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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
2 mars 2017

Assassinat politique ?

« François Fillon propose un programme énergique de redressement national. Le trio du déclin est à l’œuvre pour l’empêcher de le mettre en œuvre, non pas en en discutant point par point les mesures, mais (...) en le poussant à ne pas se présenter. C’est manqué, et cela révèle d’ailleurs un candidat dont le courage et la fermeté sont des atouts pour un futur Président de la République. Ce trio, tout le monde le connaît. Il se compose de l’entourage du lamentable chef d’État actuel, de son secrétariat général, plus habile à monter des coups qu’à servir l’intérêt supérieur du pays. Il comprend un certain nombre de magistrats politisés, nommés par l’actuel pouvoir et qui attendent de son maintien, à travers d’autres personnes, le couronnement de leurs ambitions de carrière. L’étonnante rapidité des procédures en dehors de tout élément irréfutable et la volonté manifeste de perturber le calendrier électoral, au mépris de la séparation des pouvoirs et de l’autorité judiciaire, de la part de ces fonctionnaires dénués de la moindre légitimité populaire sont des atteintes violentes à la démocratie. On aimerait que la justice fonctionne plus vite et avec plus de fermeté face à la délinquance et au crime que pour obéir aux commandes politiques du pouvoir. Enfin, il y a les médias, ce chœur hypocrite qui a préféré à la campagne en vue de l’élection du Chef de l’État, à partir de l’analyse et de la comparaison des programmes, la démolition systématique du candidat Fillon et l’appui stipendié à Macron. (...) C’est le Peuple qui doit décider, et non les fonctionnaires de justice, notamment ceux qui ont montré leur partialité avec le "mur des c@ns" sur lequel j’ai eu l’honneur de figurer. » (Christian Vanneste, ancien député UMP, le 1er mars 2017).



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À l’évidence, le mot "assassinat" est fort, trop fort pour celui qui, quelques minutes après l’avoir prononcé, mangeait un steak frites dans une brasserie en rigolant devant des journalistes qui n’étaient pas les bienvenus, avant d’aller visiter le Salon de l’Agriculture, acclamé par des militants venus massivement le réconforter.

On pourrait parler de "bizutage" mais c’est beaucoup trop faible dans un contexte trop léger, ou de "mauvais procès" pour certains avocats, ou encore de "complot" pour les ultras, ou de "suicide collectif" pour les réalistes. En fait, on pourrait adopter l’expression "chemin de croix" pour qualifier ce que les médias appellent le "PenelopeGate" depuis cinq semaines. Cela tombait bien puisque ce 1er mars 2017, c’était le mercredi des Cendres, le premier jour du Carême (qui s’en soucie encore alors que la période du Ramadan est souvent rappelée ?).

Dramatisation pendant une matinée où les journalistes des chaînes d’information continue ont été scandalisés de ne pas savoir à quoi s’en tenir (parler pour ne rien dire pendant quatre heures et demi n’est pas à la portée de tout le monde !). Dans une très courte conférence de presse (texte ici), huit minutes, François Fillon a annoncé qu’il venait de recevoir une convocation pour se rendre chez le juge le 15 mars 2017 en vue d’une mise en examen.

Il a passé la matinée à confirmer ses soutiens au sein de sa famille politique. Il a vu Alain Juppé de passage à Paris, il a téléphoné à Nicolas Sarkozy, il s’est entretenu avec les barons du parti Les Républicains pour être sûr qu’on le soutiendrait encore (à l’exception de Bruno Le Maire et de Catherine Vautrin). Le 26 janvier 2017, il avait dit sur TF1 qu’il renoncerait à être candidat seulement dans le cas d’une mise en examen qu’il imaginait improbable, qu’il imaginait… inimaginable !

Un piège dans lequel il s’est lui-même enfermé. François Fillon peut maintenant dire que la situation est très différente : il n’est plus possible de changer de candidat à l’élection présidentielle à moins de cinquante jours du premier tour. Ce changement de ton, il l’a adopté il y a une quinzaine de jours en disant qu’il s’en remettrait au suffrage populaire.

