Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin, la gamine résistante
« Je fais partie d’une espèce en voie de disparition. Comme on est de moins en moins nombreux, il faut crier pour se faire entendre (…). Dans la Résistance, il n’y a pas de légende, seule existe la vérité historique, même si celle-ci peut être cruelle. » ("L’Est Républicain" du 28 octobre 2008).
Femme exceptionnelle que fut Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin. Ses obsèques ont eu lieu dans l’intimité familiale il y a juste un an, le 15 décembre 2016 à Nancy, et ses cendres ont été dispersées dans ses Vosges natales. Elle avait 95 ans. Née le 27 janvier 1921.
J’ai eu la grande chance de l’avoir souvent rencontrée à diverses occasions dans les années 1990, et même d’avoir eu chez elle, une après-midi, une longue conversation sur ce passé si héroïque qui l’a forgée définitivement. À cette époque, d’ailleurs, je n’avais pas l’impression qu’elle était beaucoup écoutée. Ses "histoires" n’intéressaient pas beaucoup de monde. J’en étais presque honteusement ravi, car j’appréciais beaucoup la discussion avec elle. Elle venait de se faire "virer" de l’équipe municipale (dirigée par le maire sortant André Rossinot) pour les élections municipales de mars 1989. Entre 1965 et 1989, elle était en effet adjointe au maire de Nancy et sa derrière attribution concernait les jumelages et les relations internationales.. Cette responsabilité avait un sens très fort pour elle.
Avoir 20 ans en l’an 1940, ou un peu moins, c’était un extraordinaire défi pour tous ces jeunes Français. Il est impossible, lorsque l’on ne l’a pas vécu, de pouvoir dire ce qu’on aurait fait à leur place. Résister ? Comme c’est facile de le dire maintenant ! La question se tord quand on connaît l’issue de la guerre. Mais à l’époque ?
Elle, Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin, jeune étudiante de la faculté de droit de Nancy (elle est devenue par la suite avocate, pendant cinquante-deux ans, et même bâtonnière de Nancy, la première femme bâtonnier à Nancy), dans sa fougue, n’a pas beaucoup hésité. Elle-même était déjà "rebelle" et "insoumise".
Dans sa faculté, ses amis et elle ont rejeté la défaite de la France : « À l’époque, nous étions extrêmement patriotes, nos proches avaient déjà vécu la Première Guerre mondiale et le traumatisme était encore bien ancré. Beaucoup avaient connu l’horreur et perdu des membres de leur famille. Entrer dans la Résistance constituait alors un espoir de pouvoir libérer notre pays du joug allemand. » (Interview du 7 octobre 2010 au site Jecrispouvous.com ; les autres citations sans autre précision proviennent de ce même entretien).
En juin 1940, le petit groupe d’étudiants chahutaient ceux de leurs professeurs notoirement collaborateurs et faisaient passer aux nazis des pamphlets contre Hitler. Certains ont échoué à aller en Angleterre. L’appel de De Gaulle, qu’ils n’ont pas entendu directement, a été pour eux une "délivrance". Ils n’étaient pas seuls : « Imaginez que lorsque le Général De Gaulle a appelé les gens à se réunir pour résister, mon engagement fut évident et naturel. Je devais, moi aussi, agir pour mon pays. Nous étions persuadés que cette fois, ça allait bouger et que nous gagnerions la bataille. L’espoir était revenu. ».
À 19 ans, elle a donc répondu à l’appel de la Résistance de De Gaulle. Au départ, elle ne faisait "que" de la propagande contre les nazis et contre la collaboration (ce qui lui faisait risquer sa vie).
Et sa mère qui l’a élevée ? Voici la réaction : « Quand ma mère apprit ce que je faisais, elle eut peur pour moi et me mit en garde. Mais vous savez comme moi que les jeunes écoutent rarement leurs parents quand ils sont dans l’action. Alors, pour me protéger, maman m’envoya à Paris dans un foyer de jeunes filles (…). L’avantage est que les directrices du foyer nous soutenaient dans nos actions de résistance. J’étais donc à la faculté de droit de Paris tout en continuant mon activité de résistance. Je diffusais un journal en provenance de Londres (…), puis des photographies des tombes prises lors des obsèques des aviateurs alliés abattus dans la ciel de France. ». Son séjour à Paris se termina avec ses études en 1943.
Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin a envoyé une lettre à De Gaulle pour lui dire ce qu’elle ressentait en pleine action. Il me semble, d’après ce qu’elle m’a raconté, que la lettre a dû passer par le Brésil pour pouvoir être acheminée à Londres. Cette lettre encourageait les dirigeants de la France Libre à continuer à résister, à combattre. La lettre fut lue par Maurice Schumann, la fameuse voix de la France, au micro de la BBC le 15 août 1943. Mais elle avait adressé cette lettre avec son vrai nom et son adresse. Folie de jeunesse : si la lettre avait été interceptée par les nazis, il aurait suffi de la cueillir chez elle. La BBC a conservé une copie de la lettre : « [La BBC] m’en a adressé un exemplaire certifié conforme. Ils m’ont d’ailleurs exprimé la reconnaissance du peuple anglais pour le soutien que nous leur avions apporté. C’est une grande fierté pour moi. ».
En juin 1943, elle regagna Nancy et s’intégra dans un mouvement de résistance. Son nom de guerre : Amouna. Agente de liaison du réseau Brutus rattaché au Bureau central de renseignement et d’action (BCRA) de la France Libre à Londres. Elle a rempli de nombreuses missions de renseignements et d’espionnage. Elle a assuré de nombreuses liaisons entre Nancy et Paris d’où partait un avion pour Londres. Elle a notamment transmis aux Alliés le plan de localisation des mines dans la forêt de Haye, ce qui fut très utile lors de l’arrivée des troupes allées : « Ces renseignements ont d’ailleurs permis à la 35e division de la 3e armée américaine du 4 au 15 septembre [1944] de limiter largement les pertes dans son avancée vers Nancy et surtout d’éviter la destruction de la ville. ».
On se disait que, comme elle était une femme, les nazis se méfieraient peu d’elle : « Bien entendu, je ne savais jamais quelles étaient les informations que je devais transmettre. Mes chefs m’avaient dit de ne jamais camoufler ce que je transportais. Alors je me déplaçais toujours avec une enveloppe kraft sous le bras. C’est vrai, qui aurait pu soupçonner une jeune fille comme moi ? Je prenais des risques, c’est certain, mais ma jeunesse m’empêchait de réaliser que je me mettais en danger à chacune de mes missions. ».
Ses voyages entre Nancy et Paris se faisaient en train : « Le trajet Nancy-Paris devenait souvent un réel calvaire. Je me souviens d’une fois où je me suis retrouvée avec un couple de Nancy. Les avions ennemis nous survolaient, le train était rempli d’Allemands et nous avions pour compagnes de voyage des vaches. Elles furent d’ailleurs de bonnes alliées, car forte de mes expériences à la ferme dans les Vosges, je savais traire une vache et nous avions donc bénéficié du plaisir de boire du lait pendant le voyage vers Paris. Combien de fois aussi ai-je dû dormir dans des fossés, car les trains ne roulaient pas, ou il était trop dangereux de les emprunter. ».
Nancy a attendu une quinzaine de jours avant d’être libéré. Les nazis étant pris en tenaille le 14 septembre 1944, ils sont partis en faisant exploser les ponts de la Meurthe et du canal. Alors chargée d’informer les Alliés de la localisation des troupes allemandes, Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin raconta à l’hebdomadaire "Le Point" le 16 septembre 2004 : « Je me souviens être allée à Saint-Max pour porter un courrier [Saint-Max et Nancy sont séparés par le canal et la Meurthe]. Devant moi, un résistant se fait arrêter par les Allemands. J’abandonne mon vélo, repasse le pont et rejoins Nancy à pied avec une belle frousse. J’entends alors derrière moi un grand fracas. Le pont venait de sauter ! ». Quand les chars américains arrivèrent Place Stanislas à Nancy le matin du 15 septembre 1944, malgré des tirs isolés, tout le monde était fou de joie, elle aussi : « Je suis sortie avec une robe bleue, un corsage blanc et un chapeau rouge. » (16 septembre 2004). Des bombardements ont cependant encore continué à détruire des immeubles jusqu’à la fin d’octobre 1944.
