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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
7 février 2022

Élysée 2022 (29) : Emmanuel Macron sera-t-il candidat un jour ?

« J’ai d’abord l’obsession que la phase aiguë de l’épidémie et le pic de la crise géopolitique actuelle soient derrière nous. Je ne peux pas raisonnablement expliquer aux Français que je vais m’adonner à ce temps démocratique important, alors que je leur ai dit que je serais Président jusqu’au bout et que nous avons une crise à la frontière ukrainienne qui menace notre sécurité collective. » (Emmanuel Macron, "La Voix du Nord", le 1er février 2022).




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Le Président de la République Emmanuel Macron se rend à Moscou ce lundi 7 février 2022 dans l’après-midi pour rencontrer le Président de la Fédération de Russie Vladimir Poutine et chercher à renouer les liens pour préserver la paix et la sécurité en Europe, puis il ira à Kiev le lendemain pour rencontrer son homologue ukrainien. Emmanuel Macron n’est toujours pas candidat à l’élection présidentielle des 10 et 24 avril 2022, mais il est en tête de tous les sondages depuis des mois, il vient, le 3 février 2022, d’atteindre les 500 parrainages d’élus (on peut lire la situation au jour le jour ici), mais il n’a pas le temps de faire campagne car il doit d’abord sauver le monde, remettre l’Europe sur les rails, éradiquer le variant omicron et se donner une nouvelle stratégie au Mali. Ouf !

Le problème, c’est qu’avec cette logique, le Président sortant ne sera jamais candidat. D’un jour à l’autre, le nombre de tuiles qui peuvent tomber sur le nez est incommensurable : un attentat djihadiste, une crise financière, une inondation, un tremblement de terre… tout peut arriver et il arrivera bien un moment où il faudra quand même se déclarer. Ou alors, laisser son tour.

Ce qui est amusant, d’ailleurs, c’est que les autres candidats, tous déclarés (la dernière incertitude concernait Christian Taubira), attendent la venue dans l’arène d’Emmanuel Macron pour que la bataille présidentielle commence enfin. C’est là l’erreur des adversaires : une campagne présidentielle ne doit jamais se référencer aux autres, juste exposer son projet, suivre son fil, faire soi-même son agenda, ne rien attendre des autres et encore moins d’Emmanuel Macron. À moins, bien sûr, que toute sa campagne soit basée avant tout sur l’opposition au Président sortant. Mais avec François Hollande en 2012, on a vu ce que cela donnait de voter par défaut contre un Président sortant, Nicolas Sarkozy en l’occurrence.

Emmanuel Macron a déjà eu tous ses parrainages, et ce n’est pas une surprise, il suffisait que chaque député de la majorité lui trouvât un maire prêt à le parrainer pour dépasser largement le seuil imposé. Ce qui est plus surprenant, c’est que ses parrains l’ont parrainé dès le 3 février 2022 alors que les autres candidats dont l’implantation locale est suffisamment solide pour n’engendrer aucune inquiétude, ils n’en sont pas encore là : seulement 324 pour Valérie Pécresse, 266 pour Anne Hidalgo, 159 pour Fabien Roussel (les autres soutenus par un parti ayant moins d’implantation locale, l’arrivée de leurs parrainages au Conseil Constitutionnel se fait logiquement de manière plus aléatoire). Il y a donc un "désir fort" d’Emmanuel Macron, parmi les élus locaux !

La situation d’un Président sortant à la veille d’une élection où il sollicitera sa reconduction est inédite dans l’histoire de la Cinquième République (et dans l’histoire tout court). Jusqu’à maintenant, jamais un Président sortant n’a été aussi populaire et surtout (car ce sont deux éléments distincts), jamais un Président sortant n'a bénéficié d’un niveau aussi important d’intentions de vote, en gros, autour du quart de l’électorat, et cette base a été stable pendant tous les soubresauts de la précampagne présidentielle depuis l’été dernier.

