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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
17 janvier 2021

Jean Dutourd est mort il y a 10 ans, le 17 janvier 2011

« À cinquante-deux ans, il n’y a que le bonheur et la bonne humeur en général qui puissent rendre un homme séduisant. » (Jean Dutourd, 1963, quand il avait …43 ans).



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L’auteur académicien moraliste Jean Dutourd est né il y a 100 ans, le 14 janvier 1920 à Paris. Ancien résistant qui a participé à la libération de Paris (« Si la France est une cause perdue, l’honneur commande de s’y dévouer. »), marié en pleine guerre avec pour témoin, le philosophe Gaston Bachelard, romancier à succès (son livre très connu "Au bon beurre", sorti le 10 septembre 1952 chez Gallimard, a reçu le Prix Interallié), l’homme de lettres aux intonations vaguement aristocratiques et à la férocité courtoise s’est aussi distingué dans la célèbre émission de radio de Philippe Bouvard, à savoir "Les Grosses Têtes", où il a montré des échantillons de la grande étendue de son monumentale érudition.

Gaulliste, voltairien, conservateur, un brin monarchiste (malgré son soutien à la candidature très républicaine de Jean-Pierre Chevènement en 2002, il louait « l’esprit unificateur des Capétiens [qui] a trouvé son triomphe en ce que l’Europe a parlé français pendant trois siècles »), il rassemblait avec talent toutes les raisons de se dire que c’était mieux avant, avec une nette préférence pour les lettres et la philosophie sur la technique et les sciences : « Ayant pendant des dizaines d’années contemplé le monde afin de le décrire ou plutôt e le crayonner dans les journaux, j’ai pu constater l’extinction progressive des feux, ainsi que l’influence obscurantiste de la science et des techniques. ». [Notons que parler d’obscurantisme pour la science et les techniques ne manquait pas d’audace !]

Il poursuivait pour préciser : « Tout au long de son existence, l’humanité s’était principalement occupée de son esprit et de son âme. D’où la place que tenaient les lettres, les arts et la religion, instruments majeurs de la connaissance spirituelle. Soudain, au XXe siècle, l’humanité, pour la première fois de son existence, ne s’était plus intéressée qu’au corps, à sa commodité, à son bien-être, à la puissance ou à la vitesse que les objets ou les savoirs nouveaux pouvaient lui donner. Il s’en est suivi une curieuse retombée en enfance. Le monde, en un demi-siècle, s’est rempli de jouets. L’humanité infantile du IIIe millénaire a les insuffisances et les vices des enfants : crédulité, amoralité, lâcheté, ignorance, goût de la violence, esprit grégaire, etc. » (dans "Le Siècle des Lumières éteintes" sorti en 2001 chez Plon).

Malgré la provocation contre-scientifique (à laquelle je ne souscris pas du tout !), évoquer cette « curieuse retombée en enfance » semblait très pertinent et clairvoyant avec l’essor des réseaux sociaux et du web participatif, au point qu’on se pose beaucoup de questions sur la santé mentale de certains amis lorsque des adultes qui ont l’air intelligent et autonome sont prêts à te supplier de cliquer sur "j’aime" ou demande, réminiscence d’antédiluviennes notations scolaires, d’attribuer un "note" ou un "vote" dont l’aspect dérisoire efface le sérieux pourtant patent du contenu.

Au total, chez Jean Dutourd, plus de soixante-dix ouvrages (une œuvre féconde, donc), « un régal de finesse, d’humour et d’ironie » selon les bons mots de Jean-Joseph Julaud qui ajoute : « On dirait un félin mutin, farceur et féroce, devenu pour rire un lord anglais affable, irréprochable. Ayant ainsi trompé son monde, il pose tranquillement sa griffe sur les pages de ses ouvrages où circulent nos doubles, c’est-à-dire les autres. Il les bouscule, les pousse vers leurs impasses que, ravis et stupides, ils nous font visiter avec l’exaspérante et fausse candeur des collaborateurs de tout poil, que ce soit en temps de guerre (…) ou du temps de paix marxisante (…). ».