Elle raconta ainsi sa rencontre "historique" : « Le 25 septembre 1944, le Général De Gaulle est venu à Nancy, accompagné de Maurice Schumann (…). Mes amis et moi étions restés à l’écart de cette fête. Nous célébrions la Libération entre nous. Nous ne voulions pas aller Place Stanislas de peur d’y retrouver la même foule que lors de la venue de Pétain. Mais la tranquillité n’allait pas durer. En effet, quelqu’un vint me chercher, me signifiant que Maurice souhaitait ma présence Place Stanislas. Quand je fus avec lui, il me prit dans ses bras et me dit : "Ah ! Voilà donc celle qui a écrit la lettre au Général !". C’était ma première rencontre avec Maurice qui deviendra, par la suite, un grand ami. Il fut mon témoin de mariage et aussi le parrain de mon fils Jean-Luc. ».
Après la libération de Nancy, comme elle était juriste, le Ministère de la Justice lui confia les enquêtes de collaboration en Meurthe-et-Moselle et dans les Vosges : « Je consultais les dossiers, qui contenaient les preuves de collaboration, et je donnais mon avis, celui-ci n’étant bien entendu que consultatif. Vous savez, beaucoup de prétendus collaborateurs ne l’étaient pas, ces dossiers étant hélas parfois des prétextes de règlement de comptes. Je n’appréciais pas trop ce travail, justement à cause des injustices qu’il pouvait engendrer. ».
Mais la guerre n’était pas encore finie : « Je voulais de l’action. Je me suis donc engagée dans la 1e armée française, que j’ai rejointe à Colmar. Nous sommes entrés en Allemagne par un pont de péniches. ». Elle a fini lieutenant. Elle avait envisagé d’aller suivre les troupes françaises en Indochine, mais elle fut affectée au Ministère de la Guerre, à Paris : « J’étais réellement déçue, je voulais plus que tout être sur le terrain. Du coup, j’ai abandonné l’armée et je suis retournée à mon premier amour, le droit. J’ai donc repris ma carrière d’avocate. J’ai prêté serment à la cour d’appel de Nancy le 17 novembre 1943, et jusque 1995, j’ai exercé en qualité d’avocate. ».
On comprend pourquoi elle était si attachée à son poste électif sur le jumelage (de 1977 à 1989). Parce qu’après la guerre, elle est devenue une promotrice de l’amitié franco-allemande et de la construction européenne : « [Les jeunes] ont beaucoup plus de facilité que nous à l’époque de voyager, rencontrer les populations des pays voisins, c’est une chance. Pourtant, je pense que l’Europe et ses enjeux sont mal expliqués aux jeunes. Au-delà de l’aspect politique, on oublie un peu de parler du rassemblement humain que provoque la réunion de ces pays. Et je trouve cela dommage, nos jeunes restent souvent sur des a priori dictés par les choses qu’ils apprennent, alors que l’union des peuples devraient être considérée comme une véritable richesse. ».
Le souvenir des atrocités de la guerre s’estompe avec le temps et avec la disparition des survivants, la construction européenne paraît moins évidente parce que la paix est plus évidente. Elle n’est pourtant pas plus pérenne qu’en 1919. Le 12 juin 1981, Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin a d’ailleurs reçu la médaille d’honneur de la ville de Karlsruhe. Elle a aussi contribué au jumelage de Nancy avec Lublin, en Pologne, et Kiryat Shémona, en Israël.
