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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
30 août 2020

Ne nous masquons pas la réalité !

« Le masque est si charmant que j’ai peur du visage. » (Alfred de Musset, 1839).


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Ce qui est remarquable, c’est que les réactions par rapport au port obligatoire du masque sont au moins stables dans le temps, l’espace, le contexte. Depuis ce vendredi 28 août 2020 à 8 heures du matin, le port du masque devient obligatoire même à l’extérieur, dans la ville de Paris et en petite couronne, et dans quelques autres agglomérations (comme Marseille, Strasbourg, Toulouse, Nice, Bordeaux, etc.).

On pourra toujours dire que c’est inutile et c’est probablement inutile d’un point de vue sanitaire, le coronavirus se transmettrait plutôt dans les espaces clos non aéré, et donc, obliger les gens à porter le masque dehors, avec quelques absurdités (pour les motards, on a exclu dans l’obligation les cyclistes et les joggers, et dans les textes, les fumeurs et les mangeurs de sandwich pourraient être verbalisés…) pourrait paraître une mesure de santé publique inutile. Le très calme professeur Éric Caumes, loin de se laisser démonter par un Jean-Jacques Bourdin, sur BFM-TV, le 28 août 2020, qui enrageait contre cette nouvelle obligation, après lui avoir dit que cette obligation était inutile, lui a concédé qu’il pensait que c’était stupide mais a insisté pour dire qu’il ne l’avait pas dit !

Mais il y a un monde entre la science et la gouvernance. Après le déconfinement, les Français se sont extrêmement bien comportés, ils ont respecté les gestes barrières, ont porté le masque là où il le fallait (même quand ce n’était pas encore obligatoire, dans les commerces, ce n’est obligatoire que depuis le 20 juillet 2020), et les courbes des contaminations en mai et juin 2020 ont été excellentes, le confinement avait atteint son objectif, enrayer l’épidémie (du moins en France, car malheureusement, elle est mondiale).

Et puis, avec la fête de la musique, avec le début des vacances estivales, il y a eu du relâchement. La courbe des contaminations a commencé à remonter dangereusement depuis la première quinzaine de juillet, jusqu’à nous retrouver, à la fin de ce mois d’août 2020, à une moyenne de plus de 5 000 contaminations par jour. Il y a même eu 7 000 en une journée la semaine qui vient de passer. Bien sûr, on peut dire que l’augmentation massive du nombre de tests de dépistage y est pour quelque chose (on a atteint un record cette semaine avec 900 000 tests par semaine), mais cela n’explique pas la hausse quasi-exponentielle des contaminations, ce que prouve également le taux de positivité qui, lui, aurait dû baisser à mesure qu’on augmentait le nombre de tests, et au contraire, celui-ci monte, il serait de l’ordre de 3,3% (nombre de personnes contaminées sur nombre de personnes dépistées).

Soyons clairs, comme le disent la plupart des médecins, la situation n’est pas catastrophique et on est loin de la situation du mois de mars 2020, mais elle reste cependant préoccupante car ce qui compte, évidemment, c’est le nombre de nouvelles hospitalisations et le nombre de décès. Or, depuis une quinzaine de jours, le nombre d’admissions en réanimation repart légèrement à la hausse, tandis que le nombre de décès reste stable (de l’ordre de 10 à 20 par jour avec quelques variations plus administratives que statistiques). Il faut compter deux à trois semaines pour avoir une réaction entre nombre de contaminations et admissions en réanimation, et encore un peu plus pour les décès, en sachant d’ailleurs que, heureusement, on sait mieux soigner les formes sévères (le taux de létalité chez les "malades sévères" a diminué par rapport à mars-avril).

On explique que la faible conséquence d’une augmentation des cas depuis le début de l’été sur le nombre de décès provient de la sociologie des personnes infectées, à savoir des personnes plus jeunes (les plus fragiles se protègent et font plus attention), ce qui peut se comprendre. Certains évoquent une mutation du coronavirus mais l’histoire n’est pas très claire, elle n’est pas claire déjà dans les comparaisons du taux de létalité entre les différents pays du monde, et les deux hypothèses (âge moyen des personnes touchées, mutation du virus) sont encore juste imaginées, peu prouvées et les deux peuvent intervenir en même temps. Néanmoins, l’augmentation du nombre d’admissions en réanimation devrait nous alerter : cette tendance est nouvelle. En une semaine, au début mars, les services de réanimation étaient passés de un ou deux cas à la saturation complète. Le caractère exponentiel fait que la remontée peut être très rapide et quand on le saura, ce sera trop tard.

