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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
3 septembre 2020

Roselyne Bachelot, la culture gaie

« Les boursouflures d’ego et les mesquineries de toutes sortes sont malheureusement inévitables dans la vie politique et trouvent en période de campagne leur point culminant, chacun voulant graviter dans l’orbite du candidat. » (Roselyne Bachelot, 16 juin 2012).



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Dans la matinale de France Inter le 26 août 2020, le Premier Ministre Jean Castex a annoncé que 2 milliards d’euros, sur les 100 milliards d’euros au total du plan de relance, vont être affectés à la culture. 2% du budget de la nation : ce n’est pas tout à fait cela, c’est juste pour le plan de relance, mais c’est un montant exceptionnel, qu’aucun ministre de la culture, depuis des décennies, n’avait jamais atteint. Ces. 2%, Roselyne Bachelot l’a obtenu en quelques semaines après son arrivée place de Valois. Il y a des raisons de doper particulièrement les métiers de la culture : avec les métiers du tourisme (dont restauration et hôtellerie), les métiers de la culture sont les plus touchés par la crise sanitaire, avec des situations sociales particulièrement dramatiques pour de nombreuses personnes du secteur.

Roselyne Bachelot à la Culture, ce fut "la" surprise de la composition du nouveau gouvernement, enfin, l’une des deux surprises, puisque celle de maître Éric Dupond-Moretti à la Justice était, elle aussi, improbable. Même si ce choix, finalement, m’a peu étonné. Elle était taillée pour la Culture.

Personnellement, je me réjouis à plus d’un titre de la nomination de Roselyne Bachelot à la Culture, le 6 juillet 2020. Elle a su sa nomination dès le 3 juillet au soir, c’est-à-dire, seulement quelques heures après la démission du Premier Ministre Édouard Philippe. Avec elle, pas de tergiversations, hésitations, retours en arrière, la décision de la nommer a été rapide, et tout aussi rapide fut sa passation de pouvoirs, dès le soir de sa nomination officielle, avec le "pauvre" Franck Riester, également ex-UMP, qui n’a pas réussi à s’imposer dans ce ministère, pourtant fin connaisseur des questions sur l’audiovisuel public (il a été relégué au commerce extérieur, enfin, au rayonnement extérieur).

Elle ne se prend pas au sérieux, elle est insaisissable. Son point fort, effectivement, est sa personnalité, une personnalité incroyable, incroyablement joyeuse (elle rigole toujours, elle sait prendre la vie pour la vivre), et surtout, incroyablement indépendante. Indépendante, et même, incontrôlable : on n’arrête plus Roselyne ! Elle a maintenant 73 ans, sans doute le seul vrai handicap de la dame (c’est quand même non négligeable), mais semble avoir plus d’énergie que des ministriaux à peine quadragénaires ! Son électron-librisme fait sa force et sa réputation : avec elle, pas de langue de bois, et même, plutôt une "langue de p…", pour prendre le langage de Canal plus (de l’époque Philippe Gildas, Antoine de Caunes et José Garcia).

La phrase citée en tête d’article a été écrite pour la campagne présidentielle de 2012, celle de Nicolas Sarkozy. Et l’ancienne (et future) ministre l’a fait suivre d’un exemple plutôt cruel pour l’un des protagonistes : « Jean-François Copé en donnera un exemple comique en montant prestement sur la tribune au moment de l’ovation vibrante qui salue le discours de François Fillon, faisant ainsi croire que ces applaudissements s’adressaient à lui. ».

En revanche, pour la campagne présidentielle de 2017, c’était un peu différent, car tous les hiérarques de LR ont préféré au contraire prendre leur distance avec leur candidat François Fillon, en raison de "l’affaire". Roselyne Bachelot, elle, avait soutenu François Fillon lors de la primaire LR en novembre 2016, tout comme lors de l’élection à la présidence de l’UMP en novembre 2012, par solidarité régionale, elle était une élue des Pays de la Loire, comme l’ancien Premier Ministre.

