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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
22 mai 2017

Marine Le Pen et la fièvre du dimanche soir

« Une gourgandine sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal. » (Jérôme Bourdon, directeur du "Rivarol", selon "Libération" du 19 novembre 2010).


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On a l’impression que la France revient de loin. Les étrangers le pensent peut-être plus que nous, les Français. La surmédiatisation de Marine Le Pen et des "idées" du Front national depuis cinq ans a laissé un goût de révolution nationale à la campagne présidentielle de 2017. La séquence est terminée et le monde médiatique respire à nouveau et semble repartir vers d’autres sujets après avoir adoré se faire peur. Évidemment, Marine Le Pen et le Front national sont toujours là, et aucun "danger" ne sera encore jamais écarté tant que les problèmes nationaux demeurent.

Après beaucoup d’hésitations, Marine Le Pen a annoncé au journal de 20 heures de TF1, le 18 mai 2017, qu’elle serait candidate aux élections législatives dans la circonscription d’Hénin-Beaumont qui avait voté à 59% pour elle à l’élection présidentielle. Ayant raté l’élection de quelques dizaines de voix en juin 2012, Marine Le Pen a de sérieuses chances de réussir là où Jean-Luc Mélenchon avait lamentablement échoué il y a cinq ans.

Quelques jours auparavant, le 9 mai 2017, sa nièce Marion Maréchal-Le Pen, très populaire parmi les militants du FN (osais-je préciser : les militants hommes ?), qui a beaucoup bossé durant ces cinq dernières années (au contraire de sa tante), a annoncé son retrait de la vie politique, retrait probablement provisoire, voulant se consacrer à une (vraie) vie professionnelle (on aurait aimé la même chose pour Tata Le Pen), et à son enfant (rappelons néanmoins que suivre une carrière professionnelle et tenir son rôle de parent reste toujours très périlleux pour les femmes).

Elle avait attendu la fin de l’élection présidentielle pour éviter de provoquer des effets électoraux, mais il y en aura inévitablement un : députée sortante, élue à 22 ans (née le 10 décembre 1989, un mois après la chute du mur de Berlin), elle ne se représentera donc pas dans sa circonscription du Vaucluse où elle avait de grandes chances d’être réélue. Au-delà de l’aspect personnel, ce départ du FN est avant tout un désaveu contre Marine Le Pen et la ligne tenue par Florian Philippot d’une "extrême droite gauchiste", rejetant l’euro et l’Europe, voulant la retraite à 60 ans, les protections sociales et contre la libération de l’économie. Une ligne qui fonctionne assez bien dans l’électorat du Nord de la France, très ouvrier, mais diamétralement opposée aux idées extrémistes de la Côte d’Azur, plutôt bourgeoises, qui voudraient redroitiser le FN et surtout, conclure des alliances avec l’aile droitière de LR, cette partie wauquiézienne de la droite plus trop modérée.

Pour l’heure, le FN espère gagner aux élections législatives bien plus que les deux sièges du 17 juin 2012. Le scrutin étant ce qu’il est, ce n’est pas évident, malgré les scores parfois très élevés dans certaines circonscription, que le FN puisse avoir matière à se réjouir le soir du 18 juin 2017, ne serait-ce que parce qu’avant de gagner, un candidat doit déjà passer le cap du second tour, avec 12,5% des électeurs inscrits (cela signifie donc, avec le risque de forte abstention, au moins 20%).

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Il est auparavant intéressant d’analyser la performance électorale de Marine Le Pen à cette dernière élection présidentielle. Elle-même a reconnu une faute politique dans la manière d’aborder son débat télévisé avec Emmanuel Macron, car ce duel médiatisé a révélé deux choses : la première, c’est qu’elle ne travaillait aucun des sujets pour lesquels elle scandait des slogans (incompétence), et la seconde, c’est qu’elle n’avait aucune intention de devenir Présidente de la République (bluff). Au dernier moment, son ambition, comme tétanisée par l’hypothèse, s’est rebiffée.

J’avais analysé la performance électorale d’Emmanuel Macron à l’élection présidentielle et, contrairement à certains qui auraient rêvé qu’il fût mal élu, j’avais démontré que son élection avait été assez large et très ordinaire en comparaison de ses autres prédécesseurs, qui ont toujours été élus par défaut puisque élus seulement au second tour (y compris De Gaulle).

Cela dit, ceux qui rêveraient de dire que Marine Le Pen a fait un très mauvais score à l’élection présidentielle de 2017 ne me paraissent pas, non plus, vraiment convaincant. C’est vrai que comparativement aux sondages, Marine Le Pen a fait des scores beaucoup plus faibles que "prévus".