Personne n’est madame Soleil mais tout le monde admet qu’un gouvernement doit se préparer au pire (ce qu’avait fait Roselyne Bachelot en son temps). Sinon, on le lui reprochera, c’est ce qu’on a reproché aux pouvoirs publics à la fin de l’hiver quand le covid-19 est apparu soudainement : ne pas nous être préparé au pire. Et le pire, c’est d’imaginer que la rentrée 2020 ne peut que faire empirer la situation sanitaire : les "jeunes", plus insouciants que les autres (ce qui est normal et gage de vitalité !), vont "partager" avec les moins jeunes, à leur lieu de travail, à leur lieu d’études, dans leur famille, et le risque est qu’au milieu du mois de septembre, des personnes beaucoup plus fragiles soient à leur tour contaminées et là, les sinistres courbes des décès remonteront inexorablement. Sans compter que l’arrivée de la (vraie) grippe, du rhume et d’autres virus saisonniers va particulièrement accroître les difficultés pour les médecins et encombrer les services d’urgences (faut-il rappeler que cette année, la vaccination contre la grippe aurait un double intérêt ?).

Cela, c’est l’hypothèse la pire. Car il y a une autre hypothèse, comme celle que le virus finalement, comme en mai, va perdre en virulence et que le plus dur est passé. Cette hypothèse n’est pas nulle, mais aucun fait n’indique qu’elle est la bonne. Les pouvoirs publics ne peuvent donc pas se permettre de rester sur un hypothétique optimisme malgré leur volonté de faire redémarrer l’économie.

Mais si c’est l’hypothèse du pire qui l’emporte, qu’adviendra-t-il ? Une nouvelle catastrophe sanitaire ? C’est clair qu’un reconfinement généralisé ferait encore plus de dégâts qu’en mars. Parce que celles des entreprises qui ont survécu difficilement au premier seraient achevées au second. Oui, le confinement est une atteinte aux libertés publiques. Non, l’obligation du port du masque n’est pas une atteinte aux libertés publiques, justement, c’est même la mesure qui éviterait un nouveau confinement, c’est donc la mesure de sauvegarde pour préserver nos libertés publiques. Il y a d’ailleurs une extraordinaire contradiction à critiquer le gouvernement de ne pas avoir su disposer des milliards de masques nécessaires en mars et, aujourd’hui qu’on les dispose, de refuser de s’en servir. À moins qu’il faille surtout critiquer pour critiquer. La vie des personnes vaut pourtant beaucoup plus qu’une posture politicienne.

Le problème avec la fin du confinement, et ses bons résultats sur le front sanitaire de la fin du printemps, c’est que beaucoup ont cru que le virus était parti ou que l’épidémie était derrière nous, ce qui était une erreur. Le virus circule toujours, malheureusement. Même la couleur verte des départements (il aurait fallu une autre couleur), cela ne signifie pas que le virus ne circule pas, mais qu’il circule peu (et petit à petit, tous les départements se mettent au rouge, ils sont déjà vingt et un). Depuis le milieu de l’été, la réglementation a donc durci. Il y a la nécessité d’une prise de conscience que rien n’est fini et que le pire peut encore être devant nous, hélas. Ce mardi 1er septembre 2020, jour de la rentrée scolaire, le port du masque est également obligatoire dans les entreprises, sauf dans un bureau individuel.

Les médecins confirment tous que le port du masque dans les milieux clos est très efficace. En fait, aucun foyer de contamination ne s’est créé au sein de collectivité portant le masque à l’intérieur, y compris dans des endroits à risques (comme les hôpitaux), si ces masques sont effectivement bien portés (il y aurait eu quelques relâchements même au sein de certaines hôpitaux), avec une exception, un call center (un centre d’appels) dont les employés portaient pourtant le masque, mais apparemment mal aéré et la contamination a eu lieu lors de la pause déjeuner avec (évidemment) retrait des masques et l’air chargé a contaminé les employés car pas il n’a pas été évacué assez rapidement.