Mais sa fameuse phrase du 28 août 2016 lui collera toujours à la peau : «  Ceux qui ne respectent pas les lois de la République ne devraient pas pouvoir se présenter devant les électeurs. Il ne sert à rien de parler d’autorité quand on n’est pas soi-même irréprochable. Qui imagine le Général De Gaule mis en examen ? Être gaulliste, c’est une conception de l’exercice du pouvoir et singulièrement de la fonction présidentielle. ».

Malgré l’immunité parlementaire, rien n’empêche a priori une mise en examen si elle n’est pas suivie d’une détention provisoire. De même, rien n’empêche le calendrier judiciaire de télescoper le calendrier électoral. Mais il faut bien avouer que pour des faits qui remontent parfois de trente ans, des faits qui n’ont jamais été cachés puisque les salaires ont été normalement déclarés au fisc chaque année, et ont été versés par l’organisme chargé de le faire de l’Assemblée Nationale, c’est dire que c’était connu du tout politique, il est vraiment étonnant que la justice soit si rapide, si étrangement rapide et n’attende pas les deux ou trois mois que demande le déroulement de la campagne présidentielle.

Pour une fois, François Fillon a réagi très vite et de manière très offensive, presque en victime, en complotiste (il y a des questions qui peuvent se poser), voire en David contre Goliath, le Goliath des médias tous macronisés. Il n’a pas voulu laisser la primeur de l’annonce de l’information (cette convocation chez le juge) à d’autres que lui. C’était peut-être la première bonne réaction depuis le 24 janvier 2017.

François Fillon a été très dur dans son expression : « L’État de droit a été systématiquement violé ». Ou encore : « Nombre de mes amis politiques (…) parlent d’un assassinat politique. C’est un assassinat, en effet, mais par ce déchaînement disproportionné, sans précédent connu, par le choix de ce calendrier, ce n’est pas moi seulement qu’on assassine. C’est l’élection présidentielle. ».

Et malgré cette dureté des mots, au contraire de Marine Le Pen, il a dit respecter la justice : « Je veux qu’il ne subsiste aucun doute à cet égard : je me rendrai à la convocation des juges. Je suis respectueux de nos institutions. Je ne désespère pas de la justice (…). Je leur dirai ma vérité, qui est la vérité. ».

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Sur ce qu’on lui reproche, il faut séparer, à mon sens, quatre éléments.


1. Sur le plan politique

François Fillon présente l’offre politique la plus cohérente, la plus construite, pour redresser la France, et pas par un coup de baguette magique mais parce qu’il a travaillé pendant plus de quatre ans et demi avec des milliers de personnalités qualifiées pour comprendre les grands problèmes du pays. Il est le seul en France à avoir fait ce travail de préparation. Le programme des autres (grands) candidats ont été bâclés, voire inexistants.

Ses propositions ont trouvé un écho d’adhésion très forte lors de la "primaire de la droite et du centre", et si elles rencontrent des oppositions, c’est normal et c’est dans le cadre normal du débat politique et électoral.


2. Sur le fond du PenelopeGate

François Fillon est convaincu qu’il n’a rien fait de "mal". Beaucoup d’avocats pensent comme lui, mais la question est de savoir ce que veut dire "mal". Ce qu’il a fait n’est probablement pas illégal puisque près d’un tiers des députés français travaillent encore aujourd’hui avec des proches familiaux (lui a arrêté depuis quatre ans cette pratique).

Le Président de l’Assemblée Nationale Claude Bartolone a publié (enfin) le 21 février 2017 la liste des milliers de collaborateurs parlementaires des députés actuels (qu’on peut télécharger ici). Au-delà des patronymes ressemblants, il y a beaucoup de gendres, amis, ou membres de la famille d’un autre député qui sont employés.

