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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
9 septembre 2016

Mao Tsé-Toung, la terreur rouge et jaune

« Armé de la théorie marxiste-léniniste, le parti communiste a apporté au peuple chinois un nouveau style de travail dont les éléments essentiels sont l’union de la théorie et de la pratique, la liaison étroite avec les masses et l’autocritique. » (24 avril 1945).


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Il y a exactement quarante ans, le 9 septembre 1976, à minuit dix, Mao Tsé-Toung a lâché son dernier souffle sur cette Terre à 82 ans. Il a disparu huit mois après son précieux numéro deux Zhou Enlai, Premier Ministre chinois du 1er octobre 1949 à sa mort, à 77 ans, le 8 janvier 1976.

Le binôme fonctionnait bien, l’un pour réprimer à l’intérieur, l’autre, diplomate, pour renouer les relations internationales à l’extérieur (notamment par le rapprochement diplomatique avec les États-Unis ; Richard Nixon rencontra Mao et Zhou du 21 au 28 février 1972) : « Mao dominait tous les rassemblements ; Zhou s’en imprégnait. La passion de Mao s’efforçait d’écraser l’opposition ; l’intelligence de Zhou cherchait à persuader ou à manipuler. Mao se considérait comme un philosophe ; Zhou comme un administrateur ou un négociateur. Mao était avide d’accélérer l’histoire ; Zhou se contentait de l’exploiter. » (Henry Kissinger en 2011).


Le plus meurtrier des dictateurs…

Mao fut l’un des quatre dictateurs les plus sanguinaires du XXe siècle avec Hitler, Staline et Pol Pot… et peut-être le plus sanguinaire des sanguinaires de toute l’histoire de l’humanité.

Les estimations de son bilan humain sont très vagues, mais cela se situe entre cinquante et cent millions d’êtres humaines qui ont péri par ses décisions calamiteuses, notamment avec deux épisodes catastrophiques, le Grand Bond en avant et la Révolution culturelle. Soixante-cinq à soixante-dix millions de victimes semblerait être l’estimation la plus répandue chez les historiens.

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Avec Staline, il a prouvé à quel point le communisme est une idéologie macabre qui aliène l’humain au lieu de le libérer comme elle le revendique pourtant. À l’époque de mai 1968 en France, de nombreux intellectuels se vantaient d’être …maoïstes et encore en 2016, en France, un parti continue à s’appeler communiste sans comprendre qu’il est quand même temps de tourner la page.


Un communiste soviétophile

Né le 26 décembre 1893 dans la province du Hunan, sans avoir jamais voyagé à l’étranger, Mao Tsé-Toung est devenu l’un des personnages majeurs de l’histoire mondiale par ses capacités de stratège militaire et politique. Ses carences linguistiques le découragèrent à aller étudier en Europe comme ce fut le cas pour Deng Xiaoping et Zhou Enlai : « Je ne voulais pas aller en Europe. Je trouvais que je ne savais pas assez de mon propre pays et que je pouvais utiliser le temps d’une manière plus profitable en Chine. J’avais d’autres plans. » (Mao). Il ne quitta la Chine qu’en 1949 pour visiter l’Union Soviétique. Ce fut le 23 juillet 1921 qu’il s’engagea au parti communiste chinois par sa présence à la première session du congrès à Shanghai.

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Fondateur de la Chine communiste, il avait gagné son autorité sur les communistes chinois au cours de la Longue marche du 15 octobre 1934 au 19 octobre 1935, qui permit à l’Armée rouge chinoise d’échapper aux troupes du Kuomintang de Tchang Kaï-Chek (parti nationaliste chinois créé le 25 août 1912 par Sun Yat-Sen) pendant la guerre civile chinoise (cent mille communistes sont morts pendant ce périple). La guerre civile s’est déroulée du 12 avril 1927 au 7 août 1950 dans des combats entre le Kuomintang et le parti communiste chinois.


L’accession au pouvoir

L’invasion japonaise en Mandchourie a déstabilisé le gouvernement chinois, si bien que, soutenus par Staline, les communistes chinois en ont profité pour créer le 7 novembre 1931, sur le territoire qu’ils contrôlaient, la République soviétique chinoise que Mao présida jusqu’au 22 septembre 1937, date de sa dissolution après un accord avec le Kuomintang pour faire front face aux troupes japonaises qui ont envahi l’est de la Chine. Une trêve a donc eu lieu entre nationalistes et communistes durant la seconde guerre sino-japonaise entre le 7 juillet 1937 et le 9 septembre 1945.