A contrario, aucun foyer de contamination n’a eu lieu à l’extérieur, même sans masque : ni lors de la fête de la musique, ni sur les plages, ni au Puy-du-Fou (il me semble cependant que les 9 000 spectateurs étaient masqués)… Alors l’idée, très récente, d’obliger le port du masque à l’extérieur, dans les grandes agglomérations peut paraître stupide. En tout cas inutile sur le plan strictement sanitaire. Sur le plan politique, on peut comprendre pourquoi les maires et les préfets prennent ces mesures, histoire de montrer qu’ils agissent pour combattre l’épidémie et qu’on ne leur critique pas, plus tard, d’avoir été trop laxistes. Qui le leur reprochera vu ce qu’on voit pleuvoir comme critiques dès maintenant ?

Sur le grand public, il peut aussi y avoir un effet, la confirmation que non, l’épidémie n’est pas terminée et qu’il faut continuer à faire attention. Je ne sais pas si, sur ce plan purement psychologique, cela peut avoir un effet, mais je ne vois pas d’autre raison à ce genre de décision.

Et il y aurait aussi un autre moyen de renforcer cette attention : l’exemplarité. Or, ce qu’on voit sur les plateaux de télévision, ce sont des personnes très respectables qui dissertent …sans masque. Je comprends très bien que le plateau est très spacieux, un système d’aération très performant nettoie l’atmosphère, et que parler dans un masque n’est pas très évident, mais l’idée que cela donne aux téléspectateurs, c’est d’une nécessité très théorique du port du masque.

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Inutile de dire que l’exemplarité a son efficacité. Quand le Premier Ministre d’alors, Édouard Philippe, s’est exprimé dans l’hémicycle du Palais-Bourbon avec un masque le 23 juin 2020 pour répondre à une question, il a eu son petit effet. D’une part, on entendait aussi bien que s’il ne portait pas de masque, et il montrait que l’un des principaux personnages de l’État se soumettait aussi aux règles de déconfinement dans les entreprises (à partir du 22 juin). Tous ses ministres ont fait de même dans la semaine qui a suivi. Et ceux qui ont pu voir les réunions des commissions à l’Assemblée Nationale, auditions, discussions de textes, etc., tous les orateurs portaient le masque.

Cette exemplarité n’a pas semblé pourtant perdurer avec le nouveau gouvernement. Si effectivement, en juillet, les députés et les membres du gouvernement étaient présents dans l’hémicycle avec un masque, les orateurs ôtaient leur masque avant de s’exprimer (parfois, en le manipulant mal).

Dans les médias, l’exemplarité est mitigée. Avec le masque obligatoire dans la rue, les "envoyés spéciaux" sont obligés de faire leur reportage avec un masque (mais pas toujours). Dans le "Festival des festivals", diffusé en direct sur France 2 et France Inter, le soir du 27 août 2020, au parc de Saint-Cloud, l’animateur vedette Nagui se montrait ostensiblement sans masque et quand il allait voir le public, tous les participants étaient masqués sauf lui, qui se tenait pourtant très proche d’eux, il y avait un côté incompréhensible et assez méprisant (le masque, c’est bon pour le peuple, pas pour moi).

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En fait, c’est assez ordinaire de retrouver des réticences, si ce n’est des "résistances" dans le port du masque pour raison sanitaire. Le masque, ce n’est pas agréable à porter, ce n’est pas agréable à voir (un visage caché, l’absence de sourire, etc.). Pourtant, dans beaucoup de pays asiatiques, les gens ont pris l’habitude de porter le masque, soit à cause d’un risque d’épidémie, soit à cause de la pollution. Pourquoi ne serions-nous pas capables d’adopter les bonnes pratiques, temporairement ?

Ce qui est invariant, c’est qu’en France, on s’en prenne au gouvernement, au Président Emmanuel Macron, mais dans chaque autre pays (hors Asie), les citoyens s’en prennent aux dirigeants de leur propre pays. Il y a un côté surréaliste de ne pas vouloir comprendre que le problème n’a rien de national, n’a rien de politique, mais qu’il est sanitaire.