Renaud Matignon aussi se régala de ses ouvrages : « Personne ne sait comme Jean Dutourd manier le paradoxe mêlé de bougonnerie, le naturel combiné à l’élégance, le sacrebleu et le saperlipopette ponctués de subjonctifs, avec des crudités, des familiarités savantes, et parfois une tournure rare, ressouvenue des meilleures garde-robes de la langue française, de La Fontaine à Saint-Simon. ».

Au-delà de son existence médiatique, Jean Dutourd fut l’un des académiciens qui personnifia le mieux l’Académie française, élu le 14 juillet 1978 dans le même fauteuil que quelques sommités comme Condillac, Jean-Sylvain Bailly, Sieyès, Edmond Rostand, Jean Cocteau et Jacques Rueff. Il fut reçu sous la Coupole il y a quarante ans, le 10 janvier 1980, par Maurice Schumann, illustre résistant qui l’a décrit ainsi : « Ce dont on fait grief, en vérité, au journaliste Jean Dutourd, c’est au contraire de ne pas être un polémiste, mais un écrivain qui dépeint et critique les mœurs d’une époque puis, à partir de là, développe ses réflexions sur la nature humaine ; c’est, en un mot, de rester moraliste. Plus explicite et plus concis que le romancier, le chroniqueur est coupable du même crime : il répudie les contorsions intellectuelles pour retrouver les idées simples et réhabiliter les sentiments profonds. Grâce à ce secret difficile, vos articles, recueillis en volumes, se laissent relire quand l’événement qui leur a servi de prétexte est depuis longtemps oublié. Mettez hardiment vos détracteurs au défi de se soumettre à la même épreuve ! ». Jean Dutourd a raconté sa rencontre avec Maurice Schumann à la libération de Paris dans "Le Demi-Solde" en 1965 (chez Gallimard).

Officiant une trentaine d’années à l’Académie française, il en était l’un des piliers les plus connus du grand public (grâce à son émission radiophonique qu’écoutaient chaque jours six millions d’auditeurs). Amoureux de la langue française (en principe, comme tous les académiciens, et cela ne se limite pas qu’à eux, évidemment), Jean Dutourd a cofondé en 1958 et a présidé à la fin de sa vie l’association Défense de la langue française (aujourd’hui présidée par l’ancien ministre Xavier Darcos), dont la mission est le rayonnement de la langue française.

Elle recommande notamment le remplacement de certains néologismes issus de la technologie ou de la vie moderne, mais qui ne me paraissent pas pertinents car l’usage anglophone est déjà acquis et cela n’a jamais mis en danger le français (au même titre que "rendez-vous" n’a jamais mis en danger l’anglais), comme par exemple : courriel (email), pourriel (spam), hameçonnage (phishing), coentreprise (joint venture), fin de semaine (week-end), etc.

Ma préférence pour le mot anglais dans ces cas très précis ferait de moi un excellent candidat pour remporter le …Prix de la Carpette anglaise à laquelle cette association prend part ! Prix attribué aux « déserteurs de la langue française qui ajoutent à leur incivisme linguistique une veule soumission aux puissances financières mondialisées, responsables de l’abaissement des identités nationales, de la démocratie et des systèmes sociaux » ! (Ouf, j’échappe finalement à ce risque, c’est réservé à l’élite française !).

Néanmoins, au-delà de certaines absurdités de la défense de la langue française (être réaliste n’est pas une attaque contre le français), j’ai beaucoup apprécié celui qui écrivait : « Le sel de la vie, c’est ce qui contrait à des efforts. » (en 1978), dans sa défense de l’imparfait du subjonctif. Il s’acquitta même d’un beau discours sur le sujet le 30 novembre 1989 en séance publique : « Longtemps, j’ai eu, à l’égard de l’imparfait du subjonctif, des sentiments filiaux, c’est-à-dire que je lui étais très attaché, mais que je n’avais pas envie d’être vu en sa compagnie. (…) Il est dur pour un jeune écrivain français de traîner avec soi, dans tous les omnibus où la vie nous oblige à monter, ce fichu imparfait du subjonctif qui attire l’attention amusée ou moqueuse des voyageurs. L’imparfait du subjonctif est d’un autre âge. Il n’a pas le costume de notre temps. Il a une façon d’être lui-même, sans discrétion, avec un naturel que l’on pouvait trouver charmant jadis, mais qui paraît aujourd’hui le comble de la pose. ».