Ainsi, au premier tour, les sondages depuis plus d’un an l’avaient placée largement en tête de tous les candidats, souvent avec une confortable avance et largement au-dessus de 25%, entre 25% et 30%. Or, le résultat du premier tour a forcément été décevant pour elle : elle n’a pas eu la première place, seulement la deuxième, avec un score assez médiocre, 21,30% et surtout, avec presque 3% de retard avec son concurrent du second tour. Néanmoins, cela lui a suffi quand même à franchir la première étape (de justesse, François Fillon n’était pas loin !).

Au second tour, les sondages donnaient un échec avec un rapport de forces de l’ordre de 40%/60%. Certains commentateurs parlaient encore de "plafond de verre" supposé "infranchissable". Les consignes pour le moins ambiguës de Jean-Luc Mélenchon (qui lui vaut aujourd’hui un effondrement de la popularité dans les sondages) et le ralliement sans condition, stupéfiant et imprévisible, de Nicolas Dupont-Aignan pouvaient même lui faire espérer de frôler les 45%. En apprenant la réalité électorale le soir du dimanche 7 mai 2017, celle des 33,90% des suffrages exprimés (22,36% des inscrits), Marine Le Pen avait des raisons d’être déçue. Douche froide, assez prévisible après le débat du 3 mai 2017. La fièvre du dimanche soir n’était pas si élevée que cela… ou alors, est retombée.

Concrètement, elle a mis onze jours à encaisser son échec. Et surtout, l’entendre de nouveau publiquement semble être devenu anachronique. L’avènement (est-ce le bon mot ?) du Président Emmanuel Macron a ouvert une nouvelle ère de modernité et de renouvellement politique. Un état de grâce. Au premier tour, il y avait environ 56% électeurs qui ont choisi des candidats qui étaient soit contre la construction européenne soit qui niaient la réalité de la mondialisation qui n’attend pas le quitus des Français pour exister. Et maintenant, les sondages évalueraient à 70% des sondés (en gros) ceux qui seraient satisfaits par la nomination du gouvernement d’Édouard Philippe qui doit être le premier à n’être composé à 100% que de partisans de la construction européenne et de ministres réalistes qui veulent que la France soit gagnante et pas perdante dans cette mondialisation dont elle ne contrôle pas le développement. Ce paradoxe est très fréquent dans un peuple français qui est à la fois responsable et râleur, à la fois légitimiste et révolutionnaire. La sagesse, heureusement, l’emporte souvent, si l’on n’abuse pas d’eux.

Pourtant, je ne considère pas que l’échec de Marine Le Pen a été une défaite magistrale. Je ne considère pas non plus qu’elle est victime d’un plafond de verre qui, de toute manière, l’empêcherait définitivement d’être élue un jour, elle, ou une personne de sa famille (j’allais préciser de sa famille politique mais peut-être faut-il rester seulement dans la génétique).

Bien sûr, Marine Le Pen n’a pas été élue. Bien sûr, elle a fait un score inférieur à ce qui était imaginé par les sondages. Mais il ne faut pas faire les comparaisons avec des mythes, il faut rester avec la réalité historique. Or, le fait historique, c’est que le 7 mai 2017 à 20 heures, il n’y a jamais eu autant d’électeurs en France pour un candidat d’extrême droite, tant en pourcentages (34,90%) qu’en absolu : 10 638 475 suffrages.

Déjà, il faut faire les comparaisons avec les dernières élections générales. Elles furent régionales, en décembre 2015. Au premier tour, le 6 décembre 2015, les listes FN avaient recueilli 6 018 904 suffrages, soit 27,73% de suffrages exprimés, le record historique (en raison d’une forte abstention, 50,09%). Au second tour, le 13 décembre 2015, elles avaient réuni 6 829 477 électeurs, soit 27,10%. Remontons encore aux élections européennes du 25 mai 2014 qui fut déjà un coup de semonce car les listes FN s’étaient placées en première place, avec 24,86% des suffrages exprimés (4 712 461 voix).

Même au second tour, avec un rassemblement (plus de 800 000 électeurs de gains entre le premier et second tour aux régionales de décembre 2015), le record historique du nombre de voix avant 2017 a été largement dépassé dès le premier tour de l’élection présidentielle du 23 avril 2017 avec 7 678 491 électeurs, soit un gain de 850 000 électeurs supplémentaires convaincus à la cause FN par rapport à décembre 2015.

Si les 21,30% ne sont pas un record pour le FN dans une élection, cela l’est dans une élection présidentielle, un scrutin plus difficile, plus concurrentiel et avec beaucoup de participation. Même par rapport aux inscrits, 16,14%, c’est un record pour une élection présidentielle. À l’époque de son père, Jean-Marie Le Pen, ce pourcentage par rapport aux inscrits étaient assez stable : 11,46% en 1988 ; 11,43% en 1995 ; 11,66% en 2002. La progression est venue de Marine Le Pen elle-même avec 13,95% en 2012. En gros, la progression par rapport aux inscrits se fait de 2% tous les cinq ans.