Le retour à la guerre civile se solda par la victoire des communistes le 1er octobre 1949 avec la proclamation, à Pékin, dans la Cité interdite, de la République populaire de Chine (la Chine communiste) par Mao Tsé-Toung. Tchang Kaï-Chek se replia sur l’île de Taiwan, et, après avoir présidé la Chine continentale du 10 octobre 1928 au 15 décembre 1931 et du 1er août 1943 au 21 janvier 1949, présida Taiwan du 1er mars 1950 jusqu’à sa mort à 87 ans le 5 avril 1975.

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Entre 1949 et 1976, Mao fut le maître de la Chine continentale, mais pas forcément incontesté. Il fut au contraire souvent contesté pour ses décisions assez surprenantes et il lutta souvent pour retrouver l’influence que l’appareil du parti voulait lui ôter.

Très formellement, Mao Tsé-Young fut Président du gouvernement populaire central chinois du 1er octobre 1949 au 27 septembre 1954, puis Président de la République populaire de Chine du 27 septembre 1954 au 27 avril 1959, mais ses titres de pouvoir et d’influence furent avant tout : président du comité central du parti communiste chinois du 20 mars 1943 au 9 septembre 1976 (chef du parti) et président de la Commission militaire centrale du 23 août 1945 au 9 septembre 1976 (poste essentiel en Chine communiste pour maîtriser les forces armées).

Deux catastrophes furent provoquées par Mao durant les années 1960.


Le Grand Bond en avant

La première fut le Grand Bond en avant de 1958 à 1961. L’idée était de prendre une initiative pour la collectivisation à outrance des terres agricoles (en appliquant les théories foireuses de l’escroc soviétique Trofim Lyssenko) et le financement de l’industrialisation de la Chine à marche forcée. Le résultat fut désastreux et engendra la grande famine de 1958 à 1962 qui décima environ une cinquantaine de millions de Chinois. La production agricole passa de 200 millions de tonnes en 1958 à 143 millions de tonnes en 1960 (statistiques officielles rendues publiques en 1984). Le taux de mortalité a augmenté de 1,2% à 2,5% entre 1958 et 1960 !

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L’historien chinois Yang Jisheng (dont l’oncle est mort de faim en 1959) a ainsi expliqué : « À Xinyang, des gens affamés étaient à la porte de l’entrepôt de céréales. À mesure qu’ils mouraient, ils criaient "parti communiste, Président Mao, sauve-nous !". Si les greniers du Henan et du Hebei avaient été ouverts, aucun ne serait mort. Alors que les gens mouraient par milliers d’eux, les fonctionnaires ne pensaient pas à les sauver. Leur unique préoccupation était la bonne mise en œuvre de la livraison des céréales. » (7 juillet 2008).

Yu Dehong, secrétaire du parti communiste chinois à Xinyang en 1959, a témoigné : « Je suis allé dans un village de la province, et j’y ai vu une centaine de cadavres. Je suis allé dans un autre village et y ai vu une centaine d’autres cadavres. On disait que les chiens mangeaient les corps. J’ai dit que ce n’était pas vrai, les chiens ont depuis longtemps été mangés par la population. ».

Lu Baoguo, journaliste à Xinyang, a raconté : « Fin 1959, j’ai parcouru une très longue distance en bus (…). À travers la fenêtre, je voyais des cadavres dans les fossés. (…) Dans le comté de Guangshan, une personne sur trois étaient décédée. Bien qu’il y eût des morts partout, les dirigeants locaux se délectaient de bons repas et d’alcool. ».

Le dissident chinois Wei Jungsheng, ancien garde rouge, a même rapporté ceci, dans son village natal : « Devant mes yeux, parmi les mauvaises herbes, surgit soudain une scène qui m’avait été rapportée au cours d’un banquet : celle des familles échangeant entre elles leurs enfants pour les manger (…). Je distinguais clairement le visage affligé des parents mâchant la chair des enfants contre lesquels ils avaient troqué les leurs. » (2006). L’historienne chinoise Jung Chang a raconté que dans le Sichuan, en 1960, des assassins tuaient des enfants et revendaient leur viande séchée sur les marchés…

Pour réponse, Mao s’est montré inflexible et insensible : « Distribuer les ressources de façon égalitaire ne fera que ruiner le Grand Bond en avant. Quand il n’y a pas assez de nourriture, des gens meurent de faim. Il vaut mieux laisser mourir la moitié de la population, afin que l’autre moitié puisse manger suffisamment. ». On peut comprendre alors quelle était la notion d’égalité et de solidarité du communisme !

Politiquement, Mao fut mis en minorité, critiqué très fortement par Liu Shaoqi qui prit la succession de Mao, qui avait prudemment démissionné, comme Président de la République du 28 avril 1959 au 31 octobre 1968. En mai 1961, Liu Shaoqi a compris que l’origine de la grande famine était humaine et pas climatique (comme le répétaient les discours officiels) et décida de redresser l’économie chinoise de manière plus rationnelle et moins idéologique.


