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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
28 juillet 2018

Bismarck, le premier empereur

« Le seul principe fondateur sain pour un grand État, à la grande différence d’un petit État, est l’égoïsme d’État, et non le romantisme. Il n’est pas digne d’un grand État de se quereller pour quelque chose qui n’entre pas dans ses propres intérêts. » (1849).


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Il y a cent vingt ans, le 30 juillet 1898, le vieil ancien premier Chancelier allemand Otto von Bismarck est mort à l’âge de 83 ans (il est né le 1er avril 1815). Géant de l’Allemagne, ne serait-ce que parce qu’avant lui, il n’y avait pas d’Allemagne, État donc très récent, il fait partie des quelques grands chanceliers qui ont émaillé l’histoire allemande : Otto von Bismarck, le chancelier de l’unification allemande, Helmut Kohl, le chancelier de la réunification allemande, Konrad Adenauer, la chancelière de l’Allemagne européenne, Angela Merkel, la chancelière de l’Allemagne de la globalisation… et je n’ai pas osé ajouter dans cette liste, parce qu’on ne peut que le traiter à part, Adolf Hitler, le chancelier de l’Europe allemande.

Pour l’enfant de Lorraine que j’étais (et malgré mon quart de sang allemand), Bismarck a toujours été un horrible barbare portant le terrible casque à pointe des Prussiens. J’avais encore le témoignage direct de mon arrière-grand-mère qui me parlait de la "guerre de 70" comme d’autres, beaucoup plus jeunes, pourraient parler de la "guerre de 40".

C’était pourtant déjà un imaginaire pour elle. Dans nos chronologies respectives, sur l’échelle du temps, la guerre de 1870 correspondrait, pour elle, peut-être à la guerre d’Indochine pour moi. Un événement récent et lointain à la fois. L’Allemand, doté de tous les méchants noms que je ne veux pas reproduire ici car ce n’est heureusement plus l’état d’esprit, était l’ennemi, le mauvais, le méchant et surtout, celui qui a annexé l’Alsace et la Moselle. Entre 1870 et 1919, c’est-à-dire pendant presque deux générations, la Lorraine restante et plus généralement, tout le pays, débordaient d’un sentiment de revanche. Autant que l’antisémitisme, le sentiment de revanche a sans doute été l’une des causes très importantes du développement de l’affaire Dreyfus.

Du reste, cet esprit anti-bismarckien fut aussi vif que le patriotisme en France pendant cette longue période du début de la Troisième République, dont l’homme marquant, d’ailleurs, Georges Clemenceau, à la physionomie finalement pas si éloignée de celle de Bismarck, lâchait à son sujet : « Ce vieillard couvert de sang, cette bête sauvage qui tuait pour tuer. Un homme sans faiblesse, sans idéal, sans rêve… ». C’était très exagéré même si Bismarck lui-même cherchait parfois à impressionner ses adversaires : « Les grandes questions de notre temps ne se décideront pas par des discours et des votes à la  majorité, mais par le fer et le sang. » (Discours du 30 septembre 1862 lorsqu’il arriva au pouvoir, peut-être mal compris à l’époque, voir plus bas le contexte).

C’est d’ailleurs intéressant de voir l’image de Bismarck auprès des Allemands eux-mêmes : avant la Seconde Guerre mondiale, il avait une belle réputation, l’homme de l’unification allemande dont les nationalistes allemands se sont emparé du prestige. Même sous la République de Weimar, il restait populaire avec une certaine nostalgie de l’empire et de la monarchie. Après la Seconde Guerre mondiale, au contraire, il fut mal perçu par les dirigeants allemands, estimant qu’il avait raté d’installer une démocratie. Maintenant, le jugement est plus nuancé, dans un sens ou dans un autre.

Otto von Bismarck fut avant tout un homme d’État. Avec les rigueurs et les visions de l’homme d’État. Son apparence fait penser un peu à Clemenceau, ou, même, à Churchill. Il avait une idée précise de là où il voulait mener son peuple, les Allemands.