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Et non seulement Roselyne Bachelot a des fidélités régionales, mais elle a aussi des fidélités familiales. Après tout, elle fut à ses débuts la fille de son père, Jean Narquin, éminent dentiste, ancien résistant et député RPR dont elle a "pris", à la suite, à l’âge de 41 ans, la circonscription à Angers en juin 1988 (elle fut constamment réélue jusqu’en 2012 ; elle a été aussi élue députée européenne de 2004 à 2007, après avoir quitté le gouvernement quelques mois auparavant). Mais ce serait aller un peu trop vite, avec sa trajectoire, de parler simplement d’héritière.

D’une part, Roselyne Bachelot s’est assuré une situation professionnelle en devenant pharmacienne. Ce n’est pas donné à tout le monde. Cela lui a conféré quelques compétences dans le domaine dans la santé, que ses futurs contempteurs n’ont pas (elle est sortie major de ses études doctorales, et a siégé au conseil d’administration du CHU d’Angers).

D’autre part, certes, elle fut la collaboratrice parlementaire de son père, mais elle a fait ses premières armes électorales sur son propre nom, elle a été élue conseillère générale du Maine-et-Loire dès mars 1982 (elle avait 35 ans), dans un canton d’Angers, élue jusqu’en 1988. Elle fut aussi conseillère régionale des Pays de la Loire de 1986 à 2007 (le conseil régional fut présidé notamment par Olivier Guichard puis François Fillon ; en 2010, on avait pensé à elle pour prendre la succession mais elle préférait rester ministre). Elle a tenté aussi de conquérir la mairie d’Angers en juin 1995 (son père avait tenté en mars 1983), tous les deux en vain, ils ont échoué.

Comme on le voit, notable de province, elle a fait une carrière politique très ordinaire au sein du parti gaulliste (RPR puis UMP). Elle était une jeune militante RPR, comme tant d’autres, et elle était tellement militante qu’elle a suivi un peu stupidement les consignes du RPR entre les deux tours de l’élection présidentielle de 1981, elle a voté pour François Mitterrand au lieu de Valéry Giscard d’Estaing, geste très politicien qu’elle a regretté plus tard. La maturité et l’indépendance politiques, c’est un chemin à parcourir dans l’existence. Certains n’y arrivent jamais.

En fait, l’indépendance, elle l’a prise assez rapidement. Dès le 11 décembre 1990, elle a repoussé les consignes de son groupe RPR et a voté la loi Évin, à savoir la loi n°91-31 du 10 janvier 1991 relative à la lutte contre le tabagisme et l’alcoolisme. Elle a récidivé en novembre 1998 en votant le PACS proposé par Lionel Jospin.

Son travail parlementaire très important s’est porté surtout sur les affaires sociales, domaine qu’elle connaît bien : sur l’exclusion, le handicap, la dépendance, la protection sociale, la bioéthique, la santé en général, etc. Si elle a manqué d’être ministre des gouvernements d’Alain Juppé entre 1995 et 1997, elle a pris cependant beaucoup plus d’importance politique au sein du RPR, ce qui rendait naturelle son entrée au gouvernement après la réélection de Jacques Chirac dont elle fut la porte-parole pendant la campagne présidentielle de 2002.

Roselyne Bachelot s’est fait beaucoup remarquer dans ses responsabilités ministérielles. Bien qu’incontrôlable, elle est cependant éprise du sens des responsabilités et a assumé excellemment ses fonctions de "femme d’État". Ni femme accentuant sa féminité dans une position de victime ou de séductrice, ni femme homme, mais peut-être que c’est le fait d’être femme qui lui a permis tant d’indépendance d’esprit et surtout, tant de tolérance par rapport à ceux qui ont dirigé les gouvernements auxquels elle a appartenu. On n’en veut pas à Roselyne parce que c’est elle.

