand handicap, les mêmes que Vincent. Vouloir tuer Vincent pour son handicap, c’est non seulement vouloir condamner à mort les autres personnes qui subissent les mêmes faiblesses, mais aussi détruire toutes les personnes qui, depuis des années, les accompagnent, au prix parfois de leur propre vie, de leur travail, sans compter toutes les équipes médicales dévouées qui, parfois, font des miracles malgré les affirmations maladroites et jamais assurées d’irréversibilité d’un état de santé.


La dépendance, nouveau pilier de la solidarité nationale

L’épouse de Vincent Lambert, qui a courageusement accompagné son mari les premières années, visiblement n’en pouvait plus et c’était bien normal. Personne ne peut lui reprocher de n’en plus pouvoir. Personne ne peut lui reprocher d’avoir refait sa vie depuis plus d’un an en Belgique (pays connu pour ses abus sur l’euthanasie, notamment appliquée sur des enfants malades ou des personnes dépressives). Accompagner une personne dépendante est très difficile, d’autant plus difficile que les statistiques sont même monstrueuses : la moitié de ces personnes qui accompagnent meurent avant la personne accompagnée !

Le Président Nicolas Sarkozy avait eu raison de vouloir fonder un cinquième pilier de la protection sociale avec la dépendance, mais au moment où il avait eu l’intention de le faire, en été 2010, la crise des dettes souveraines se profilait et il n’a pas osé engager un véritable bouleversement qui allait coûter beaucoup d’argent tant à l’État qu’aux entreprises et aux contribuables pour financer la dépendance. Quant au Président François Hollande, trop occupé à réduire la voilure budgétaire de l’État pour assurer sa réélection en 2017, il n’a jamais été question de ce cinquième pilier.

Pourtant, il y a urgence, de nombreuses familles souffrent et ne trouvent pas de solution viable à cette situation. Les valeurs de la République, en particulier l’esprit de solidarité nationale, imposent que la solution ne soit pas simplement la mort, l’élimination des plus faibles mais la contribution de l’ensemble de la collectivité à aider à vivre les plus vulnérables.


La justice saisie plusieurs fois

Affaire médicale, affaire politique, et aussi affaire judiciaire puisque le seul moyen que les parents. Il s’agissait d’abord, en raison de l’inflexibilité du médecin de l’époque, d’un tribunal administratif qui a imposé de reprendre les soins en urgence. Ensuite, sur recommandation de la Ministre de la Santé (pour quelle raison ?), l’épouse de Vincent a fait un recours au Conseil d’État qui lui a finalement donné raison, et la Cour européenne des droits de l’Homme, après un an d’instruction, lui a également donné raison le 5 juin 2015. Les parents de Vincent ont alors déposé le 26 juin 2015 un recours en révision devant la Cour européenne des droits de l’Homme, recours rejeté par la CEDH le 6 juillet 2015 car les "éléments nouveaux et décisifs" invoqués « ne constituaient pas des faits nouveaux susceptibles d’exercer une influence décisive sur l’issue de l’affaire ».

Craignant qu’une nouvelle procédure d’arrêt de soins n’aboutisse, les parents ont déposé plainte le 16 juillet 2015 (au lendemain du premier conseil de famille) : « Nous portons plainte contre le CHU en tant que personne morale, contre [l’ancien chef du service de soins palliatifs où est hospitalisé Vincent], contre [son successeur] et contre [un autre médecin du CHU] pour tentative d’assassinat et pour maltraitance sur personne vulnérable. (…) La plainte s’arrête le jour où Vincent est transféré. Le but, c’est que Vincent soit correctement pris en charge et correctement soigné. » (un des deux avocats de la mère de Vincent).