La Révolution culturelle

Pour reprendre pied dans l’appareil du parti, Mao organisa alors la Révolution culturelle qui fut la seconde catastrophe humaine qu’il déclencha, formellement le 8 août 1966 : « La grande révolution culturelle prolétarienne vise à liquider l’idéologie bourgeoise, à implanter l’idéologie prolétarienne, à transformer l’homme dans ce qu’il y a de plus profond, à réaliser sa révolution idéologique, à extirper les racines du révisionnisme, à consolider et à développer le système socialiste. Nous devons abattre les responsables du parti engagés dans la voie capitaliste. Nous devons abattre les sommités académiques réactionnaires de la bourgeoisie et tous les monarchistes bourgeois. Nous devons nous opposer à tous les actes de répression contre la révolution. Nous devons liquider tous les génies malfaisants. Nous devons extirper énergiquement la pensée, la culture, les mœurs et coutumes anciennes de toutes les classes exploiteuses. Nous devons réformer toutes les parties de la superstructure qui ne correspondent pas à la base économique du socialisme. Nous devons purger la terre de toute la vermine et balayer les obstacles ! ». Robespierre était toujours vivant !

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Mao incita les jeunes (les "gardes rouges") à le rejoindre (il leur assura l’impunité) pour se révolter contre les fonctionnaires supposés corrompus et devenus ennemis du peuple. Les intellectuels, les apparatchiks, les élites furent humiliés et le parti purgé de ses éléments jugés révisionnistes. Leurs autocritiques servirent d’éléments à charge et beaucoup furent exécutés en public pour l’exemple. Alain Peyrefitte expliqua dans son fameux livre ("Quand la Chine s’éveillera", publié en juillet 1973 chez Fayard, reprenant son rapport n°2544 déposé le 1er juillet 1972 à l’Assemblée Nationale) qu’en 1971, beaucoup des responsables qu’il avait interrogés « ont gardé le souvenir d’un cauchemar dont l’angoisse se reflète encore dans le regard ».

Les conséquences humaines de la Révolution culturelle furent très lourdes, plusieurs millions de personnes en seraient mortes selon l’historien Stéphane Courtois dans son passionnant "Livre noir du communisme : Crimes, terreur, répression" (publié le 6 novembre 1997, éd. Robert Laffont) auquel a participé l’actuel Président de la République fédérale d’Allemagne Joaquim Gauck.

Le journaliste chinois Zheng Yi affirma en 2000 qu’il y a eu au cours de la Révolution culturelle plus de dix mille personnes qui furent tuées et mangées en Chine. Ces actes de cannibalisme ont été tolérés voire encouragés par les autorités locales qui voyaient un moyen d’éliminer complètement les ennemis. La cervelle, le cœur, les intestins, l’utérus, le foie, le pénis furent des morceaux réservés aux dignitaires locaux…


Victoire définitive de Mao sur ses rivaux

Politiquement, la Révolution culturelle fut une grande réussite pour Mao qui est parvenu à reprendre le contrôle total du parti (jusqu’à sa mort).

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En août 1966, Mao a fait rétrograder Liu Shaoqi au sein de l’appareil du parti (ce dernier a dû faire son autocritique le 23 octobre 1966). En 1967, toujours chef de l’État, Liu Shaoqi fut même arrêté, exclu du parti, battu par des gardes rouges, interné dans un goulag (laogai). Sa famille fut humiliée et contrainte à témoigner contre Liu. Le 31 octobre 1968, il fut limogé de son poste de Président de la République (destitué au 12e plénum du comité central). Il a fallu attendre le 18 juin 1983 pour avoir un successeur, avec Li Xiannian (1909-1992) jusqu’au 8 avril 1988. Liu Shaoqi est mort à 70 ans des mauvais traitements qu’il a subis en prison le 12 novembre 1969 (il fut réhabilité par Deng Xiaoping en mai 1980). Deng Xiaoping fut également écarté du pouvoir en octobre 1968 lors du 8e congrès du parti communiste chinois.

Mao élimina aussi son dauphin officiel, Lin Biao, Ministre de la Défense nationale du 17 septembre 1959 au 13 septembre 1971 et Vice-Premier Ministre du 21 décembre 1964 au 13 septembre 1971. Favorable à la Révolution culturelle et à l’élimination de Liu Shaoqi, Lin Biao prenait trop d’importance auprès de Mao (Lin Biao avait beaucoup d’influence sur l’Armée rouge et rejetait tout rapprochement avec les États-Unis alors Mao, rompant avec l’Union Soviétique, avait invité le Président américain Richard Nixon le 10 juillet 1971). Mao écarta Lin Biao pressenti en août 1970 pour succéder à Liu Shaoqi à la Présidence de la République. Accusé de complot contre Mao, Lin Biao fut contraint à s’enfuir, et son avion s’écrasa très opportunément en Mongolie le 13 septembre 1971 (il avait 63 ans). Sa mort ne fut annoncée qu’un an plus tard.