Entre 2012 et 2017, Marine Le Pen a gagné environ 1 250 000 électeurs. Ce qui est très important. Chaque fois, des centaines de milliers de nouveaux électeurs rejoignent un candidat du FN. Et cela en continu depuis l’élection de François Hollande.

Plus instructive est la capacité de rassembler au second tour.

Pour l’élection présidentielle, on a seulement deux élections présidentielles au cours desquelles le candidat FN s’est maintenu au second tour. Dans la première élection de ce type, en 2002, Jean-Marie Le Pen n’a engrangé quasiment aucun nouvel électeur. Au premier tour, il avait obtenu 4 804 713 voix et il faut rajouter aussi les voix de son concurrent FN dissident Bruno Mégret (qui était initialement son dauphin, un peu trop pressé), soit 667 026. Le total correspond à quelques dizaines de milliers d’électeurs près, au score de Jean-Marie Le Pen au second tour de 2002, soit 5 525 032 voix (53 293 voix supplémentaires, exactement, soit un gain de même pas 1%). En pourcentage, comme il y a eu une participation accrue entre le premier et le second tour (passage de 71,6% à 79,7%), au contraire de 2017, Jean-Marie Le Pen a fait moins au second tour (17,79%) que le total du FN et FN dissident du premier tour (19,20%). Ces 17,79% correspondent à peu près au score de sa fille au premier tour en 2012 : 17,90% (6 421 426 voix).

En revanche, en 2017, la situation a été complètement différente. D’une part, il y a eu une hausse de l’abstention et du vote blanc ou nul (donc, très loin d’une mobilisation d’un front anti-FN). D’autre part, Marine Le Pen a su rassembler beaucoup plus largement que son propre électorat. Elle est passée, en effet, entre les deux tours, de 7 678 491 voix à 10 638 475 voix, soit un gain de presque 3 millions de voix. Exactement 2 959 984 voix, soit un gain de 38,5% : on est loin du 1% de son père. Si l’on prenait pour base le total (erroné) des voix de Marine Le Pen et Nicolas Dupont-Aignan au premier tour, soit 9 373 491 voix (erroné car selon certaines études, seulement 40% des électeurs de ce dernier auraient voté pour Marine Le Pen), on aurait encore un gain de plus d’un million d’électeurs, exactement 1 264 984 voix, soit encore 13,5% (plus de dix fois son père).

Faisons encore une comparaison en nombre de voix (en sachant que le corps électoral ne cesse de croître avec la démographie, bien sûr). 10 638 475 voix, c’est moins que le score de De Gaulle au premier tour de 1965 (10 828 523 voix), équivalent à celui de François Mitterrand au second tour de 1965 (10 619 735 voix) et au premier tour de 1988 (10 381 322 voix), et plus que celui de Georges Pompidou au premier tour de 1969 (10 051 816 voix) et de François Hollande au premier tour de 2012 (10 272 705 voix).

Cela signifie quoi ? Que Marine Le Pen, ou le FN, ou les deux, loin de susciter une réaction de barrage hostile, ont maintenant un pouvoir de rassemblement électoral entre les deux tours d’une élection présidentielle non négligeable. C’est nouveau, c’est menaçant. Ce pouvoir est resté encore trop faible pour pouvoir faire élire la présidente du FN dès 2017, mais il est croissant. Cela peut laisser entendre que si le quinquennat d’Emmanuel Macron échouait, Marine Le Pen aurait un boulevard. Je rappelle en effet les données : Marine Le Pen a eu au premier tour en 2012 ce que son père a eu au second tour de 2002, en pourcentage des suffrages exprimés. On peut imaginer que ceux qui ont voté pour Marine Le Pen au second tour de 2017 pourraient voter pour elle dès le premier tour en 2022, si leurs motivations de vote restaient valables. Dans ce cas, cela signifierait qu’en 2022, Marine Le Pen pourrait s’appuyer sur une base électorale de 33,90% ou, plus plutôt, de 10,6 millions d’électeurs, ce qui, pour un premier tour, est très élevé (seuls De Gaulle, Georges Pompidou et François Mitterrand ont fait autant en pourcentage au premier tour).