Là, l’action judiciaire est loin d’être anodine, ce n’est plus la justice administrative mais le pénal qui est en cause, des peines de prison pourraient donc être décidées. L’Ordre des médecins, plutôt opposé à l'euthanasie, a néanmoins dès le 17 juillet 2015 apporté son soutien à l’équipe médicale de Reims : « Porter plainte contre des professionnels engagés dans l’accompagnement et la prise en charge de M. Vincent Lambert et ce conformément aux dispositions déontologiques, scientifiques et humaines qui régissent l’action médicale au service du patient est une atteinte aux fondements mêmes de l’action au service de l’autre des professionnels de santé. ». Un réflexe corporatiste ? Je n’en sais rien.


Un désir incontestable de vivre

Quelle a été la volonté de Vincent Lambert ? Personne ne la connaît. Son épouse affirme qu’il aurait voulu mourir dans une telle situation mais ce témoignage est tardif, exprimé seulement au bout de plusieurs années pendant lesquelles elle s’était occupée quotidiennement de lui. En l’absence de consigne (il connaissait pourtant l’existence des directives anticipées puisqu’il était infirmier avant son accident en 2008), pourquoi choisir la mort ?

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Ce qui est clair, c’est qu’il y a les faits. Or, les faits, c’est que pendant trente et un jours, au printemps 2013, Vincent a été affamé, a subi l’arrêt de son alimentation artificielle et une réduction très forte de son hydratation, et pourtant, il a survécu. Or, dans son cas, malgré sa jeunesse et la vigueur de son corps, il aurait dû s’éteindre au bout d’une dizaine de jours, quinze au maximum, s’il avait renoncé. Sa grande résistance a été probablement un véritable acharnement à vouloir continuer à vivre encore. C’est le seul fait qui donne une indication sur sa volonté actuelle. Celle de maintenant, pas celle quand il était en parfaite santé et dont la moindre faiblesse ferait peur.


Des intégristes ?

La situation est loin d’être simpliste et d’être manichéenne. Ainsi, certains, les mêmes lobbyistes de l’euthanasie que j’évoquais plus haut, fustigent depuis deux ans les parents de Vincent parce qu’ils seraient des "catholiques intégristes". Les médias ont pris leur relais par facilité ou indolence.

D’une part, ses parents ont rejeté ces "accusations", considérant que leur fils veut continuer à vivre et que leur combat n’a rien de religieux, qu’il est juste le résultat de leur amour pour leur fils (qui le leur reprocherait ?).

D’autre part, ce ne sont pas des "accusations" : depuis quand dans une République libre et laïque comme la France, les citoyens n’auraient-ils pas le droit de croire à ce qu’ils veulent ?

Par ailleurs, le médecin qui avait engagé les premières procédures d’arrêt de soins est lui-même un catholique pratiquant. Ce n’est donc pas une lutte entre "bouffe-curé" et "intégristes", c’est un peu plus subtil que cela et de toute façon, d'autant plus que le médecin en question s'est déclaré très fermement opposé à l'euthansie, Vincent Lambert ne doit être le symbole de rien, il n’est qu’un simple homme et c’est uniquement de lui qu’il s’agit, de sa vie, de son existence qui doit être la plus confortable possible.


Un patient avec le même handicap dans le même service ?

Un reportage réalisé par Nicolas Styrianov et diffusé le 24 mai 2014 a fait état d'un autre patient qui serait dans le même état de grand handicap que Vincent et qui est soigné dans le même service à Reims. Il y serait depuis une quinzaine d'années. Pourquoi Vincent ne serait-il plus accepté également ?





Droit à l’image ?

On a reproché aussi aux parents de Vincent d’avoir donné leur accord à la diffusion d’une vidéo de quelques minutes le 9 juin 2015 montrant Vincent éveillé dans sa chambre d’hôpital. Beaucoup de médecins, même le professeur Bernard Debré, ont protesté contre cette violation de la vie intime. Le 18 juin 2015, le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA), qui s’était autosaisi le 10 juin 2015, a même fait les gros yeux aux médias qui avaient osé diffuser la vidéo litigieuse. Mais franchement, qu’est-ce qui est le plus grave ? Voir son droit à l’image bafoué ou voir son droit à la vie carrément nié ? Si on le tuait, Vincent se moquerait bien de son droit à l’image. Ce sont ceux qui considèrent qu’il n’a plus la dignité de vivre qui s’insurgent contre ce qu’ils appellent une atteinte à sa dignité.