Par exemple, il ne voulait pas de conquête coloniale, ce qui a fait que, face aux Britanniques, aux Français, aux Néerlandais, aux Espagnols, aux Portugais, voire (dans une moindre mesure) aux Italiens, les Allemands se concentraient avant tout sur leur position en Europe. Bismarck ne voulait pas dissiper ses forces et craignait qu’au moindre "incident" colonial, la France cherchât à reprendre sa revanche : « Nous avons une flotte qui ne peut pas naviguer, et nous ne pouvons pas nous permettre d’avoir un point vulnérable dans quelque partie éloignée du monde, qui échoira dans l’escarcelle des Français dès que [la guerre] commencera. ». C’était d’ailleurs bien depuis l’Europe que la Première Guerre mondiale a surgi.

Autre exemple, Bismarck a toujours était favorable à l’amitié germano-turque : « L’amour des Turcs et des Allemands les uns pour les autres est si vieux, que jamais il ne sera brisé. ». Ces relations sont donc anciennes.

Comme beaucoup d’hommes d’État, Bismarck s’est amusé à formuler quelques phrases avisées qui sont restées dans la postérité. Par exemple, dans un discours en 1863 : « La politique n’est pas une science exacte. ». Ou encore : « Les lois, c’est comme les saucisses, il vaut mieux ne pas être là quand elles sont faites. ». Aussi : « La confiance est une plante délicate ; si elle est détruite une fois, elle ne repousse jamais. ». Autre réflexion intéressante : « Vous n’êtes tous que des idiots à croire pouvoir apprendre quelque chose de votre expérience. Je préfère personnellement apprendre des erreurs des autres, afin d’éviter d’en faire moi-même. ».

Après des études de droit, Bismarck était un jeune qui vivait avec légèreté, perdant un poste de fonctionnaire à Berlin parce qu’il préférait voyager et prendre des vacances, avoir des relations avec des femmes européennes (françaises, anglaises, etc.) et surtout, jouer au casino. Puis, il est devenu agriculteur avec son frère, récupérant les domaines de sa mère morte en 1839 et de son père mort en 1845, domaines qu’il a su bien rentabiliser.

C’était un "bon vivant", et son mariage en 1847 l’a socialement assagi parallèlement à son implantation dans les milieux conservateurs. Il soutenait la petite noblesse (propriétaires terriens) toujours en défiance face à la bureaucratie et à l’État central. L’objectif des conservateurs était en quelques sortes un retour à la féodalité.

Bismarck fut élu local quand il s’occupait de son exploitation agricole, puis fut élu au Parlement de Prusse en 1847. Il commença à se faire une réputation avec ses discours très conservateurs. Il se passionna pour son action politique et ne vivait plus que pour cela. Le roi de Prusse lui-même, Frédéric-Guillaume IV (1795-1861), fut mis au courant de ses talents politiques, mais son extrémisme l’inquiétait (il voulait une contre-révolution après les mouvements de mars 1848 et fut même battu aux élections), si bien que le roi refusa de le nommer ministre malgré ses attentes : « à utiliser seulement là où la baïonnette agit sans limite » ! Réélu en 1849, il s’installa avec sa famille à Berlin. À l’époque, il prit beaucoup d’influence sur le roi, et soutenait prioritairement la puissance prussienne sur l’unification allemande (il avait peur que l’Allemagne mangeât la Prusse).

Le 6 septembre 1849, il évolua vers des positions plus modérées (jusqu’alors, il était ultraconservateur) et son charisme l’aida à se retrouver dans la responsabilité de rédiger une constitution allemande à Erfurt (mais cela échoua). Il s’éloigna de ses amis conservateurs (très décentralisateurs) en promouvant à la fois le pragmatisme et sa nouvelle foi en un État fort et centralisé.

Nommé diplomate à Francfort le 18 août 1851 par le roi, Bismarck prit une importance considérable dans la diplomatie prussienne et défendit la puissance prussienne notamment face à l’Autriche. Nommé en janvier 1859 à Saint-Pétersbourg, Bismarck a accru son réseau international (notamment auprès du tsar) et s’est révélé dans la crise constitutionnelle en Prusse en 1862.