Je prends en compte, bien sûr, les Présidents sortants qui ont été effectivement en charge du pouvoir au moment de l’élection présidentielle, pas ceux qui, bénéficiant d’une cohabitation qui a rendu impopulaire le gouvernement en exercice, et donc, qui a rendu leur passivité populaire, pouvaient imaginer une réélection sans bilan, à savoir François Mitterrand et Jacques Chirac (pour ce dernier, la réélection était toutefois hautement improbable). Finalement, deux prédécesseurs seulement ont été dans ce cas de 2022 (j’exclus volontairement De Gaulle qui n’avait pas été élu au suffrage universel direct en décembre 1958).

Valéry Giscard d’Estaing était donné largement favori à sa réélection, d’autant plus que François Mitterrand, représentant de la vieille gauche, avait su faire taire les ambitions velléitaires de son rival moderne Michel Rocard. À partir du début du mois de février 1981, il a décroché dans les sondages. L’affaire stupide des diamants l’a complètement plombé (le 27 janvier 1981, interview sur Antenne 2), j’écris stupide car au début, il avait refusé de se défendre sur le sujet, ce qui était pris pour une marque de mépris. Il a déclaré sa candidature très tardivement, le 2 mars 1981 (qui est l’équivalent du 15 février 2022 par rapport au premier tour) et le "citoyen candidat" n’a pas pu rattraper son retard sur son concurrent socialiste.

Nicolas Sarkozy, dans une situation plus comparable et plus proche des moyens de campagne actuels (réseaux sociaux, chaînes d’information continue, web permettant de vérifier facilement et rapidement des données factuelles, etc.), s’est déclaré, lui aussi, tardivement, le 15 février 2012, mais il avait avancé de deux semaines sa déclaration car il avait décroché dans les sondages. En fait, il n’avait jamais été en tête face à François Hollande et restait dans la position de challenger (ce qui était nouveau). Selon lui, il lui aurait manqué quinze jours pour remonter dans "l’opinion publique" et prendre l’avantage. C’est son interprétation, et sans même évoquer la tonalité ultradroitière de sa campagne, il n’était pas nécessaire d’être devin pour imaginer la destinée d’un candidat qui annonçait la hausse de la TVA à moins de trois mois du premier tour !

Le seul élément de comparaison qu’on pourrait faire dans cette précampagne, ce serait en 1988, avec François Mitterrand, qui a annoncé encore plus tardivement que les autres sa candidature (le 22 mars 1988) et qui s’est trouvé assez soutenu par une vague de fond, mais il ne conduisait plus la politique de la nation depuis deux ans (il est d’ailleurs amusant de voir que les premières affiches favorables à Emmanuel Macron reprennent son profil comme les affiches de précampagne qui louaient la génération Mitterrand).

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Il ne faut pas cependant considérer que tout est joué. Comme dans chaque élection, jamais rien n’est joué d’avance, sinon, la succession des Présidents de la République aurait été très différente : Édouard Balladur en 1995, Lionel Jospin en 2002, Ségolène Royal en 2007, Dominique Strauss-Kahn en 2012 et Alain Juppé en 2017. Depuis près de trente ans, il y a donc une sorte de malédiction qui s’abat sur le candidat favori. Méfiance, donc !

Jamais aucun candidat n’a gagné une élection présidentielle sur son bilan de sortant. Il peut bien sûr la perdre à cause de son bilan, mais lorsque le bilan est considéré comme positif (c’était le cas pour Édouard Balladur et Lionel Jospin, je parle de la perception, pas forcément de la réalité qui sera jugée par les historiens), ce n’est pas suffisant : il faut proposer aux Français une vision originale et séduisante de l’avenir de la France, une vision qui les fasse rêver, ou du moins, qui les enchante (ce qu’avait réussi à faire François Hollande dont la duplicité était pourtant évidente, mais ça a marché).