Quand le médecin de l’époque parlait dans une vidéo qui a été diffusée sur M6 le 16 novembre 2014, il se tenait debout en blouse blanche dans la chambre de Vincent, avec Vincent en arrière-plan, comme si c’était un légume, une chose, et ce médecin parlait de Vincent sans aucun respect pour lui :  : « S’abstenir de discourir de lui devant lui, d’une façon qui pourrait le blesser, c’est le B.A. BA du respect. Trop de soignants l’oublient. Au retour de certains comas, des patients l’ont révélé, à l’image d’Angèle Lieby (…) qui fut témoin, impuissante, du choix de son cercueil, avant de recouvrer sa capacité de communication. » (Tugdual Derville, le 11 juin 2015). À l’époque, personne n’a eu rien à redire, le CSA était alors complètement absent dans la défense du droit à l’image de Vincent. Deux poids, deux mesures. L’ami d’enfance de Vincent qui a fait la vidéo a eu au moins la décence de parler à la caméra dehors, pas dans la chambre de Vincent, avant d’aller le visiter dans sa chambre.


Zone interdite - Droit de mourir le 16 novembre... par Telerama_BA

En revanche, cette vidéo du 9 juin 2015 a ému l’opinion publique et ouvert les yeux à ceux qui pensaient que Vincent était torturé dans une sorte d’acharnement thérapeutique qui le mettrait en souffrance : « Je m’interroge enfin sur l’acharnement de certaines personnes extérieures à attester, sans l’avoir vu, que la vie de Vincent n’en est pas une et qu’il doit donc mourir. La séquence qui fait débat aura eu le mérite de faire sortir quelques loups du bois : la menace d’exclusion des patients pauci-relationnels et neurovégétatifs est bien réelle quand on entend la façon dont certains déconsidèrent publiquement leur existence. » (Tugdual Derville, le 11 juin 2015).


Vincent vivant

Oui, Vincent est bien vivant, il réagit même parfois, ce sont peut-être des réflexes, mais c’est clair qu’il ne semble pas souffrir, qu’il n’est pas bourré de tubes ou de tuyaux pour survivre. Il a juste besoin d’une alimentation et hydratation artificielle car il a du mal à déglutir, mais cet appareillage, que connaissent beaucoup de personnes en dépendance, peut être transporté puisque les parents de Vincent avaient même hébergé quelques jours leur fils lorsqu’ils habitaient dans la Drôme.

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Désormais, six structures médicalisées, qui connaissent bien l’état de handicap de Vincent, sont prêtes, depuis plusieurs mois, à l’accueillir pour qu’il reçoive les meilleurs soins possibles, la rééducation dont il a besoin, pour que sa vie soit la plus confortable possible.

Ma question est donc claire : pourquoi cet acharnement à vouloir le tuer ? Pourquoi ne pas accepter simplement le transfert de Vincent dans l’une de ces structures médicalisées prêtes à l’accueillir ? Pourquoi vouloir transformer cette simple personne en symbole qu’il n’a jamais souhaité être ? Pourquoi cet hôpital de Reims, visiblement dépassé par l’état de Vincent, s’acharne-t-il à refuser ce transfert ?