Cette crise est survenue après l’incapacité à cause d’une congestion cérébrale (en 1858) puis la mort (le 2 janvier 1861) du roi de Prusse Frédéric-Guillaume IV sans postérité. Son frère, Guillaume Ier (1797-1888), gendre de la reine Victoria, lui succéda et souhaita, avec son Ministre de la Guerre, le général Albrecht von Roon (1803-1879), réformer profondément l’armée prussienne, devenue trop faible par rapport à l’armée française. Or, à partir de 1858, les libéraux progressistes ont pris plus d’importance sur les conservateurs au Parlement prussien (en décembre 1861, ils représentaient plus de la majorité des sièges), si bien qu’il y a eu une confrontation institutionnelle entre le roi et son gouvernement d’une part, et la majorité parlementaire d’autre part. Après une dissolution le 11 mars 1862, les libéraux se sont encore renforcés.

Sur le point d’abdiquer en faveur de son fils, le futur Frédéric III, jugé libéral, le roi Guillaume Ier décida, sur recommandation d’Albrecht von Roon, de confier le pouvoir à Bismarck en septembre 1862, après l’avoir d’abord éloigné en avril 1862 à Paris (Bismarck était alors connu pour vouloir faire une alliance avec la France). Bismarck résolut le conflit entre l’exécutif et le législatif en expliquant que rien n’était indiqué dans la Constitution dans un tel cas, et qu’il revenait donc au roi, détendeur de la force armée, d’arbitrer entre les libéraux (contre la réforme de l’armée) et les conservateurs (pour renforcer l’armée prussienne).

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Le discours exact de Bismarck sur le fer et le sang, le 30 septembre 1862 devant la commission du budget de la Chambre des représentants (le conflit était aussi budgétaire, puisqu’il concernait le budget militaire), fut : « L’Allemagne n’admire pas le libéralisme prussien, mais sa puissance ; la Bavière, le Wurtemberg, le Pays de Bade peuvent bien laisser le libéralisme se développer, ils n’obtiendront pourtant pas le rôle de la Prusse ; la Prusse doit rassembler sa force, faire bloc et attendre le moment favorable, qu’elle a déjà manqué plusieurs fois dans le passé ; les frontières du Congrès de Vienne ne sont pas favorables à un fonctionnement sain de l’État. Ce n’est pas par les discours et les votes à la majorité que les grandes questions de notre temps seront décidées, cela fut la grande erreur de 1848 et 1849 [le printemps des peuples], mais par le fer et le sang. ».

Le comte fut donc avant tout un homme d’État prussien. En effet, Bismarck fut Ministre-Président de Prusse (équivalent de chef du gouvernement) du 22 septembre 1862 au 20 mars 1890 (sauf entre le 1er janvier 1873 et le 9 novembre 1873 où la Prusse fut dirigée par Albrecht von Roon) tout en cumulant les fonctions de Ministre prussien des Affaires étrangères. Pendant plus d’un quart de siècle, il s’est imposé comme l’incarnation de la politique prussienne puis allemande.

S’imposant face au roi qui lui faisait totalement confiance et qu’il isola, Bismarck dirigea la diplomatie prussienne et le gouvernement prussien d’une manière très autoritaire, réussissant à intimider tant ses opposants politiques que la presse. Homme d’État, assurément, au même titre que Clemenceau ou Churchill, cités plus haut, car son seul objectif était l’intérêt de l’État prussien puis, plus tard, allemand.

Pourrait-on comparer Bismarck à Donald Trump ? L’idée pourrait paraître loufoque, mais pas autant que cela. Au pouvoir, Bismarck a rejeté toute idéologie et n’a agi que selon les intérêts de la Prusse. La grande différence avec Trump, c’est que Bismarck n’agit pas "à son compte", il a gouverné selon la raison d’État tandis que Trump ne semble gouverner que selon des considérations purement commerciales.