Chef de la troisième des factions rivales qui ont soutenu Mao durant la Révolution culturelle (à côté de celle de Lin Biao et de celle des pragmatiques de Zhou Enlai), la quatrième épouse de Mao, Jiang Qing, ancienne jeune actrice, fut sans doute la plus fanatique lors de la Révolution culturelle, voulant imposer ses vues sur ce que devait l’art populaire.

Dix-sept millions de jeunes, étudiants, lycéens, habitant en ville, furent déportés dans les zones rurales entre 1968 et 1980, dont cinq millions d’anciens gardes rouges entre 1967 et 1969. La population chinoise fut particulièrement traumatisée par la Révolution culturelle qui réprima aussi toute pratique religieuse.

Le laogai chinois était similaire au camp nazi et au goulag : « Le précédent nazi et l’expérience soviétique permettent d’établir des schémas communs d’émanation des idéologies totalitaires, et de mettre en lumière les spécificités chinoises, comme, par exemple, la volonté de créer "un homme nouveau". » (Marie-Claire Bergère, sinologue, "Vingtième Siècle", n°39 de juillet 1993).


Fin de règne

Les luttes des factions continuèrent entre 1971 et 1976, entre Jiang Qing et les pragmatiques. La mort de Zhou Enlai a été l’occasion d’un mouvement populaire d’un million de manifestants à Pékin qui s’opposèrent à Jiang Qing et à la Révolution culturelle, du 3 au 5 avril 1976. Deng Xiaoping, qui avait été réhabilité le 20 mars 1973 par Mao après l’élimination de Lin Biao, fut de nouveau écarté du bureau politique du parti dès le 7 avril 1976, et laissa à Hua Guofeng la place récente de dauphin de Mao.

Après une crise cardiaque le 11 mai 1976, peut-être atteint de la maladie de Charcot, Mao ne gouverna plus à partir du printemps 1976. Sa mort le 9 septembre 1976 à minuit dix mit fin à une agonie de plusieurs mois et à une existence particulièrement cruelle pour ses contemporains humains.

Ce fut donc Hua Guofeng, déjà successeur de Zhou Enlai à la tête du gouvernement, qui succéda à Mao Tsé-Toung à la mort de ce dernier, tant comme président du comité central du parti communiste chinois que président de la Commission militaire centrale.

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Dès le 7 octobre 1976, Hua Guofeng fit arrêter Jiang Qinq et les trois autres de la "Bande des quatre", afin de montrer son autorité tout en voulant continuer l’œuvre de Mao. Jiang Qing fut exclue du parti en juillet 1977 et condamnée à mort pour complot le 25 janvier 1981 dans un procès bâclé. Sa peine fut commuée en réclusion à perpétuité en 1983 et elle se suicida le 14 mai 1991 (mort annoncée seulement en 1993). Hua Guofeng fut lui-même écarté du pouvoir dès le 18 décembre 1978 au profit de… Deng Xiaoping.


Petites phrases rouges…

La plupart des paroles prononcées ou écrites par Mao n’avaient rien de très original ni de très subtil. Plutôt des enfonçages de portes ouvertes.

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On peut par exemple rappeler cette phrase prononcée à la clôture de la deuxième session du comité national de la première conférence consultative politique du peuple chinois le 23 juin 1950 : « Celui qui se range du côté du peuple révolutionnaire est un révolutionnaire, tandis que celui qui se range du côté de l’impérialisme, du féodalisme et du capitalisme bureaucratique est un contre-révolutionnaire. ».

Il est donc remarquable que quarante ans après Mao (devenu millionnaire dès les années 1950 grâce aux droits d'auteur), sans nouvelle révolution chinoise, avec son capitalisme bureaucratique qui produit le plus grand nombre de millionnaires dans le monde chaque année, la Chine communiste de Mao soit devenue… contre-révolutionnaire !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (09 septembre 2016)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Mao Tsé-Toung.
Tiananmen.
Hu Yaobang.
Le 14e dalaï-lama.
Chine, de l'émergence à l'émargement.
Bilan du décennat de Hu Jintao (2002-2012).
Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine.
Xi Jinping, chef du parti.
La Chine me fascine.
La Chine et le Tibet.
Les J.O. de Pékin.
Qui dirige la Chine populaire ?
La justice chinoise.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20160909-mao-tse-toung.html

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/mao-tse-toung-la-terreur-rouge-et-184464

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2016/09/09/34294111.html


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