Elle fut nommée Ministre de l’Écologie et du Développement durable du 6 mai 2002 au 31 mars 2004 dans les deux premiers gouvernements de Jean-Pierre Raffarin. Ce fut elle qui chapeauta la rédaction de la Charte de l’Environnement qui fut incluse dans la Constitution (loi constitutionnelle n°2005-205 du 1er mars 2005 relative à la Charte de l’Environnement) qui définit notamment trois principes : le principe de prévention, le principe de précaution et le principe pollueur-payeur. Ces trois principes sont déjà anciens mais ils n’étaient alors pas constitutionnels.

Le principe de précaution est sans doute le plus connu : « Lorsque la réalisation d’un dommage, bien qu’incertaine en l’état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l’environnement, les autorités publiques veilleront, par application du principe de précaution, et dans leurs domaines d’attribution, à la mise en œuvre de procédures d’évaluation des risques et à l’adoption de mesures provisoire et proportionnées afin de parer à la réalisation du dommage. ». Ce principe a été beaucoup critiqué, à l’instar de l’entrepreneur Mathieu Laine : « L’histoire de l’humanité a depuis toujours été guidée par cette logique de l’essai, de la tentative et de l’erreur sans cesse corrigée pour parvenir à la vérité. Le principe de précaution annihile cette dynamique et paralyse le progrès. » (2007). En fait, tout est une question d’application : il ne faut pas faire n’importe quoi, mais il faut pouvoir avancer. Ce principe a joué dans la crise sanitaire, en particulier avec l’hydroxychloroquine.

Après l’élection de Nicolas Sarkozy, Roselyne Bachelot fut nommée Ministre de la Santé et des Sports du 18 mai 2007 au 14 novembre 2010 puis Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale du 14 novembre 2010 au 16 mai 2012, dans les trois gouvernements de François Fillon dont la proximité politique n’était plus à découvrir.

À la Santé, Roselyne Bachelot s’est particulièrement affirmée comme une grande réformatrice, avec la création des ARS (agences régionales de santé) et le bouleversement de la carte hospitalière, mais son action la plus médiatisée fut les mesures qu’elle a prises pour lutter contre l’épidémie de grippe A(H1N1). Je ne reviendrai pas ici plus précisément sur le sujet (qui nécessite beaucoup de développement), si ce n’est qu’on lui a reproché d’avoir pris trop de précaution, notamment en achetant massivement des doses de vaccin contre ce virus (deux doses par personne) et en créant un stock d’environ 1,7 milliard de masques (chirurgicaux et FPP2) pour être prêt en cas de pandémie. Heureusement, l’épidémie a touché moins fortement que prévu. Au lieu de s’en réjouir, on a critiqué, phénomène hélas très français pour ne pas dire franchouillard.

Roselyne Bachelot a été traînée dans la boue sur le sujet pendant une décennie, et de manière particulièrement abjecte, infecte et injuste, car si elle n’avait pas pris ses responsabilités, on lui aurait reproché (à juste titre) qu’elle ne se souciait pas de la santé des Français. Bref, dans une telle affaire, elle a fait son devoir hors de toute pression médiatique pourtant forte, et son indépendance d’esprit et surtout, ses compétences dans le secteur de la santé ont été deux atouts dans ce dossier.

Le problème, ce fut que ses successeurs ont eu moins de courage qu’elle pour poursuivre cette politique de prévention et de préparation d’une éventuelle pandémie, notamment au cours du quinquennat de François Hollande, très léger en la matière. La pénurie de masques et l’absence du stock de masques en état de protéger ont montré, à l’hiver dernier, la pertinence a posteriori de la politique de santé publique menée par Roselyne Bachelot en 2009.

La pandémie du covid-19 a effectivement réhabilité Roselyne Bachelot et son sens de l’anticipation. Une pandémie était parmi la liste des catastrophes planétaires probables, avec un niveau de risque supérieur au siècle précédent, passage d’une pandémie par soixante ans à deux ou trois (depuis le début de ce millénaire, il y avait eu deux ou trois alertes avant le covid-19). Son franc-parler n’a pas fait que des heureux. Encore éditorialiste sur LCI, elle a pu envoyer ses flèches lors du confinement, et même le 1er juillet 2020, lors de son audition très officielle devant la commission d’enquête de l’Assemblée Nationale sur la gestion de la crise sanitaire, elle a créé la polémique en fustigeant les médecins généralistes qui n’avaient plus de masques dans leur cabinet en les responsabilisant : normalement, en période ordinaire, ils devraient avoir tous un stock important de masques, sans attendre que l’État les leur fournisse.

