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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
7 septembre 2015

Réfugiés : le coq devenu hérisson ?

« L’âme française est en train de sombrer en mer méditerranée, elle s’échoue sur une plage de Turquie. D’un point de vue laïc, l’âme française, c’est le "pays des droits de l’Homme", c’est la capacité de la France à parler au monde. Où sont les droits de l’Homme, quand la France détourne le regard du corps d’un enfant de [trois] ans, mort noyé le jour où nous emmenons les nôtres avec leur petit cartable pour suivre leur avenir ? L’âme française, elle est aussi dans ce christianisme qui a forgé la France, lui a fourni nombre de ses valeurs laïques, ce christianisme qui confesse l’amour du prochain, l’accueil de l’autre. J’entends l’angoisse identitaire face à ces réfugiés étrangers et musulmans, et je ne la néglige pas. Mais quelle sera donc cette identité française, cette âme française, si nous fermons les yeux sur la détresse des réfugiés ? Quelle "âme française" défendra-t-on demain, qui sera reniée aujourd’hui ? Pour quelles "racines chrétiennes" et quelle "civilisation chrétienne" prétendrons-nous nous battre, quand nous les aurons vidées de leur substance ?! » (Koztoujours le 3 septembre 2015, sur son blog).


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Petit rappel historique. Le 4 novembre 1956, douze jours après le début de l’insurrection contre la dictature communiste, les troupes soviétiques entrèrent à Budapest et attaquèrent la Hongrie. Environ 2 500 Hongrois furent tués en six jours et 200 000 se réfugièrent vers l’Ouest, la plupart en Autriche. L’Autriche a immédiatement accepté de porter secours aux réfugiés hongrois. Pour ces derniers, l’Autriche était une nation de salut pour leur vie. Aujourd’hui, près de 59 ans plus tard, la Hongrie traite les réfugiés syriens de manière scandaleuse. Pour eux, le pays du salut, ce n’est plus l’Autriche mais l’Allemagne. Viktor Orban (52 ans), cofondateur le 30 mars 1988 de Fidesz, parti d’opposition au pouvoir communiste, devenu Premier Ministre de Hongrie du 6 juillet 1998 au 27 mai 2002 et depuis le 29 mai 2010, devrait se souvenir un peu plus de l’histoire contemporaine de son pays.

Souvenons-nous aussi de la chute du mur de Berlin. L’été et l’automne 1989. À l’origine de l’effondrement de l’Union Soviétique, des frontières, des brèches aux frontières. La Hongrie avait ouvert ses frontières avec l’Autriche. Pour rejoindre l’Allemagne de l’Ouest, les Allemands de l’Est passèrent par centaines de milliers par la Hongrie puis l’Autriche. La Hongrie, au cœur de l’Europe, carrefour des grandes migrations. Ce n’est donc pas nouveau. Depuis deux mille ans au moins. Aujourd’hui, sur la route de la Turquie vers l’Allemagne, de la Serbie vers l’Autriche. La Hongrie, dont les dirigeants haineux ont aujourd’hui la mémoire bien courte


Des discours vichyssois

Mais revenons à la France : autre rappel historique, un peu plus lointain. En mai et en juin 1940, les nazis gagnèrent leur blitzkrieg dans les Ardennes si bien que la France fut envahie en quelques semaines, voire quelques jours. Ce fut la Débâcle, nom donné ainsi à un épisode peu glorieux de l’Histoire de France et qui s’est soldé par l’exode de 8 à 10 millions de personnes provenant de la moitié nord de la France. Cela correspondait au quart de la population totale française mais aussi aux trois quarts de la population habitant dans les territoires conquis par les nazis.

Juste une petite question : imagine-t-on un Bordelais, un Niçois ou un Toulousain refuser d’accueillir ces "paumés" de la guerre en leur disant : "Dehors les étrangers !" ? Ou encore : "C’est à cause de vous si les nazis gagnent du terrain !" ? Ou encore : "Bande de lâches, vous pourriez continuer à combattre !" ?