Dans un autre discours académique le 5 décembre 1996, Jean Dutourd affirma : « La vertu commence avec l’esprit de contradiction. (…) Chez les enfants radicalement réfractaires, donc fondamentalement vertueux, qui opposent un non granitique à tout ce que l’on tente de leur inculquer, il y a comme un esprit politique précoce. Un homme convaincu du bien-fondé de ce qu’il pense doit être sourd à tout argument provenant du parti adverse, même s’il est incontestable et lumineux. Il doit critiquer aveuglément toutes ses actions, fussent-elles louables ou bénéfiques, les rejeter, les contrecarrer autant qu’il est possible. Le seul but d’un politique est de faire triompher sa doctrine, qui est son âme même, en ce qu’elle suppose une philosophie différente des diverses philosophies auxquelles on veut le convertir. Il sera bien temps, après la victoire, d’examiner s’il y avait du bon dans les doctrines antagonistes, et de les reprendre sans danger pour notre intégrité spirituelle. Voler une idée quand on est dans une position de force est tout autre chose que d’y acquiescer de bonne foi avant qu’on ait établi notre supériorité. C’est une prise de guerre et non une soumission à un puissant, c’est un tribut levé sur le vaincu et non un de ces dégoûtants mimétismes dont les vaincus, d’ordinaire, sont coutumiers avec les vainqueurs. ». On pourra appliquer ce concept pour les programmes électoraux.

Et de poursuivre : « Un des enseignements sibyllins qu’apportent les années est qu’une idée juste devient fausse à partir du moment où elle est adoptée par le plus grand nombre. Quand on est jeune, c’est-à-dire ligoté par la logique, il est difficile d’admettre une aussi scandaleuse métamorphose : ce qui a été vrai une fois pour une personne et qui lui valait des persécutions ou au moins des sarcasmes, ne peut pas cesser de l’être parce que des milliers ou des millions de personnes peu à peu.acceptent cette vérité, s’y convertissent, la proclament, l’érigent en dogme. Et pourtant, cela se passe de la sorte. Une idée juste est un trésor. L’homme qui possède ce trésor est riche ; mais si le trésor est partagé par une foule d’héritiers, chacun de ceux-ci n’a que quelques liards. Cela ne suffit pas à changer la vie, à faire d’un pauvre un prince. ».

Il conclut ainsi : « [La vertu] demande le plus grand courage d’être en désaccord qu’un homme puisse montrer : celui d’être en désaccord avec l’esprit de son temps. Et comme elle se présente avec un visage ambigu, qu’elle nous laisse fallacieusement le choix entre l’opinion si commode du plus grand nombre et les exigences austères de notre cœur, il est difficile de la pratiquer. Difficile et dangereux : le monde, contrairement à ce qu’on prétend, n’est pas rempli de loups mais de moutons, qui sont des bêtes bien plus dangereuses. Lorsque les moutons ne se jettent pas à la mer, ils organisent des tribunaux internationaux et pendent les fous qui ont la témérité de ne pas hurler avec eux. Car les moutons hurlent. Du moins au XXe siècle. ».

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La défense de la langue française était un grand dada de maître Dutourd. Dans un livre déjà cité, "Le Siècle des Lumières éteintes", en 2001, il jugeait sans complaisance ses contemporains : « À la fin du Siècle des Lumières, l’Europe parlait le français, sachant ou sentant que cette langue était la plus apte à explorer l’inconnu. À la fin du Siècle des Lumières éteintes, l’Europe jargonne un sabir américanoïde incapable (et d’ailleurs ne l’ambitionnant pas) d’exprimer autre chose que des besoins élémentaires et des idées convenues. ».