Ses convictions, c’était la démocratie chrétienne. Après avoir redémarré sa vie professionnelle (très réussie, puisqu’elle a été bâtonnière), Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin, après ce qu’elle a vécu, ne pouvait pas ne pas s’engager politiquement. Ce fut donc naturellement au sein du MRP (Mouvement républicain populaire), parti des résistants, fondé à la Libération par Georges Bidault et Maurice Schumann et l’un des principaux partis de gouvernement sous la IVe République.
Aux élections municipales de mars 1959, Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin fut élue conseillère municipale de Nancy, chargée des questions sociales. Aux élections législatives de novembre 1962, elle fut candidate au poste de suppléante du député sortant de Nancy Est, Roger Devemy, un négociant en matériaux, avec l’investiture du MRP et le soutien des indépendants et paysans. Il ne fut cependant pas réélu. Pour l’élection présidentielle de décembre 1965, elle fut la représentante légale du candidat MRP Jean Lecanuet en Meurthe-et-Moselle. Entre temps, elle s’était fait élire adjointe au maire de Nancy en mars 1965, chargée des écoles (et elle fut réélue à ce poste en mars 1971, mars 1977 et mars 1983). Aux élections législatives de mars 1967, elle fut candidate suppléante aux côtés de Richard Pouille, maire de Vandœuvre-lès-Nancy, la deuxième ville du département, futur sénateur et futur président du district de Nancy, soutenu par le Cendre démocrate, mais il n’a pas été élu. Pour l’élection présidentielle de juin 1969, elle fut l’animatrice départementale de la campagne du Président du Sénat Alain Poher.
Aux élections législatives de mars1973, elle s’est présentée elle-même avec le soutien du Centre démocrate et l’investiture du Mouvement des réformateur. Sa candidature fut ainsi annoncée : « Pour sa fidélité à ses convictions, pour sa continuité dans l'action, pour sa compétence dans le travail pour son désintéressement au service de tous pour sa persévérance à faire triompher la morale politique du Centre démocrate, le comité directeur du Centre démocrate de Meurthe-et-Moselle, en octobre 1972, après consultation, à l'unanimité, a demandé à Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin de soutenir devant les électeurs le programme du Mouvement réformateur. ». Dans ce programme, il y a notamment :
- « Pour une assemblée régionale élue au suffrage universel ».
- « Pour un Parlement Européen élu au suffrage universel, doté d'un pouvoir réel. ».
- « Pour la constitution d'une monnaie européenne ».
- « Pour moraliser la vie publique ».
C'était le programme des élections législatives de mars 1973, je le rappelle !
Malgré cette vision très anticipatrice de la vie démocratique, elle ne fut pas élue.
Entre 1965 et le début des années 1980, Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin a eu beaucoup de responsabilités politiques dans le cadre départemental. En novembre 1971, elle représenta la fédération de Meurthe-et-Moselle du Centre démocrate lors de la convention nationale du Centre démocrate à Nantes qui a abouti à la fondation du Mouvement des réformateurs (avec les radicaux de JJSS).
Après sa longue et brillante carrière d’avocate, elle a consacré sa retraite à témoigner de sa vie de résistante, dans les écoles et dans les associations : « La jeunesse représente l’avenir. Intéressante, pleine d’entrain, un brin révolutionnaire, tout ce qui est nécessaire pour avancer. Je pense qu’il est essentiel de se rapprocher d’eux, d’échanger avec eux, les écouter et surtout les comprendre. Les anciens ont beaucoup de choses à leur transmettre et je les sens très réceptifs. Je suis toujours heureuse au contact des jeunes. ». Elle a été très longtemps présidente de Lorraine-Résistance et était encore très active lors de l’assemblée générale du 9 juin 2013 à l’hôtel Arcole d’Houdemont.
Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin a reçu très tardivement la Légion d’honneur, car elle ne l’avait jamais demandée. Elle a été faite chevalier de la Légion d’honneur le 6 septembre 1995. Je me souviens d’avoir assisté à sa remise de médaille dans le salon d’honneur de l’Hôtel de Ville de Nancy. C’était Maurice Schumann, quelques années avant sa mort, qui lui épingla la médaille en rappelant que cette « gamine intrépide » n’avait pas froid aux yeux. Ce n’était pas la médaille qui lui était destinée que l’ancien ministre lui a accrochée : cette Légion d’honneur lui avait été attribuée par le Ministre de la Justice, mais cela n’avait pas beaucoup de sens pour une ancienne résistante. Alors Maurice Schumann lui épingla sa propre médaille, qu’il avait obtenue à titre militaire, la seule qui valût pour les combattants. Très forte émotion dans la salle. Ce fut plus tard le Président Jacques Chirac lui-même qui lui a remis les insignes d’officier de la Légion d’honneur, attribuée le 14 juillet 2006, en la qualifiant de « grande dame ».
Parmi ses autres distinctions françaises et étrangères, on peut citer : officier de l’ordre national du Mérite, dont la médaille fut remise par Xavier de Villepin (le père de Dominique de Villepin), croix de guerre 1939-1945 avec citation (étoile de bronze), croix du combattant volontaire et du combattant volontaire dans la Résistance, médaille de la France libérée, chevalier des Palmes académiques, médaille d’or de la ville de Nancy, médaille d’argent de la Fédération nationale des anciens mutilés combattants et victimes de guerre, officier du Mérite de l’Allemagne fédérale et médaille d’or de l’American Legion.
Elle fut dans de plusieurs associations d’anciens combattants ou d’anciens résistants. Elle fut membre du comité d’honneur de l’Association France-Israël aux côtés notamment de Maurice Faure, Loïc Bouvard, Pierre-Gilles de Gennes, Emmanuel Le Roy Ladurie, Lucien Neuwirth, Christian Poncelet, Jacqueline de Romilly, Louis Jung, Jean Seitlinger, Jean Ferniot, Charles Napoléon, Joseph Sitruk, Jean-Marie Rausch, etc.
Lors d’une des nombreuses assemblées générales de Lorraine Résistance qu’elle présidait, Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin, avec son excitation intellectuelle habituelle, confia à "L’Est Républicain" du 28 octobre 2008 qu’elle était en train de rédiger ses mémoires qui seraient décapantes : « Mais j’attendrai un peu pour les publier car, si cela devait faire du bruit dans le Landerneau, je serais là-haut à ce moment-là ! ».
Un soir autour d’un pot dans un café nancéien, cette amoureuse de la vie me cita, les yeux pétillants, un extrait des fameuses "Nourritures terrestres" (1897) d’André Gide, un message qui me resta ancré profondément : « Il y a d’admirables préparatifs au sommeil ; il y a d’admirables réveils ; mais il n’y a pas d’admirables sommeils, et je n’aime le rêve que tant que je le crois réalité. Car le plus beau sommeil ne vaut pas le moment où l’on se réveille. ». Sa devise personnelle était : « Le courage, c’est d’aimer la vie, mais de regarder la mort avec calme. ». Le calme est arrivé depuis un an…
« Si mon vêtement dénude autrui, j’irai nu.
La fleur ne vaut pour moi que comme une promesse de fruit.
Ne souhaite pas, Nathanaël, trouver Dieu ailleurs que partout.
Que ta vision soit à chaque instant nouvelle.
Le sage est celui qui s’étonne de tout.
Que l’importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée. ».
(André Gide, dans "Nourritures terrestres")
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (15 décembre 2017)
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Pour aller plus loin :
Général Leclerc.
Général De Gaulle.
Maurice Schumann.
Marie-Jeanne Bleuzet-Julbin.
Miss Corny.
Marguerite Yourcenar.
Simone Veil.
Marie Curie.
Paula Modersohn-Becker.
Germaine Tillion.
Sœur Emmanuelle.
Mère Teresa.
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Jacqueline de Romilly.
Simone Weil.
Hannah Arendt.
Anna Politkovskaia.
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Édith Piaf.
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Grace Kelly.
Alice Sapritch.
Christina Grimmie.
Monique Pelletier.
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