Ah si. Rappelons-nous ! Pour la note historique, il est quand même intéressant de rappeler que Pétain avait qualifié ces Français fuyant la terreur nazie de… fuyards ! Dans un message radiophonique aux Français, le vieux maréchal à la voix chevrotante balançait en effet sans ménagement, le 17 juin 1941 : « Souvenez-vous de ces colonnes de fuyards, comprenant des femmes, des enfants, des vieillards, juchés sur des véhicules de toute nature, avançant au hasard, dominés par la crainte et la volonté d’échapper à l’ennemi, s’arrêtant le soir sur un côté de la route, hommes et bêtes harassés de fatigue et obligés de repartir le lendemain de bonne heure afin de ne pas perdre leur place dans la colonne. ».

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Aujourd’hui, certains ont la puanteur de traiter les réfugiés de Syrie ou d’Irak de "lâches", exactement à la même sauce que Pétain en 1941. On aimerait alors les voir prendre leur place, aux avant-postes contre ceux qui les massacrent et évaluer leur degré de… lâcheté.

L’événement des réfugiés est un bon testeur de valeurs. Défendre l’identité nationale, c’est avant tout défendre les valeurs qui ont toujours construit la France, et pas seulement celle de la Révolution française, aussi celle des Lumières. C’est un bon moyen de reconnaître les responsables politiques solides, qui ont une certaine idée de la France et ceux, suiveurs d’opinion, qui ne savent que surfer sur du populisme de  pacotille.


Un appel d'air ?

Les plus pondérés un peu timorés préfèrent d’ailleurs parler du risque d’un "appel d’air" si la France, ou plutôt, l’Europe annonçait qu’elle accueillerait officiellement les réfugiés. Je regrette que même Alain Juppé, dont la sagesse n’est plus à douter, soit tombé dans ce panneau du confort dialectique. Répétons-le donc, martelons-le s’il le faut ! Il n’y aura pas d’appel d’air car il est déjà là, et ce n’est pas un appel d’air, ce sont des turbulences ! L’appel d’air, ce n’est pas en décidant quelque chose aujourd’hui, l’appel d’air, il provient de notre propre existence, de notre territoire de paix, ce sont nos différences énormes de niveau de vie qui ont créé ces turbulences ! Les candidats à l’asile se moquent complètement de nos déclarations d’aujourd’hui, de notre système de santé, de notre richesse même : ils ne sont pas des spécialistes du droit social français, il veulent juste sauver leur vie et celle de leur famille.

Je me réjouis donc quand Jean-Christophe Lagarde, président de l’UDI, dont on ne doute pas de l’ambition, a le courage crû de dire la même chose. C’était lors du 115e congrès du Parti radical valoisien, à Aix-en-Provence. Jean-Christophe Lagarde a été très clair sur les valeurs des centristes : « Mais vous croyez vraiment que c’est notre système social qui attire les chrétiens, les yazidis, les non croyants syriens et irakiens à fuir et à sauver leur peau ? (…) Non, ils ne cherchent pas à améliorer leur vie, ils cherchent à sauver leur peau ! (…) Devions-nous entre 1933 et 1939 fermer les frontières aux Juifs allemands ? » (devant 600 adhérents radicaux le 5 septembre 2015).

Même Nicolas Sarkozy a recentré son message face à la violence verbale de certains Français. À l’université d’été des Républicains à La Baulle, Nicolas Sarkozy a effectivement lâché : « J’ai eu honte en entendant madame Le Pen, son inhumanité, son absence totale du moindre sentiment, cette brutalité (…). On peut penser ce qu’on veut sur l’immigration, mais on ne peut pas oublier qu’il s’agit d’êtres humains, personne ne peut l’oublier, et je ne serai pas le président d’une famille politique qui oubliera ça. (…) Peu importe leur couleur de peau, peu importe la langue qu’ils parlent, peu importe d’où ils viennent (…). Ces enfants qui auraient pu être les nôtres, ces femmes, ces jeunes, ces personnes sont nos frères dans l’espèce humaine. (…) Que signifie avoir des racines chrétiennes si comme madame Le Pen, on parle des gens morts sur une plage ou en Méditerranée comme si on parlait de gens qui vous étaient extérieurs ? » (5 septembre 2015).