Arrêtez cet acharnement, laissez-le vivre dans le meilleur des conforts au lieu de vouloir justifier je ne sais quelle idéologie ! La dignité humaine, c’est surtout le respect de la personne de Vincent Lambert. Il n’est pas un concept, il n’est pas une idée, il est une personne humaine, un cœur qui bat, et certainement, encore quelques émotions qu’il ressent, et sa dignité est intrinsèque à sa personne, elle ne dépend pas de son état de santé.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (24 juillet 2015)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Chaque vie humaine compte.
Sursis surprise.
Rejet surprise de la proposition Claeys-Leonetti par le Sénat en première lecture.
Discussion de la loi Claeys-Leonetti en commission au Sénat.
Le rapport du 27 mai 2015 du Sénat sur la loi Claeys-Leonetti (à télécharger).
Euthanasie et construction européenne.
Le modèle républicain en question.
L’arrêt de la CEDH du 5 juin 2015 sur requête n°46043/14 (à télécharger).
Société barbare ?
Débrancher ?
La Cour européenne des droits de l'Homme.
La peine de mort.
Les sondages sur la fin de vie.
Les dix ans de la loi Leonetti.
Le vote de la loi Claeys-Leonetti en première lecture.
La loi Claeys-Leonetti en débat parlementaire.
Verbatim de la proposition Claeys-Leonetti en commission.
La proposition Claeys-Leonetti modifiée en commission.
L'euthanasie, une fausse solution.
François Hollande et la fin de vie.
Commentaire sur la proposition Claeys-Leonetti.
La consultation participative du Palais-Bourbon.
La proposition de loi n°2512 (texte intégral).
Le débat sur la fin de vie à l'Assemblée Nationale du 21 janvier 2015.
Les directives anticipées.
L'impossible destin.
La proposition Massonneau.
Présentation du rapport Claeys-Leonetti (21 janvier 2015).
Le rapport Claeys-Leonetti du 12 décembre 2014 (à télécharger).
Vidéo de François Hollande du 12 décembre 2014.
Rapport du CCNE sur le débat public concernant la fin de vie du 21 octobre 2014 (à télécharger).
Le verdict du Conseil d'État et les risques de dérives.
Le risque de la GPA.
La décision du Conseil d'État du 24 juin 2014 (texte intégral de la déclaration de Jean-Marc Sauvé).
L'élimination des plus faibles ?
Vers le rétablissement de la peine de mort ?
De Michael Schumacher à Vincent Lambert.
La nouvelle culture de la mort.
La dignité et le handicap.
Communiqué de l'Académie de Médecine du 20 janvier 2014 sur la fin de vie (texte intégral).
Le destin de l'ange.
La déclaration des évêques de France sur la fin de vie du 15 janvier 2014 (à télécharger).
La mort pour tous.
Suicide assisté à cause de 18 citoyens ?
L’avis des 18 citoyens désignés par l’IFOP sur la fin de vie publié le 16 décembre 2013 (à télécharger).
Le Comité d’éthique devient-il une succursale du PS ?
Le site officiel du Comité consultatif national d’éthique.
Le CCNE refuse l’euthanasie et le suicide assisté.
François Hollande et le retour à l'esprit de Valence ?
L’avis du CCNE sur la fin de vie à télécharger (1er juillet 2013).
Sur le rapport Sicard (18 décembre 2012).
Rapport de Didier Sicard sur la fin de vie du 18 décembre 2012 (à télécharger).
Rapport de Régis Aubry sur la fin de vie du 14 février 2012 (à télécharger).
Rapport de Jean Leonetti sur la fin de vie du 28 novembre 2008 (à télécharger).
Loi Leonetti du 22 avril 2005 (à télécharger).
Embryons humains cherchent repreneurs et expérimentateurs.
Expérimenter sur la matière humaine.
La découverte révolutionnaire de nouvelles cellules souches.
Euthanasie : les leçons de l’étranger.
Euthanasie, le bilan d’un débat.
Ne pas voter Hollande pour des raisons morales.
Alain Minc et le coût des soins des très vieux.
Lettre ouverte à Chantal Sébire.
Allocation de fin de vie.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20150723-vincent-lambert-2015AS.html

http://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/sursis-surprise-170104

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2015/07/24/32399014.html



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