Pour la fin du quinquennat de Nicolas Sarkozy (entre novembre 2010 et mai 2012), Roselyne Bachelot avait été chargée de lancer la grande réforme de la dépendance (cinquième pilier de la sécurité sociale), mais la crise de l’euro et le surendettement de l’État ont fait renoncer à cette réforme qui va finalement être relancée par le Président Emmanuel Macron dans les mois prochains, avec "juste" dix ans de retard (les personnes très âgées de l’époque n’ont pas pu l’attendre…). Notons à cet égard que François Hollande n’a même pas commencé à imaginer de la reprendre à son compte pendant son quinquennat, alors qu’elle est attendue depuis une bonne vingtaine d’années.

Après la défaite de Nicolas Sarkozy, Roselyne Bachelot a changé complètement de métier, même si elle a accepté de participer aux travaux de la Commission sur la rénovation et la déontologie d la vie publique présidée par Lionel Jospin du 16 juillet 2012 au 9 novembre 2012 (aux côtés notamment de Jean-Claude Casanova, Olivier Schrameck, Dominique Rousseau, Agnès Roblot-Troizier). Cela a suscité de vaines polémiques sur des supposées indemnités de présence.

Roselyne Bachelot a répété sans cesse qu’elle quittait la vie politique et qu’elle refuserait tout nouveau ministère, le cas échéant (si on le lui proposait). Elle est devenue journaliste, voire animatrice de télévision, sur Direct 8, RMC, puis LCI entre 2017 et 2020, à tel point que ses collègues de LCI ont été surpris d’apprendre sa nomination dans le gouvernement de Jean Castex (elle ne les avait pas prévenus !). Elle devra désormais les voussoyer à nouveau.

Elle a été aussi une "Grosse tête" sur RTL. Femme de cœur et d’émotion, lorsque le journaliste Pierre Bénichou est mort, le 31 mars 2020, elle l’a appris en direct sur le plateau de télévision, annoncé sans émotion, une nouvelle comme une autre, et elle fut bouleversée, les larmes aux yeux, car l’ancien directeur du "Nouvel Observateur", par ailleurs "Grosse tête" et vieux membre de la "bande à Ruquier", était un grand ami avec qui elle s’était beaucoup amusée. Elle a redonné vie et émotion à ce qui pouvait n’être qu’une froide information : oui, l’annonce de tout drame humain est une émotion. Rien n’est anodin, derrière les informations qui paraissent neutres et factuelles, il y a les drames et des familles en désespoir. Ses larmes ont redonné du sens à l’information. Une page de publicité a opportunément contribué à les couvrir d’un voile pudique.

Le "pire", sans doute, c’est qu’elle a enregistré une série d’émissions de divertissement, particulièrement légère, pour M6, les Reines du Shopping, et l’émission a dû avertir qu’elle avait été enregistrée avant la crise sanitaire (le non port des masque révèle sans complaisance le caractère réchauffé de nombreuses émissions télévisées) et surtout, avant la nomination de Roselyne Bachelot au gouvernement. Cela lui apprendra à signer des contrats sans clauses exceptionnelles, comme celle de redevenir ministre.

Car il y a deux mois, Roselyne Bachelot n’a pas résisté à l’appel au large, à une nouvelle aventure gouvernementale, le Ministère de la Culture. Son discours lors de la passation des pouvoirs a été d’une grande intelligence, d’un salutaire humour et d’une réelle gravité. Roselyne Bachelot, incontestablement, est une grande politique et peut-être que son action à ce ministère, malgré la courte durée dont elle va disposer, va imprimer les esprits. Ce nouveau gouvernement s’est un peu plus professionnalisé dans la fonction politique ; Gérald Darmanin à l’Intérieur aussi montre une reprise en main du politique sur le copinage ou la "société civile" (mal nommée).