Mobilisation des élus locaux

Je me réjouis donc beaucoup des initiatives de certains élus locaux pour commencer à accueillir des réfugiés (un calcul très primaire rappelle qu’il y a environ 200 000 communes en Europe, donc, si chaque commune accueillait deux ou trois familles, cela résoudrait "facilement" le problème, certes, les communes ne sont pas toute de même taille, mais cela donne une idée de "l’effort" global à fournir). Je regrette que certains maires insistent pour refuser tout accueil dans leur ville, je pense notamment au sénateur-maire de Troyes, François Baroin, président de l’Association des maires de France.

J’applaudis en revanche Christian Schoettl, maire (UDI) de Janvry, dans l’Essonne (celui qui avait pris la tête de la bataille contre la réforme des rythmes scolaires en 2013), qui n’a pas attendu une photo émouvante pour réagir, prêt à accueillir chez lui des familles de réfugiés. Il a écrit un article très pertinent sur son blog où il se demande pourquoi la France est devenue un hérisson : « Qui sommes-nous devenus pour qu’un égoïsme frileux, une peur irrépressible de l’autre, nous empêchent d’être tout simplement humains ? (…) En fait, nous sommes devenus des pleutres, nous craignons l’avenir et nous recroquevillons sur nous-mêmes comme un hérisson qui va se faire écraser. » (31 août 2015).

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Christian Schoettl a mis en comparaison l’arrivée des boat-people, venus d’Asie du Sud-Est, qui furent accueillis en France dans les années 1970. Il a rappelé aussi l’accueil des réfugiés chiliens dans les mêmes années après le putsch de Pinochet. À la lecture de son billet, je me rappelais que j’avais effectivement des amis réfugiés chiliens à l’époque. Je ne savais rien du Chili, je ne savais pas qu’ils étaient réfugiés, ils étaient d’abord des amis comme les autres, sans distinction. Sans aucune distinction.

Comme l’écrit le maire de Janvry : « Les 130 000 Vietnamiens accueillis en France nous ont-ils tellement pénalisés ? Qui osera me dire que parmi ceux-là, des médecins, des chercheurs, des intellectuels, des créateurs de toute sorte n’ont pas existé ? n’existent pas ? Qui osera me dire qu’ils n’ont pas participé, au-delà de la maîtrise de la confection des nems, à la prospérité de notre pays ? Qui osera me dire qu’ils sont responsables de l’insécurité ? » (31 août 2015).


Un risque terroriste ?

Eh oui, certains (dont des députés de l’opposition) ont osé affirmer que des terroristes du Daech se cacheraient parmi les milliers de réfugiés pour commettre des attentats en Europe. C’est ne pas comprendre ce qu’il se passe de dire cela ! Tous les attentats qui ont été commis en France, que ce soit Merah, "Charlie Hebdo", et même Air Products, ont été commis par des Français, et ces personnes n’ont d’ailleurs eu aucun mal à traverser les frontières, aller en Syrie en passant par la Turquie, et revenir, sans craindre un naufrage quelconque. Daech n’a pas besoin d’exporter son terrorisme, il est déjà en France et ce ne sont pas des réfugiés syriens qui en sont à l’origine. Ils en sont au contraire des victimes.

Je poursuis toujours avec Christian Schoettl : « Quelle leçon nous donne l’Allemagne ! Ces "boches racistes et hégémoniques" bottent le c*l de la patrie des droits de l’Homme, car après avoir eu des courages économiques qui les conduisent à la prospérité, ils ont la qualité visionnaire que l’immigration peut aussi être une chance pourvu qu’on l’aborde sainement. » (31 août 2015).