Ce n’était pas la première fois qu’il fustigeait le "sabir américanoïde". Je termine ainsi par le discours très original de Jean Dutourd à l’occasion du 350e anniversaire de l’Académie française, prononcé le 19 décembre 1985 sur la défense de la langue française. Montrant sa combativité à occire tous les anglicismes, il n’hésitait pas à brandir réellement son épée d’académicien ! Il rappelait : « La voix et les oreilles des indigènes de la province gauloise sont réfractaires à tout autre idiome que le français, singulièrement l’anglais et à son dérivé du Nouveau Monde. ».

Le constat : « Tout a été dit, toutes les lamentations ont été exhalées sur le français qui meurt, tué par les trouvailles atroces de la publicité, par la télévision qui enseigne le charabia au pauvre peuple, par l’administration qui rivalise dans le barbarisme avec les mercantis, par le franglais, par les intellectuels, ou plutôt les intellos qui jargonnent depuis quarante ans (sinon davantage : lorsque je préparais une licence de philosophie à la Sorbonne en 1939, j’étais déjà abasourdi par l’amphigouri métaphysique de mes maîtres). (…) La langue française râle sur son grabat. On ne voit autour d’elle que de vieilles pleureuses ou des médecins à bonnet pointu qui prescrivent des clystères. Ce n’est point là une aide efficace. (…) Accuser l’anglais est une bêtise. L’anglais n’est pour rien dans la maladie. (…) Il y a toujours eu des anglomanes chez nous. Ce n’est pas trois douzaines de mots anglais, acclimatés au point de figurer dans les dictionnaires, qu’il faut s’échiner à traduire. D’ailleurs, la langue anglaise, qui a aussi sa beauté, n’est pas moins rongée que la française. (…) La langue française n’est pas si bien défendue (…). L’État n’a pas compris qu’il est nécessaire de sanctionner les spéculateurs qui sévissent dans ce domaine-là autant que dans celui du bâtiment. Car c’est de spéculation qu’il s’agit, et non point d’évolution normale, due aux changements des sociétés, comme le prétendent les coquins et, derrière eux, les imbéciles. (…) La langue française (…) est un palais national, et qui a, sur ceux qu’occupent les potentats, la supériorité d’être la maison de tous les Français, jusqu’au plus obscur, jusqu’au plus démuni. ».

Pour Jean Dutourd, l’évolution d’une langue doit venir du peuple, pas de l’élite : « Les changements ne viennent plus d’en bas, mais d’en haut. Ce sont des messieurs orgueilleux ou avides qui les imposent et non d’humbles prolétaires qui les proposent. Les orgueilleux sont les intellectuels jargonneurs, les savants, les techniciens, les énarques, les grands fonctionnaires qui confondent le style noble avec le charabia : les avides sont les marchands qui veulent vendre leurs produits et les agents de publicité qui les y aident en répandant dans leurs réclames le sabir atlantique dont ils ont constaté la magie. ».

Donc, un précieux héritage en péril : « Nous n’avons pas le droit (…) de dilapider par faiblesse ou par sottise le plus solide de leur héritage. Et nous autres, messieurs, n’écrivons-nous que pour les gens d’aujourd’hui ? Ne pensons-nous pas (…) que la littérature est une loterie dont le gros lot est d’être lu trente ans après qu’on est mort ? ».

La solution, typique d’un réflexe étatique : « Si les enseignes des magasins en franglais, en américain, en sabir étaient taxées à cent mille francs par an, elles disparaîtraient en une semaine. Pourquoi, en effet, ne les taxerait-on pas, ces enseignes, pour commencer la grande campagne d’assainissement, le plan Orsec du sauvetage de la langue ? L’usage du franglais et du sabir est une sorte de snobisme, donc de luxe. Il serait normal que le bénéficiaire de ce luxe payât pour le conserver. On a vu d’autres lois somptuaires, et moins opportunes. On paye un tribut à l’État pour tout de nos jours, pour arrêter sa voiture le long d’un trottoir, pour fumer une cigarette, pour entrer dans un cinéma, pour rouler sur les grandes routes, pour boire un verre d’alcool. Pourquoi ne pas payer pour dégrader la langue française, qui est bien à peu près le seul trésor qui nous reste ? ».