Depuis De Gaulle exclu (il y a eu la guerre d’Algérie), je crois qu’on peut raisonnablement dire qu’Emmanuel Macron a eu la Présidence la plus difficile qu’un Président n’ait jamais eu à exercer : non seulement il y a eu la crise des gilets jaunes qui était plus qu’un simple mouvement social, mais surtout, il y a eu la pandémie de covid-19, d’une gravité mondiale exceptionnelle depuis plus d’un siècle. Et la moindre des choses qu’on puisse dire (et j’y reviendrai), c’est qu’Emmanuel Macron a plutôt bien géré la crise sanitaire, malgré sa durée et sa complexité. La décrue maintenant très rapide de l’épidémie du variant omicron (une descente de plus de 26% des nouveaux cas quotidiens en une semaine), venue à ce moment de la campagne, pourrait nourrir (stupidement) le complotisme, comme si le virus s’arrêtait juste avant l’élection.

Je pense qu’il n’y a pas un Français, hors du gouvernement, qui n’aurait pas un mot à dire, d’énervement, de contrariété, d’opposition, d’incompréhension, d’ironie, de lassitude, face aux décisions sanitaires du gouvernement depuis le début de cette crise (moi y compris, en particulier le refus de confinement en janvier 2021), mais la principale vision d’Emmanuel Macron fut de vacciner vacciner vacciner, et l’outil efficace qu’est le passe sanitaire transformé ensuite en passe vaccinal a permis d’avoir l’un des taux de couverture vaccinale les plus élevés du monde (plus de 93,7% des Français de 12 ans et plus ont reçu au moins une dose). Et cette vision a sauvé énormément de vies humaines, d’autant plus de vies qu’on ne savait pas quel serait l’avenir de l’épidémie avec les variants delta et omicron. Les gens ne voteront pas pour cette raison (sinon, le Président sortant aurait un score de dictateur communiste, 93,7% !), mais ils lui en savent gré, et surtout, ils attendent toujours ce qu’auraient fait les autres candidats.

La campagne donc courte d’Emmanuel Macron devra avoir deux objectifs : défendre le bilan du quinquennat qui est loin d’être négatif, et proposer sa vision de la France dans dix, vingt ans. En fait, si l’on veut bien comprendre, cette vision est déjà largement connue, il a parlé de l’horizon 2030 pour la France des technologies, et il a aussi présenté sa vision de l’Europe de demain. Reste à la présenter clairement aux Français pendant ce moment privilégié de dialogues et d’échanges (qui ne doit pas nécessairement passer par un débat télévisé avant le premier tour, dans la mesure où il y aurait l’inégalité d’être un candidat contre tous les autres, mais Emmanuel Macron a toujours apprécié les défis, et il n’a jamais reculé devant une confrontation d’idées).

Le premier risque d’Emmanuel Macron, c’est de croire, ou pire, de faire croire que la réélection est dans la poche. Jusqu’au dépouillement du dernier bulletin de vote, jamais rien ne sera dans la poche en démocratie. La course largement en tête dans les sondages laisse croire, à ses électeurs potentiels, qu’il n’y aurait pas besoin de se mobiliser, ou pire, qu’ils pourraient aider des petits candidats au premier tour en se laissant le second tour pour faire le choix sérieux. L’expérience de 2002 montre que l’éviction dès le premier tour des dirigeants sortants n’est jamais impossible et peut se produire par manque de mobilisation.

Mais il n’y a pas que le risque de démobilisation, il y a aussi le risque d’arrogance en considérant la réélection comme une formalité. Invité à répondre aux questions des téléspectateurs de BFM-TV sur le covid-19 dans la soirée du 2 février 2022, le Ministre des Solidarités et de la Santé Olivier Véran a affirmé que le passe vaccinal pourrait être supprimé avant juillet 2022, sans dire que d’ici à cette date, il y aurait deux élections majeures (l’élection présidentielle et les élections législatives) et la nomination probable de deux nouveaux gouvernements différents.