Mais dans d’autres contextes très différents, ce n’est pas nouveau non plus. J’ai eu l’occasion, dans une vie antérieure, de superviser quelques "fondeurs", c’est-à-dire, de personnes qui produisaient des échantillons de verre, avec une composition que je leur donnais à l’avance. Comme certains des composants étaient hautement toxiques (pas seulement cancérogènes, mais aussi mutagènes), je leur imposais de porter le masque (pas chirurgical, un spécialement pour cette utilisation) pour qu’ils soient protégés. Il se trouvait que certains travaillaient de nuit et je n’étais pas en situation de vérifier systématiquement qu’ils portaient effectivement le masque. L’un d’eux, assez ancien, me disait qu’il n’avait pas peur et qu’il avait déjà connu des situations plus dangereuses. J’avais établi un protocole sanitaire pour surveiller tout risque d’intoxication.

C’est le côté foi en son invincibilité qui peut induire en erreur : en avoir vu d’autres. Mais le virus, il s’en moque, il circule. Dans un microtrottoir (sur la nouvelle mesure à Paris), le 28 août 2020, une personne déjà d’un certain âge (donc plutôt à risques) expliquait qu’il n’avait pas besoin de masque, qu’il avait fait la guerre d’Algérie et qu’il n’avait peur de rien. Ben si, parfois, il vaut mieux avoir peur : la peur de se retrouver au service de réanimation, par exemple, surtout quand on est une personne "à risques".

Du reste, encore un qui n’a rien compris à ce qu’on explique depuis six mois : le masque ne sert pas à se protéger mais à protéger les autres, c’est pour cela qu’il faut que tout le monde le porte. Ce n’est pas une question de liberté individuelle mais une question de solidarité collective : la liberté individuelle d’une personne admise en réanimation est beaucoup plus limitée que celle d’une personne portant simplement un masque et pouvant vivre normalement.

L’entreprise est directement responsable de la santé de ses employés, mais si un employé refuse de se protéger et, surtout, de protéger les autres, faut-il le licencier ? appeler la police ? Le problème va se poser pour toutes les entreprises à partir du 1er septembre : s’il y en a qui refusent de porter le masque, surtout s’il est dans le management intermédiaire, que faudra-t-il faire ? Le licencier pour faute ? Et comment gérer les autres employés dont la peur pourrait alors augmenter et qui pourraient exercer leur droit de retrait ?

Droit de retrait (citation du site du gouvernement) : « Il n’incombe pas à l’employeur de garantir l’absence de toute exposition des salariés à des risques mais de les éviter le plus possible et s’ils ne peuvent être évités, de les évaluer régulièrement en fonction notamment des recommandations du gouvernement, afin de prendre ensuite toutes les mesures utiles pour protéger les travailleurs exposés. » (publié le 17 avril 2020).

On peut se rassurer sur les comportements d’aujourd’hui en France, qui sont les mêmes que dans d’autres pays (aux États-Unis, en Allemagne, par exemple)… et aussi, les mêmes qu’à d’autres époques, et en particulier, celle, terrible, de la fameuse "grippe espagnole" (très mal nommée) qui a commencé à sévir aux États-Unis en septembre 1918. Très rapidement l’épidémie a pris de l’ampleur avant de s’exporter en Europe et dans le monde, et beaucoup de villes ont réagi en imposant des mesures sanitaires.

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Ainsi, la ville de Seattle interdisait l’accès aux tramways de passagers qui ne portaient pas de masque, et cela a duré plus d’une année ainsi. Cette ville a eu beaucoup moins de décès que la moyenne. Au contraire, la ville de San Francisco a vu fleurir une association contre le port du masque (Anti-Mask League of San Francisco) créée le 25 janvier 1919 qui, au moyen de nombreuses pressions (réunions, journaux, pétitions) a conduit la ville à lever l’obligation du port du masque le 1er février 1919, en pleine seconde vague, ce qui a renforcé l’hécatombe.