On peut se poser la question sur la raison qui fait que seul François Fillon devrait payer pour les autres à propos d’une pratique qui n’est pas illégale. Pourquoi aucune enquête judiciaire sur les centaines de députés qui travaillent encore aujourd’hui avec un membre de leur famille ? On peut répondre que c’est parce que François Fillon est candidat à l’élection présidentielle. Mais on peut aussi rétorquer que la justice doit être égale pour tout le monde : « Depuis l’origine, et contrairement à ce qui a été dit, je n’ai pas été traité comme un justiciable comme les autres. ».


3. Sur le plan moral qui rejaillit forcément sur le plan électoral

C’est sans doute la principale erreur de François Fillon dès le début de l’affaire. Il n’a pas compris que les montants en cause, les niveaux de rémunération évoqués, ont choqué de nombreux Français, parmi aussi ses électeurs, et qu’il aurait dû faire amende honorable dès le lendemain et pas attendre deux longues semaines, ce qui en a fait grossir l’écho médiatique.

Il lui aurait probablement suffi de présenter ses excuses (ce qu’il a fait le 6 février 2017), mais aussi de proposer le remboursement de toutes les sommes en jeu dans le cas où le bureau de l’Assemblée Nationale le lui demanderait. Cela n’aurait pas été preuve d’aveu, mais simplement pour être irréprochable sur le plan moral. De plus, il ne risquait pas beaucoup de devoir rembourser car le bureau de l’Assemblée Nationale ne pourrait pas traiter le seul cas Fillon et exiger de lui seul des remboursements sur des sommes qui ont été, de plus, imposées et soumises aux charges sociales classiques des salaires…

Je pense qu’il a très mal géré sa communication à ce sujet car il est resté volontairement seul, pour une affaire qui concerne principalement sa famille. Il a mis beaucoup de temps à prendre la mesure de cette affaire, comme il l’a d’ailleurs reconnu un peu plus tard.

Par ailleurs, il a probablement cru que l’affaire se dégonflerait comme elle aurait pu se dégonfler dans les années 1980, mais c’était sans compter avec l’Internet, les réseaux sociaux et les chaînes d’information continue qui n’ont cessé de marteler cette affaire à longueur d’antennes. Il valait mieux étaler soi-même que laisser les autres étaler.


4. Sur le plan judiciaire

Le timing judiciaire est complètement aberrant. La réactivité de la justice est ici exceptionnelle. Enfin une justice "efficace" et rapide !

Une enquête préliminaire quelques heures après la publication du "Canard enchaîné". Alors qu’il a fallu trois mois pour ouvrir une enquête préliminaire sur l’affaire Cahuzac dont l’enjeu financier n’avait rien à voir ! Trois mois, l’élection présidentielle aurait déjà été passée !

Les fuites dans un journal comme "Le Monde" sont une violation manifeste du secret des enquêtes, et ne peut provenir que d’une institution (police ou justice) puisque les avocats n’avaient pas accès à l’enquête. Le Ministre de la Justice Jean-Jacques Urvoas a refusé de mener une enquête pour savoir qui avait violé ce secret. Pourquoi ?

L’annonce de l’ouverture d’une information judiciaire s’est fait, comme par coïncidence, exactement le vendredi 24 février 2017 à 20 heures, juste au début de son grand meeting qui a réuni 2 000 personnes à Maisons-Alfort (pourquoi une telle urgence en fin de semaine ?). Juste aussi au début de la collecte des parrainages de candidature.

La convocation a été envoyée le jour même de la très importante visite au Salon de l’Agriculture, là encore coïncidence. Plus fâcheux : cette convocation se base sur un rapport à charge sans avoir pris le temps d’écouter la défense, sans avoir complété l’enquête.

Enfin, la date même de la convocation, le 15 mars 2017, soit deux avant la fin de l’envoi des parrainages. Toute la procédure judiciaire (depuis le 24 février 2017) se déroule pendant la période très particulière, critique, tous les cinq ans, d’envoi de parrainages pour valider les candidatures à l’élection présidentielle.