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C’est cela qui est essentiel. Dès décembre 1984, Bernard Stasi avait rappelé que l’immigration était un enjeu historique. Les États-Unis, première terre d’immigration, l’ont toujours su : c’est dans la diversité et l’altérité qu’un peuple s’enrichit et prospère. Accueillir des opprimés de la Terre, cela n’empêche pas de respecter les lois, de respecter les règles. Et encore moins de rester nous-mêmes, avec nos valeurs, notre identité.


Répondre à l'urgence

Aujourd’hui, il y a une urgence, une urgence qui nécessite une réaction immédiate, rapide. Il n’est pas temps parler des responsabilités de cette situation. On aura toujours le temps d’y réfléchir. C’est important d’y réfléchir, bien sûr, mais il y a urgence. Quand il y a un accident, des blessés, on appelle d’abord une ambulance, des médecins, on cherche à sauver les blessés avant d’analyser les responsabilités et d’envisager des actions correctives (ou des sanctions le cas échéant). Il faut d’abord sauver les vies, les victimes.

Ce n’est pas seulement de la compassion, c’est aussi un devoir. Pas seulement moral. Aussi un devoir légal. Assistance à personnes en danger.

Un jour que je roulais en ville, un motard m’a doublé puis a repris la même file devant moi mais a glissé, déséquilibré, et s’est frotté violemment contre le bitume sur une longue distance. Je me suis arrêté tout de suite pour savoir l’étendue des dégâts, je n’ai pas réfléchi sur ses responsabilités. Heureusement pour le motard (et pour moi), il n’a rien eu, il s’est relevé, m’a remercié et est reparti. Mais comme il était tombé devant moi, je ne pouvais pas, raisonnablement, aussi lâche pourrais-je être, faire comme si je ne l’avais pas vu et passer mon chemin. C’est vrai, s’il avait été blessé, au-delà du choc psychologique, j’aurais passé beaucoup de temps, j’aurais peut-être même perdu de l’argent à l’aider, à le secourir. Mais en raisonnant même d’un point de vue purement égoïste, comment aurais-je pu vivre les jours suivants avec cette torture dans la conscience d’avoir laissé un blessé au bord de la route sans secours, au péril de sa vie ?

Oui, il faut donc accueillir les réfugiés de tous ces pays où sévissent la terreur et la désolation. Ce n’est pas la question. Ce n’est plus la question. La question, c’est comment les accueillir ? Car ceux qui ne veulent pas les accueillir, ceux qui veulent fermer les frontières, ont un argument choc par rapport aux autres catastrophes humaines en comparaison : le nombre. Ils sont très nombreux.


Il faut organiser l'accueil des réfugiés

Justement, c’est parce qu’ils sont très nombreux qu’il faut s’organiser, qu’il faut organiser cet accueil. De toute façon, quoi qu’on fasse, les réfugiés arriveront par milliers. On ne va quand même pas prendre des mitrailleuses et tirer quand ils arrivent sur les rivages de l’Europe ? Donc il faut s’organiser, il faut prendre en compte le principe de réalité.

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S’organiser, cela veut dire autoriser officiellement l’accueil. Cela veut dire ne pas ramener les réfugiés en espèce de sous-hommes clandestins sans papiers qui doivent rester cachés pour survivre. C’est acter officiellement notre accueil. Avec fierté. En tout cas, sans honte. Sans peur de "faire le jeu du FN" (imaginons que Daniel Cordier ne voulait pas faire le jeu du FN en juin 1940, comme l’idée est stupide !).