Tous les gouvernements de tous les pays du monde sont toujours dans un équilibre instable, entre l’impératif sanitaire qui est hautement humaniste (j’insiste sur le mot), à savoir protéger la santé et la vie de leurs concitoyens, et l’impératif économique et social qui est de préserver les emplois et limiter la précarité des plus fragiles. Mais aussi un équilibre fragile dans les "opinions publiques" entre ceux qui ont peur du virus et trouvent que leur gouvernement n’en fait pas assez pour les protéger et ceux qui ont peur de perdre leur liberté et trouvent que leur gouvernement en fait trop.

Au-delà de l’inconfort de certains (pour le port du masque), il y en a d’autres qui dévoilent des valeurs qui n’ont plus rien d’humanistes : par exemple, que 30 000 morts ne vaudraient pas la peine de faire un confinement et mettre à zéro toute l’économie d’un pays. D’une part, les 30 000 personnes décédées et leurs proches les remercient de cette grande marque d’attention de leur part. D’autre part, ce n’est pas 30 000 morts, c’est bien plus, les 30 000 morts, c’était avec le confinement, et sans confinement, ce serait bien plus (certains chercheurs l’ont évalué, et il suffit aussi de voir les pays qui ont refusé un confinement rapide). Enfin, les pays asiatiques, ceux qui ont le mieux réussi à faire obstacle au virus, ils ont appliqué le confinement d’une manière encore plus strict qu’en France.

Je laisse le mot de la fin au docteur Philippe Klein, interrogé par LCI le soir du 28 août 2020. Il est directeur d’une clinique internationale à Wuhan, en Chine, et il se trouve que la ville a réussi à éteindre l’incendie viral puisqu’il n’y a plus eu de nouvelles contaminations depuis plusieurs semaines.

Le médecin, qui a vécu toute l’histoire depuis le début puisque Wuhan fut le premier foyer de contamination, a expliqué qu’heureusement que le taux de létalité était de l’ordre de 0,5%, car malgré les retours d’épidémie, les dégâts humains, certes graves et importants, resteront quand même limités (même si évitables avec les gestes barrières dont port du masque). Mais si jamais on était confronté à un virus d’une virulence si forte que le taux de létalité soit de l’ordre de 10% à 30% (comme la "grippe espagnole"), alors, seule la Chine aurait réussi son examen de passage pour maîtriser l’épidémie. Les autres pays, peut-être trop démocratiques ? (ma question est évidemment provocatrice), seraient alors dans une situation aussi terrible qu’en fin guerre. C’est-à-dire, humainement ravagée.

Heureusement, une large majorité des Français a conscience de la gravité de la situation. À ceux qui ne l’ont pas, je leur souhaite de ne jamais être confrontés un jour, ni personnellement ni par l’intermédiaire d’un proche, à une forme grave de la maladie qui n’est pas, je le répète, et de loin, une "grippette"…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (30 août 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Ne nous masquons pas la réalité !
Les vrais émotifs du coronavirus.
À propos de l’obligation du port du masque.
Covid-19 : seconde vague ? La prudence s’impose …par le masque.
Karine Lacombe.
Claude Huriet.
Didier Raoult.
La Charte de déontologie des métiers de la recherche (à télécharger).
Hydroxychloroquine : l’affaire est entendue…
Madagascar : la potion amère du docteur Andry Rajoelina contre le covid-19.
Rapport de Jean Castex sur le plan de déconfinement le 6 mai 2020 (à télécharger).
Protection rapprochée.
Discours de Claude Malhuret le 4 mai 2020 au Sénat (texte intégral).
Covid-19 : les trois inepties du docteur Claude Malhuret.
11 mai 2020 : Stop au covid-19 ! (et traçage ?).
Discours du Premier Ministre Édouard Philippe le jeudi 7 mai 2020 à Matignon sur le déconfinement (texte intégral).
Professeur mégalo (vidéo).
Covid-19 : où est l’Europe de la Santé ?
Michel Houellebecq écrit à France Inter sur le virus sans qualités.
Unitaid.
Déconfinement : les départements verts et les départements rouges, la confusion des médias…
Didier Raoult, médecin ou gourou ?
Le déconfinement selon Édouard Philippe.
Covid-19 : le confinement a sauvé plus de 60 000 vies en France.
Du coronavirus dans les eaux usées ?
Le covid-19 n’est pas une "simple grippe"…

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