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Comme les juges sont au courant du calendrier électoral, comme chaque citoyen, il est clair, sans vouloir parler de complot (les juges seraient-ils manipulés par un pouvoir politique, et lequel ?) que tout ce qui se déroule sur le plan judiciaire, extrêmement rapide et uniquement à charge, a pour objectif d’empêcher la présence de François Fillon à l’élection présidentielle, mais aussi, carrément, la présence d’un représentant "de la droite et du centre" pour lesquels l’élection était réputée "imperdable".

Rien n’empêchait d’attendre trois mois pour des faits qui remontent à trente ans ! Même si François Fillon est élu Président de la République, l’affaire ne sera pas enterrée. D’une part, son épouse et ses enfants ne seront pas protégés, et lui non plus après son mandat, en 2022 ou 2027, en cas de second mandat. Jacques Chirac est la preuve vivante que la justice ne l’oubliera pas, même quinze ans plus tard.

Comme dit Christian Vanneste (voir en début d’article), l’objectif a échoué : François Fillon compte bien rester candidat et rien ne l’y empêchera, sinon lui-même, fort de la légitimité des 4,5 millions de votants de la "primaire de la droite et du centre".


« Je ne me retirerai pas »

Avec un accent qui pourrait faire penser à De Gaulle après son escapade à Baden-Baden, François Fillon a confirmé son refus de renoncer à l’élection : « C’est au peuple français et à lui seul que j’en appelle désormais. À ceux qui me suivent comme à ceux qui me combattent. C’est au peuple français que je m’en remets, parce que seul le suffrage, et non une procédure menée à charge, peut décider qui sera le prochain Président de la République française. Je ne céderai pas. Je ne me rendrai pas. Je ne me retirerai pas. J’irai jusqu’au bout parce qu’au-delà de ma personne, c’est la démocratie qui est défiée. ».

De Gaulle avait dit dans son allocution du 30 mai 1968 : « J’ai envisagé, depuis vingt-quatre heures, toutes les éventualités, sans exception, qui me permettraient de maintenir [la légitimité nationale et républicaine]. J’ai pris mes résolutions. Dans les circonstances présentes, je ne me retirerai pas. J’ai un mandat du peuple, je le remplirai. (…) Non ! La République n’abdiquera pas. Le peuple se ressaisira. Le progrès, l’indépendance et la paix l’emporteront avec la liberté ! ». Évidemment, toute proportion gardée. Mais la mobilisation pour un rassemblement populaire au Trocadéro n’est pas sans faire le parallèle avec la grande manifestation aux Champs-Élysées qui a clos la révolte étudiante de mai 1968.

Gérard Longuet, qui soutient François Fillon, peut comprendre ce qu’endure le candidat LR car, Ministre de l’Industrie et du Commerce extérieur, il a dû démissionner du gouvernement d’Édouard Balladur le 14 octobre 1994 en raison d’une mise en examen qui a été notifiée le 23 décembre 1994 et qui finalement, a abouti à un non-lieu le 8 mars 2010 ! Il a dû attendre le 27 février 2011 pour redevenir ministre, après seize ans de traversée du désert !

Gérard Longuet, partisan du maintien de la candidature, a observé : « Il a le caractère des plus grands en résistant à cette épreuve. » (LCI le 1er mars 2017). C’est incontestable qu’un caractère aussi trempé dans l’acier inoxydable sera redoutable dans les négociations internationales face à Donald Trump ou Vladimir Poutine. Cela nous changera de François Hollande.

En revanche, il est faux de considérer qu’élu, François Fillon ne pourra pas faire de réforme ni gouverner, comme le croit Henri Guaino, car dans ce cas, les Français auront choisi en connaissance de cause. Car ils auront su faire la part des choses entre l’important pour la France et les Français, et le reste.

François Fillon a conclu sa déclaration du 1er mars 2017 ainsi : « Je ne permettrai pas que le seul choix qui nous soit collectivement donné soit celui de la folle aventure de l’extrême droite ou de la continuation du hollandisme. Je n’accepte pas que tout s’organise pour nous amener, un pas après l’autre, dans la voie du renoncement, du déclin, de l’oubli de ce qui fait notre grandeur nationale. La France est plus grande (…) que mes erreurs. Elle est plus grande que les partis pris d’une large part de la presse. (…) Je vous le dis avec gravité : ne vous laissez pas abuser. Ne laisser personne vous priver de votre choix. (…) Parce que ma volonté de servir est plus grande que les accusations qui sont portées contre moi, je vous demande de résister. ».