Et de continuer dans le même style : « On ne s’est pas gêné pour instituer une inquisition fiscale. Je ne sais quelle vergogne retient les pouvoirs d’instituer une inquisition linguistique, qui serait bien aussi utile, et dont chacun, à l’encontre de l’autre inquisition, approuverait la rigueur. Quelle belle chose ce serait que, parallèlement aux terribles "polyvalents" qui s’abattent comme des sauterelles sur les patrons d’entreprise, le ministère des finances créât un corps d’inspecteurs grammairiens chargés d’éplucher les journaux, les réclames, les livres qui paraissent, d’écouter la radio et la télévision, et de noter chaque infraction ! Si l’on exigeait vingt francs des péroreurs officiels et privés chaque fois qu’ils disent "top-niveau", "nominer", "impensable", "pas évident", "avatar" pour tribulation, "sanctuaire" pour refuge, "sophistiqué" pour compliqué, "générer" pour engendrer, "opportunité" pour occasion, et ainsi de suite, ces menues horreurs ne tarderaient pas à tomber dans le néant, et les bonnes gens, ne les entendant plus, cesseraient de les employer. ».

Oui, mais bonjour la liberté d’expression ! "La Disparition" de Pérec aurait alors carrément disparu ! Et l’on aurait affaire à des ronds-de-cuir paranoïaques du vilain mot.

L’inquisiteur Jean Dutourd s’en moquait et était même prêt à s’allier à un adversaire politique redoutable, Pierre Bérégovoy, qui, à l’époque, comme grand argentier, tenait les caisses de l’État : « Je vois bien qu’il y a, dans ces moyens politiques que je propose, quelque chose de simple, de terre-à-terre, de trop clair, qui fait peur, ou qui rebute les gens d’aujourd’hui habitués à l’obscurité grandiose et à l’euphémisme. (…) Eh bien ! il faut rendre justice à M. Bérégovoy. C’est le seul de tous les ministres des finances adjurés par moi qui ne m’a pas pris pour un plaisantin. Cet excellent homme m’a écrit une lettre et m’a invité à venir à son cabinet où nous causâmes, lui et moi, plus d’une heure. Mieux encore, il me promit de faire une loi et me pria d’en rédiger l’exposé des motifs. (…) Hélas ! (…) J’attends encore que M. Bérégovoy me dise si mon exposé des motifs lui convient. Il est bien tard pour qu’il le fasse. ».

Il a terminé sa « harangue » par l’égoïsme et l’intérêt des écrivains à protéger notre belle langue : « Pour n’être pas les derniers écrivains français. Pour qu’on lise encore quelques-uns d’entre nous trente ans après que nous serons morts. Nous aussi, nous avons un peu affaire avec le troisième millénaire. ».

Eh oui, il nous faudra donc donner rendez-vous en 2041 pour savoir si Jean Dutourd est toujours lu (puisqu’il est mort le 17 janvier 2011 à Paris). Quant à (presque) dix ans plus tard, eh bien, je peux assurer qu’il est encore lu …au moins par un lecteur !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (11 janvier 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Fauteuil numéro trente et un.
Discours de réception de Jean Dutourd et de Maurice Schumann (10 janvier 1980).
Hommage de Jean Dutourd à Edgar Faure (14 avril 1988).
Jean Dutourd.
Dany Laferrière.
Amin Maalouf.
Michel Houellebecq et Bernard Maris.
Albert Camus et "Le Mythe de Sisyphe".
Philippe Bouvard.
Daniel Pennac.
Alain Peyrefitte.
"Les Misérables" de Victor Hugo.
André Gide, l’Immoraliste ?
Je t’enseignerai la ferveur.
Lucette Destouches, Madame Céline pour les intimes…
René de Obaldia.
Trotski.
Le peuple d’Astérix.
David Foenkinos.
Anne Frank.
Érasme.
Antoine Sfeir.
"Demain les chats" de Bernard Werber.
Bernard Werber.
Freud.
"Soumission" de Michel Houellebecq.
Vivons tristes en attendant la mort !
"Sérotonine" de Michel Houellebecq.
Sérotonine, c’est ma copine !
Françoise Sagan.
Jean d’Ormesson.
Les 90 ans de Jean d’O.

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https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20210117-jean-dutourd.html

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