En 1864, la Prusse et l’Autriche menèrent la guerre contre le Danemark. Puis l’Autriche déclara la guerre à la Prusse. Grâce à la victoire à Sadowa le 3 juillet 1866, où il vainquit l’Autriche, le royaume de Prusse s’est renforcé avec de nouvelles annexions (les États qui avaient soutenu l’Autriche). Alors que Bismarck n’était pas immédiatement convaincu par l’intérêt d’une unification allemande, il le fut quand il a compris que cette unification se ferait au bénéfice de la Prusse. Ainsi, le 8 août 1866, il créa la Confédération de l’Allemagne du Nord ainsi qu’une alliance avec les États de l’Allemagne du Sud sans y inclure l’Autriche (alors que cette dernière appartenait à l’ancienne Confédération germanique issue du Congrès de Vienne). Ce fut pour ménager (inutilement) Napoléon III que Bismarck laissa les États de l’Allemagne du Sud (notamment la Bavière) hors de la nouvelle Confédération.

La Constitution de cette Confédération a été adoptée le 16 avril 1867 et taillée pour Bismarck. Elle entra en vigueur le 1er juillet 1867. Le roi de Prusse était officiellement le Président de la Confédération, chargé notamment de nommer un Chancelier confédéral qui ne pouvait être que… Bismarck, en fonction du 1er juillet 1867 au 21 mars 1871 (cumulant avec ses fonctions de Ministre-Président de Prusse).

Après la déconfiture française et le désastre de Sedan (l’empereur des Français prisonnier des Allemands), Bismarck acheva l’œuvre d’unification allemande sous l’égide prussienne le 18 janvier 1871 avec la proclamation de l’Empire allemand dans la Galerie des glaces du château de Versailles. À la demande du roi Louis II de Bavière, bien que réticent à cette idée, le roi de Prusse Guillaume Ier fut proclamé empereur du nouvel État. Le nouvel empereur aurait préféré préserver la puissance de la Prusse, d’autant plus que l’idée impériale était plutôt véhiculée par les libéraux. On peut mieux comprendre la grande part d’autonomie des Länder par rapport à l’État central de l’actuelle République fédérale d’Allemagne car l’Allemagne n’a jamais été qu’un État-nation composé de dizaines de mini-États. Bismarck fut nommé Chancelier du nouvel empire le 21 mars 1871, cumulant avec ses fonctions prussiennes et aussi avec le poste de Président du Bundesrat, l’équivalent du Sénat. Le caractère et la puissance de Bismarck pouvaient se deviner devant cette réflexion de Guillaume Ier lui-même : « Ce n’est pas simple d’être empereur sous un tel chancelier. ».

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Bismarck a eu une forte influence dans la guerre franco-prussienne de 1870 et a fait le siège de la capitale, Paris. En janvier 1871, il imposa au gouvernement provisoire de la République française d’organiser des élections législatives (il ne lui donna que trois semaines, elles ont eu lieu le 8 février 1871), afin d’avoir un interlocuteur légitime qui fût mandaté à négocier puis signer un traité de paix (le Traité de Francfort signé le 10 mai 1871). Adolphe Thiers fut élu chef du pouvoir exécutif le 16 février 1871 par les nouveaux députés réunis à Bordeaux. Ce traité a entériné l’annexion de l’Alsace-Moselle à l’empire allemand ainsi qu’une dette de guerre très élevée.

Cette victoire sur la France et la confirmation d’une "Grande Allemagne" ont été les plus grandes gloires de Bismarck qui fut anobli par l’empereur avec le titre de Prince avec plusieurs terres, le propulsant parmi les plus grands propriétaires terriens de l’empire (et par la même occasion, parmi les hommes les plus riches de l’Allemagne).