Du reste, depuis le début de septembre 2021, la plupart des grands candidats ont monopolisé les médias, sauf Emmanuel Macron qui, lui, lorsqu’il est présent dans les médias, ne le fait pas pour promouvoir sa candidature mais pour continuer à diriger la France. Laisser la parole aux oppositions sans répliques frontales peut aussi amener à influencer l’électorat, à laisser survivre des idées fausses, surtout lorsqu’on entend les nombreuses inexactitudes pour ne pas dire mensonges. La coalition macronienne Ensemble Citoyen ! a pourtant organisé quatre tables rondes ce dimanche 6 février 2022 dans lesquelles ont participé Édouard Philippe, Olivier Dussopt, Étienne Klein, Richard Ferrand, Laurent Hénart, François Bayrou, Frank Riester, Barbara Pompili, Nicole Notat et Stanislas Guérini. Mais, en absence de candidat, cette convention n’a eu aucun écho médiatique.

La tentation est évidemment très grande de vouloir se frotter à la réalité électorale le plus tard possible. Tant qu’il est en tête dans les intentions de vote, effectivement, il garde une avance qui est toujours acquise jusqu’à la déclaration. Mais ensuite ? Parce qu’il faudra quand même bien se déclarer un jour. À moins de faire la non-déclaration intégrale : remplir toutes les formalités pour être candidat sans communiquer sur le sujet en disant à un moment donné, juste avant la publication de la liste officielle des candidats : "vous en doutiez ?".

François Mitterrand a fait un peu cela en répondant simplement "oui" à la question du journaliste dans le journal télévisé de 20 heures sur Antenne 2, tout comme Jacques Chirac a répondu pareillement à la question de son amie maire RPR d’Avignon le 11 février 2002. S’il y a un conseil à donner à Emmanuel Macron, c’est de ne surtout pas faire comme Lionel Jospin, alors Premier Ministre à la candidature évidente et favorite, le 20 février 2002 : le faire par un fax (déjà un tantinet passéiste et très administratif) !

Pour moi, il y a un risque majeur de se présenter trop tardivement : l’incapacité du candidat à pouvoir rattraper si d’aventure il dévissait à la suite soit d’une boulette personnelle (et on sait qu’il est capable d’en faire, la dernière sur l’envie d’emm@rder les non-vaccinés), soit, moins maîtrisable, d’un événement de politique intérieure, voire de politique étrangère.

Depuis que sa rencontre avec Vladimir Poutine est connue, c’est-à-dire le 4 février 2022, les journalistes dissertent sur les possibilités de réussite de la désescalade. Il est peu probable que Vladimir Poutine aide Emmanuel Macron dans une élection qu’il scrute très attentivement au point de vouloir y influer (au même titre qu’aux États-Unis). On peut donc imaginer qu’Emmanuel Macron n’obtiendra pas grand-chose ou alors un point symbolique pour garder contenance. Le pire, c’est que ces mêmes journalistes vont s’étonner du manque de résultats. Le Président français pourra simplement dire qu’il a essayé, et effectivement, il faut essayer, toute tentative de maintenir la paix est bonne à prendre (rappelons-nous les efforts de la diplomatie avant la première guerre du Golfe en 1990 et avant la guerre en Irak en 2003). Après tout, Nicolas Sarkozy a réussi son initiative diplomatique sur la Géorgie en 2008.

On oublie que cela peut donner aussi une mauvaise image au Président de la République. On peut se souvenir de Valéry Giscard d’Estaing qui était allé rencontrer Léonid Brejnev le 18 mai 1980 à Varsovie (cinq heures d’entretiens) pour tenter de revenir sur l’invasion de l’Afghanistan. Le candidat François Mitterrand n’avait rien trouvé de mieux que fustiger son rival le mois suivant décrit en "petit télégraphiste" (au sommet du G7 à Venise, VGE avait annoncé le retrait d’une partie des troupes soviétiques d’Afghanistan).