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Je ne crois donc pas au concept de plafond de verre. Il n’y en a eu aucun depuis 2012. Au contraire, si l’on regarde précisément sur tout le territoire national, la situation est loin d’être homogène pour le second tour de l’élection présidentielle du 7 mai 2017. D’un côté, il y a eu les grandes villes qui ont voté à plus de 80% voire 90% pour Emmanuel Macron (un rapport très largement défavorable à l’extrême droite : 80%/20% voire 90%/10%), de l’autre côté, sur un territoire principalement rural ou rurbain, il y a eu un rapport de forces d’environ 50%/50%, ce qui a donné au niveau national un rapport de forces de 66%/34%. Cette capacité à rassembler hors des grandes villes donne au FN un potentiel de progression très élevé. Et une clef pour de futures démagogies.

Qu’en sera-t-il pour les élections législatives des 11 et 18 juin 2017 ?

On a pu voir aux élections législatives de juin 2012 que les deux seuls députés FN élus (Marion Maréchal-Le Pen et Gilbert Collard) l’ont été grâce au jeu des triangulaires et aucun candidat FN n’a réussi à réunir plus de 50% des suffrages exprimés (les deux cités ont réuni au second tour respectivement 42,1% et 42,8%). Cette incapacité à réunir une majorité absolue (ce qui n’empêche nullement l’élection de députés en raison de la possibilité de triangulaires voire quadrangulaires) a été la cause des échecs de toutes les élections législatives partielles entre 2012 et 2016. Pour la plupart (pas toutes), le candidat FN a pu se qualifier au second tour (souvent au détriment du candidat PS), mais a toujours été battu par son adversaire (souvent UMP/LR).

Néanmoins, il faut souligner que le candidat FN arrivé au second tour dans les élections partielles a pu rassembler énormément, passant souvent de 25% à 45% voire 48%, 49% des suffrages exprimés, en cas de duels au second tour. On est loin du "front républicain" qui plaçait le candidat FN en position de pestiféré. Au contraire, il est désormais capable de rassembler un grand nombre d’électeurs qui ne lui étaient pas acquis au premier tour, tant provenant de la droite parlementaire que de la gauche dure, selon l’étiquette de son adversaire.

Il sera donc très important d’observer les reports de voix du FN aux prochaines élections législatives, entre le premier et le second tour. En regardant le résultat de l’élection présidentielle, des dizaines de territoires correspondant à des circonscriptions législatives ont apporté une majorité absolue des suffrages exprimés à Marine Le Pen. C’est nouveau et cela donne un potentiel gigantesque.

Cette majorité se traduira-t-elle dans la réalité des urnes ? Ce n’est pas sûr, car traditionnellement, il y a une forte baisse de participation aux élections législatives consécutives à une élection présidentielle et seul, le camp qui a gagné l’élection présidentielle bénéficie d’une forte mobilisation électorale (donc ici La République En Marche). Gageons que les électeurs LR et UDI se mobiliseront également, soit parce qu’ils considèrent qu’avec l’échec de François Fillon, "on" leur a "volé" la victoire (mais une élection sert à cela, aucune élection ne doit jamais être considérée comme acquise), soit parce qu’ils se sentiront finalement dans le camp des vainqueurs, avec un gouvernement assez proche de leurs idées.

Le FN espère remporter une centaine de sièges aux élections législatives. Cela me paraît très optimiste. Même si le FN échouait lamentablement, avec très peu de gains en siège, il ne faudrait pas songer à l’enterrer trop vite. Que ce soit un effondrement dû au mode de scrutin ou à de profondes divisions sur la stratégie politique (clivage entre Marion Maréchal-Le Pen et Florian Philippot), le FN a toujours su se regénérer. Aujourd’hui, Marine Le Pen reste, malgré sa contre-performance télévisuelle du 3 mai 2017, une candidate qui a un pouvoir d’attraction encore très fort et elle le restera tant que le chômage et la pauvreté restent à des niveaux insupportables.

La réalité, c’est que le Président actuel devra absolument réussir ses réformes, réussir à redonner la fierté d’être français, la compréhension que tous forment un grand peuple et un grand pays qui est écouté dans le monde et qui permet à tous de prospérer. C’est évidemment plus facile à dire qu’à faire, d’autant plus que le pouvoir politique a de moins en moins de pouvoir, si ce n’est de régulation, face à des multinationales, qu’on devrait appeler transnationales, qui ont des chiffres d’affaire parfois plus élevés que le PIB de certains pays du monde.

Il est donc peu probable que la cote électorale de Marine Le Pen s’effondre à court terme, sauf accident, à moins que, comme le 3 mai 2017, soit mise à jour la réalité de cette probable future candidate, comme le disait le directeur du "Rivarol" (un journal qu’apprécie pourtant Papa Le Pen), à savoir : « Une gourgandine sans foi ni loi, sans doctrine, sans idéal. »


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (22 mai 2017)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
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