Et au-delà de l’hébergement, nourriture, hygiène minimum à fournir (pourquoi pas avec la solidarité nationale : qu’est-ce qui empêcherait l’État de proposer des avantages fiscaux, par exemple, aux personnes qui accueilleraient chez elles des réfugiés ? Cela coûterait moins cher que de construire des vastes centres d’hébergement), il faut aussi les accueillir intellectuellement : les former à la langue du pays (le français en France mais la logique reste la même dans tous les pays européens). il faut leur parler du pays, de la France, des valeurs de la France, de la laïcité, des droits de l’Homme, bref, il faut leur donner les clefs pour qu’ils puissent vivre, provisoirement (plusieurs années, le temps d’une évolution favorable de leur pays) ou définitivement, dans les meilleures conditions à la fois pour eux et pour la population d’accueil.

Ce sera alors une véritable chance d’en finir avec ces relents nauséabonds qui polluent le discours politique depuis une trentaine d’années contre l’immigration. Il y a eu évidemment une faille de l’État sur l’immigration parce qu’on n’a pas voulu réellement accueillir les nouveau venus. Enseigner le français et les valeurs de la France, c’est le minimum que pourrait faire l’État pour permettre un liant et l’intégration, voire l’assimilation.

En clair, ces événements actuels, c’est l’occasion extraordinaire, historique, à saisir (la fenêtre se refermera rapidement) pour rattraper l’incurie des trente dernières années. Refaire de la France un pays dont on sera fier au lieu de faire à longueur de journées du déclinisme stérile et quasi-masochiste.

Koztoujours, que j’ai cité en début d’article, l’explique ainsi : « Nous devons accueillir ces réfugiés, au risque de mourir à nous-mêmes. Mais nous devons aller au-delà. Car cette situation n’est pas transitoire. Or, nous ne pouvons pas accueillir comme nous avons accueilli les précédents. Nous ne pouvons pas garder les mêmes attitudes, les mêmes complaisances, ces indulgences coupables passées qui ont fait le lit du rejet d’aujourd’hui. Nous devons savoir et assumer qui nous sommes. Nous devons cesser de perdre notre temps à débattre des évidences. (…) Puisqu’elle existe, la charte des droits et devoirs du citoyen français, qui pourrait être enrichie, ne doit plus seulement être remise lors de l’acquisition de la nationalité, elle doit être préalablement approuvée et il faut en vérifier la connaissance et la compréhension. » (3 septembre 2015).


Arrêtons de jouer au hérisson !

N’écoutons pas les sirènes de malheur qui veulent détruire les valeurs de la France en refusant de regarder la situation en face. Accueillons les réfugiés ! N’ayons pas peur des appels d’air, ce sont déjà des turbulences aujourd’hui, et qui ne sont pas la conséquence de nos décisions en Europe ! Au contraire, officialisons leur arrivée, organisons-la le mieux possible pour mieux la maîtriser, dans l’intérêt de tous, des réfugiés, de la population d’accueil. Et au niveau européen. Ce n’est pas seulement par générosité, c’est aussi dans l’intérêt pragmatique d’une Europe en perte d’âme qui, de toute façon, attirera toujours les déshérités de la Terre parce que c’est l’une des terres les plus prospères et les plus rayonnantes de la planète.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (7 septembre 2015)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Le coq devenu hérisson ?
Sauvez l’âme française (Koztoujours, le 3 septembre 2015).
Que sommes-nous devenus ? (Christian Schoettl, le 31 août 2015).
L'humanité échouée.
L'exemple allemand.
Aylan invité au Conseil de sécurité de l'ONU.
Lettre de Mgr Saliège le 23 août 1942 sur la personne humaine (texte intégral).
Les Français sont-ils vraiment eurosceptiques ?
Chaque vie humaine compte.
Rouge de honte.
Les drames de Lampedusa.
L’Europe doit faire quelque chose.
L’humain d’abord.
L’immigration en Hollandie.
Une chance pour l‘Europe.
Les valeurs de la République.
Le gaullisme, c’est d’abord des valeurs.
Valeurs républicaines et patriotisme.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20150906-refugies2015C.html

http://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/refugies-le-coq-devenu-herisson-171513

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2015/09/07/32592334.html



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