VGE a d’ailleurs dit, le 23 mai 1980 de retour de Pologne : « Dans la vie internationale, il y a deux actions différentes : les négociations, qui ont pour objet d’aboutir à des résultats, et des conversations, qui ont pour objet d’échanger des points de vue et des réflexions. (…) Le résultat essentiel, c’est que nous avons maintenant une meilleure connaissance de nos réactions sur la situation actuelle et sur ses développements possibles. ». À cet égard, la conférence de presse d’Emmanuel Macron de ce lundi 7 février 2022 vers 19 heures à Moscou sera instructive.

La Russie ne complique les affaires de l’Europe et de la France pas seulement sur l’Ukraine, c’est le cas aussi du Mali dont le gouvernement est à la fois odieux et ingrat vis-à-vis de la France qui a perdu des dizaines de soldats venus combattre pour protéger le pays du djihadisme, et seulement du djihadisme, justement parce que la France ne veut pas s’ingérer dans les affaires intérieures du Mali. Les milices russes semblent bien plus dociles sur les "souhaits" des dirigeants maliens actuels (issus d’un double coup d’État).

C’est sûr que plongés dans la politique internationale, dans un monde si tendu, la plupart des candidats ne font pas l’affaire. Même Valérie Pécresse, elle a beau parler en russe sur France 5, cela faisait surtout gadget. Elle n’apparaît pas avec une vision personnelle originale et solide, construite depuis des années, des relations internationales et en particulier, des relations avec la Russie de Poutine, comme l’avait développée le candidat François Fillon. Même la reprise par la candidate LR de son combat pour défendre les chrétiens d’Orient n’a paru qu’une surenchère artificielle vis-à-vis du candidat Éric Zemmour alors que François Fillon en avait fait un combat personnel de longue date.

Des éditorialistes ne se privent pas de dire qu’en cas de débat avant le premier tour, on imaginerait bien Emmanuel Macron dire à Philippe Poutou ou à Anne Hidalgo : hier, j’ai téléphoné à Vladimir Poutine et demain, je m’entretiendrai avec Joe Biden. Pas la même catégorie. C’est le principe du Président sortant d’avoir l’avantage de l’expérience même s’il est le plus jeune de tous les candidats.

La véritable leçon des expériences électorales, c’est qu’aucune élection n’est acquise, ni à deux mois, ni la veille de l’échéance (des déplacements de voix peuvent survenir même pendant le samedi de réflexion). L’oublier, c’est se condamner à l’arrogance. Se la rappeler, en guise de leçon d’humilité, c’est être respectueux tant des électeurs que de la démocratie et c’est proposer une autre vision de la France que celles qu’on a entendues et vues trop souvent ces cinq derniers mois avec nausée et écœurement. Il est temps que la campagne commence vraiment, et celle-ci sur des notes positives, optimistes et chargées d’histoire et d’espérance !


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (06 février 2022)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Élysée 2022 (29) : Emmanuel Macron sera-t-il candidat un jour ?
Situation des parrainages pour les candidats de la présidentielle de 2022 (mise à jour régulièrement).
Enfin, une vision européenne !
Discours du Président Emmanuel Macron au Parlement Européen le 19 janvier 2022 à Strasbourg (texte intégral et vidéo).
Emmanuel Macron assume sur les antivax.
Emmanuel Macron dans "Le Parisien" le 5 janvier 2022.
Vœux d’Emmanuel Macron : protéger les Français et renforcer la France par l’Europe.
Allocution télévisée du Président Emmanuel Macron, le 31 décembre 2021 à Paris (texte intégral et vidéo).
Introspectif et tourné vers l’avenir, Emmanuel Macron justifie (presque) tout.
Emmanuel Macron l’Européen, Président jusqu’au bout.
La France d’Emmanuel Macron.
Allocution télévisée du Président Emmanuel Macron, le 9 novembre 2021 à Paris (texte intégral et vidéo).
COP26 : face à l’alarmisme, le leadership mondial d’Emmanuel Macron.
Emmanuel Macron, l’homme qui valait 30 milliards.

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https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20220206-macron.html

https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/elysee-2022-29-emmanuel-macron-239185

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