En 1872, Bismarck a voulu imposer une politique proche des nationaux-libéraux (progressistes), ce qui l’a opposé aux conservateurs qui y ont vu un coup d’État. Bismarck démissionna de son poste prussien le 1er janvier 1873 et laissa gouverner Albrecht von Roon mais il fut rapidement rappelé au pouvoir (qu’il n’avait pas vraiment quitté comme Chancelier impérial).

Dans les années 1880, Bismarck tenta de faire barrage aux nouveaux mouvements socialistes en mettant en place une sorte de socialisme d’État, avec une assurance sociale, invalidité et retraite. Sa politique n’a finalement trompé personne. Il avait déjà tenté de s’allier avec les sociaux-démocrates en 1863 sans succès.

Le pouvoir de Bismarck s’amplifia encore à la suite des élections législatives du 21 février 1887 qui lui ont permis d’avoir enfin une majorité inespérée dans les deux chambres. Au Reichstag, la coalition qu’il a menée a plus que la majorité absolue des sièges, 122 sièges pour les conservateurs et 97 sièges pour les nationaux-libéraux sur 397 sièges au total, tandis que l’opposition est surtout occupée par le Zentrum (mouvement catholique) avec 98 sièges. Bismarck avait même humilié le Zentrum lorsqu’il a cherché à négocier directement avec le nouveau pape Léon XIII après la colère des catholiques allemands contre le mariage civil qu’il avait institué.

À la mort de l’empereur Guillaume Ier à quelques jours de son 91e anniversaire, le 9 mars 1888, son fils aîné Frédéric III (1831-1888) lui succéda, mais lui survécut seulement de quelques semaines, mort le 15 juin 1888. Ce fut son propre fils qui lui succéda, le fameux Guillaume II (1859-1941), le dernier empereur allemand, l’un des nombreux petits-fils de la reine Victoria.

L’une des premières mesures importantes que le nouvel empereur a pris le 18 mars 1890, ce fut de renvoyer Bismarck dont l’influence et la puissance n’étaient plus compatibles avec un empereur qui voulait lui-même gouverner. Et leur caractère également était incompatible. Lorsqu’il est arrivé au pouvoir, Guillaume II s’est dit : « Je laisse au vieux six mois pour reprendre haleine, ensuite, je gouvernerai moi-même. ». Et comme des rumeurs laissaient entendre que Bismarck voulait recommander son propre fils pour lui succéder, le nouvel empereur confia à un compagnon de chasse : « Il s’agit de la question suivante : dynastie Hohenzollern ou dynastie Bismarck ? ».

En repartant à la charge législative contre les socialistes en janvier 1890, il allait provoquer un conflit politique majeur dont ne voulait pas le nouvel empereur. Lors de du renvoi du vieux chancelier, toute la classe politique fut soulagée ainsi que la presse, au point que le romancier Theodor Fontane (1819-1898) ne cacha pas sa joie : « C’est un bonheur que nous en soyons débarrassé. Il n’était plus, à proprement parler, qu’un gouverneur de la routine, faisait ce qu’il voulait et demandait toujours plus de dévotion à son égard. Sa grandeur est derrière lui. ». Son successeur fut un militaire (un général) qui n’avait aucune expérience politique, un bon profil pour laisser une grande marge de manœuvre à Guillaume II.

Dans sa retraite, Bismarck s’est permis d’intervenir parfois dans le débat politique, de rédiger ses mémoires et même de faire un voyage triomphal à Vienne. L’empereur Guillaume II tenta de réchauffer ses relations avec l’ancien chancelier devenu populaire. Veuf et malade pendant plusieurs années, Bismarck a quitté ce monde après avoir soigneusement esquissé les traits de sa postérité. Unificateur de l’Allemagne, il était pourtant Prussien, un Prussien qui a fossoyé la Prusse.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (28 juillet 2018)
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Pour aller plus loin :
Bismarck.
Congrès de Vienne.
Sarajevo.
Napoléon III.
L’empereur Maximilien.
Adolphe Thiers.
Léon Gambetta.
Victor Hugo.
Georges Clemenceau.
Jean Jaurès.
Benjamin Constant.
Angela Merkel.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20180730-bismarck.html

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