En tête dans la chasse aux parrainages

Cette journée du 1er mars 2017, François Fillon aura quand même pu trouver deux satisfactions : d’une part, sa visite au Salon de l’Agriculture, préparée depuis un mois, s’est bien passée, sans incident qu’il pouvait craindre ; et d’autre part, la première liste des parrainages validés des candidats vient d’être publiée ce 1er mars 2017 par le Conseil Constitutionnel (la liste est lisible ici). Il ressort que François Fillon est le seul à avoir déjà atteint le nombre nécessaire avec 738 parrainages, loin devant Emmanuel Macron (229), Nathalie Arthaud (201), Benoît Hamon (184), Jean-Luc Mélenchon (87), Jacques Cheminade (61), François Asselineau (60), Philippe Poutou (35), Nicolas Dupont-Aignan (31) et Marine Le Pen (25).

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Il y a fort à parier que s’il est élu, François Fillon sera sous surveillance accrue et devra être irréprochable, non pas sur sa situation personnelle, mais dans la manière de gouverner et de mettre en œuvre ses réformes. Il devra par nécessité faire plus de zèle dans l’éthique que d’autres candidats.

C’est ce refus que la justice s’immisce dans le débat présidentiel qui a motivé l’organisation d’un grand rassemblement de soutien à François Fillon ce dimanche 5 mars 2017 à 15 heures sur le parvis du Trocadéro à Paris : son seul salut de reconquête ne peut passer que par le peuple, en dehors de tout intermédiaire, comme le veut l’esprit de nos institutions.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (02 mars 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Assassinat politique ?
Liste des parrainages des candidats à l’élection présidentielle de 2017 (à télécharger).
Liste des collaborateurs parlementaires des députés français (à télécharger).
Conférence de presse de François Fillon le 1er mars 2017 (texte intégral).
Propositions pour une meilleure santé.
Discours de François Fillon sur la santé le 21 février 2017 à Paris (texte intégral).
Communiqué de François Fillon le 26 février 2017 inquiet des violences électorales (texte intégral).
Discours de François Fillon le 24 février 2017 à Maisons-Alfort (texte intégral).
Tribune de l’avocat Arno Klarsfeld le 20 février 2017 dans "L’Express" (texte intégral).
Discours de François Fillon le 15 février 2017 à Compiègne (texte intégral).
Discours de François Fillon le 12 février 2017 à Saint-Pierre de La Réunion (texte intégral).
Discours de François Fillon le 9 février 2017 à Potiers (texte intégral).
Comptes à débours.
Même pas mal ?
Lettre aux Français de François Fillon le 8 février 2017 (texte intégral).
François Fillon se met à nu : transparence des données financières (à télécharger).
Conférence de presse de François Fillon le 6 février 2017 (texte intégral).
Sondage Elabe du 1er février 2017 (à télécharger).
PenelopeGate : la valse des François.
Discours de François Fillon à la Villette le 29 janvier 2017 (texte intégral).
François Fillon combatif.
Et si… ?
L’élection présidentielle en début janvier 2017.
Boule puante.
François Fillon, gaulliste et chrétien.
Qu'est-ce que le fillonisme ?
Programme de François Fillon pour 2017 (à télécharger).
Discours de François Fillon à Sablé le 28 août 2016 (texte intégral).
Discours de François Fillon à Paris le 18 novembre 2016 (texte intégral).
François Fillon, pourquoi est-il (encore) candidat en 2016 ?
Débat avec Manuel Valls.
Force républicaine.
Discours du 30 mai 2015 à la Villette.
Philippe Séguin.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20170301-fillon.html

http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/assassinat-politique-190297

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2017/03/02/34996806.html


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