Dès la première minute de son ministère, Roselyne Bachelot a insisté pour dire qu’elle était la ministre des artistes et pas la ministre des arts. En somme, elle exprime l’empathie du gouvernement pour les artistes, principalement les intermittents du spectacle, qui sont aujourd’hui encore, et depuis le début du confinement, en pleine galère sociale. Les 2 milliards d’euros du plan de relance ne seront donc pas de trop pour soutenir cette profession malmenée par le coronavirus. Plus précisément, elle a déclaré qu’elle serait la ministre des artistes et des territoires.

Plus généralement, sa nomination à la Culture a rassuré la plupart des acteurs de la culture. Elle connaît bien ce secteur (presque autant que celui de la santé) et elle a montré, par sa visite à la Maison de la Radio quelques heures après sa passation de pouvoirs, qu’elle savait rendre hommage aux professionnels de l’audiovisuel public, insistant d’ailleurs sur le fait que l’audiovisuel public, et en particulier France Inter dont c’est aussi l’une des missions, a été très efficace dans la diffusion des informations spéciales pendant la crise sanitaire.

Très active, elle est sur tous les fronts. Elle est allée notamment à Beyrouth. À France Télévisions, Roselyne Bachelot a poursuivi la politique de son prédécesseur, notamment par l’extinction de la chaîne d’outre-mer France Ô (qui a eu lieu le 24 août 2020), ce qui a suscité quelques incompréhensions (Audrey Pulvar, Pascal Légitimus, Erik Orsenna, Firmine Richard, etc. ont signé une tribune de protestation dans "Libération" le 27 août 2020), mais a repoussé d’un an la fermeture prévue de la chaîne France 4.

Qu’on ne croie pas que c’est une sarkozyste qui a été nommée ici au gouvernement (comme on a pu le lire ici ou là). Elle n’a jamais été sarkozyste, pas plus macroniste, mais elle est bachelotiste. Si on devait poussait plus loin ses origines politiques, ses mentors ont été d’abord son père Jean Narquin (1922-2003), ensuite Jacques Chirac (1932-2019), enfin François Fillon, ce qui a expliqué sa présence au gouvernement durant tout le quinquennat de Nicolas Sarkozy.

D’ailleurs, elle n’est pas tendre avec l’ancien Président. Dans son livre "À feu et à sang" qui retrace la campagne présidentielle de 2012 (éd. Flammarion), sorti le 16 juin 2012, Roselyne Bachelot assume son parler vrai : « Tout au long du quinquennat [de Nicolas Sarkozy], j’ai pu mesurer l’influence néfaste des communicants qui, dans leur souci obsessionnel de tout maîtriser, ont transformé les visites prétendument de terrain en des simulacres de rencontres aseptisées dont toute spontanéité est évacuée, toute aspérité gommée. Alors que les militants UMP font la claque à la sortie de la réunion, les habitants du lieu sont maintenus à distance, bloqués dans leur voiture pendant des heures par des cordons de gardes mobiles : de l’art et de la manière de transformer un citoyen bienveillant en antisakozyste prêt à mordre. ».

Mine de rien, Roselyne Bachelot est l’auteur de déjà une dizaine de livres, au style direct d’autant plus vivifiant qu’il ne s’encombre pas d’hypocrisie ou de langue de bois, dont une très remarquée biographie de sa grand-mère, "Corentine" (éd. Plon), sortie le 28 février 2019, et elle avait prévu de sortir cet automne son autobiographie (chez Albin Michel), mais elle a repoussé sa sortie, pour rédiger un nouveau chapitre : bonne chance, Roselyne, dans ces nouvelles fonctions !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (02 septembre 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Roselyne Bachelot, la culture gaie.
Éric Dupond-Moretti, le ténor intimidé.
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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20200708-roselyne-bachelot.html

https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/roselyne-bachelot-la-culture-gaie-226834

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