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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
12 février 2023

Robert Hébras, le dernier témoin, rescapé du massacre d'Oradour-sur-Glane

« Jankélévitch, dans "L'Imprescriptible", disait que les déportés, les massacrés n'ont plus que nous pour penser à eux, et que si nous cessions d'y penser, ils seraient à nouveau anéantis, et que nous avons une responsabilité qui nous incombe, les faire vivre dans notre mémoire, dans nos récits et garder ce fil. » (Emmanuel Macron, le 25 janvier 2022 à Oradour-sur-Glane).



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Il est mort ce samedi 11 février 2023 en début de matinée à quelques kilomètres de sa ville natale Oradour-sur-Glane, à l'hôpital de Saint-Junien. Il avait 97 ans et demi (né le 29 juin 1925), et avait rencontré ces derniers temps les deux derniers Présidents de la République. Robert Hébras avait cette caractéristique, dans la nation française, d'avoir été l'une des sept personnes rescapées, miraculées faudrait-il dire, du massacre d'Oradour-sur-Glane (six hommes et une femme), le 10 juin 1944, par des soldats allemandes membres d'une division SS. Le 15 mai 2022 sur France Inter, il avait annoncé qu'il se retirait sur la pointe des pieds, renonçant à la vie publique parce qu'il était trop fatigué.

Ce massacre, pas loin de Limoges (à 20 kilomètres), a été gravé dans la conscience nationale. Il a inspiré un film très célèbre (et excellent bien que choquant), "Le Vieux Fusil" de Robert Enrico (sorti le 20 août 1975), avec Philippe Noiret, Romy Schneider et Jean Bouise. Au début des années 1990, j'ai eu l'occasion de visiter les lieux, un village détruit, laissé intact pour l'histoire. Un silence de mort.

C'était De Gaulle qui voulait garder ces lieux ainsi. Lors de sa visite, le 5 mars 1945, il a déclaré sa volonté de doter la France d'une défense indépendante : « Ce qui est arrivé à Oradour-sur Glane nous enseigne aussi autre chose. C'est que, pour réparer et pour conserver le souvenir, il faut rester ensemble comme nous le sommes maintenant. (…) Jamais plus, même une fois, il ne faut qu'une chose pareille puisse arriver à quelques points que ce soient de la France. Et pour que cela n'arrive plus (…), il y a des dispositions à prendre, des dispositions qui ne sont pas seulement des formules, des dispositions qui ne consistent pas simplement à faire confiance aux autres, même quand ces autres ont la meilleure volonté du monde. Il faut se faire confiance à soi-même, et s'assurer sa sécurité soi-même. ».

De quoi frissonner d'émotion. 643 habitants de ce petit village (en 2019, on a compté une victime supplémentaire) ont été assassinés (dont 245 femmes et 207 enfants), massacrés par ces soldats allemands qui devaient se replier avec l'avancée des forces alliées. Les femmes et les enfants dans l'église (qui, pour la plupart, allaient être brûlés vif), les hommes dans des granges (mitraillés). Quasiment tous ont été "exécutés" (assassinés est un meilleur mot).

Robert Hébras, qui allait avoir 19 ans trois semaines plus tard, a fait partie des miraculés. Avec six autres hommes, il n'a pas été tué pendant ces exécutions sommaires, des cadavres les recouvraient et ils ont attendu sans bouger alors que leurs tortionnaires vérifiaient que le travail était "bien fait" avant d'y mettre le feu pour effacer toutes les traces de leurs horreurs. Un a fui trop tôt et a été assassiné par les soldats allemands. Les six autres ont réussi à fuir. Une seule femme, Marguerite Rouffanche (morte en 1988), a pu fuir de l'église. Robert Hébras, qui a perdu ce jour-là sa mère et ses deux sœurs, s'est engagé dans la Résistance et a combattu les Allemands pendant la dernière année de la guerre.

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Le Président François Mitterrand est venu commémorer le cinquantième anniversaire le 10 juin 1994 : « J'y suis revenu plusieurs fois depuis lors et je n'ai jamais pu me défaire, comment le pourrait-t-on ?, de cette angoisse, de cette puissante émotion lorsqu'on pénètre dans cette cité ou plutôt dans cette enceinte où sont conservées les ruines de ce qui fût (…) un paisible village du Limousin depuis lors figé dans le temps. (…) C'est sans doute la première fois que ce silence est rompu, en tout cas c'est la première fois que le Président de la République s'exprime ici, à Oradour, au nom de la France, pour témoigner, pour assister, pour vous dire notre affection, notre pensée et à quel point nous comptons sur vous : je vois tous ces enfants qui sont là devant moi (…) qui signifient l'espoir, la vie, le renouveau. (…) Vous avez confié ce message aux enfants, aux enfants d'aujourd'hui, en souvenir des enfants détruits, dans la douleur, l'angoisse, et l'incapacité de comprendre pourquoi les hommes étaient aussi cruels. (…) Ressentons en cet instant plus fortement que jamais, ce qui nous unit. Et lorsque nous essayons à travers le monde et d'abord en Europe, de construire une nouvelle amitié, entre des peuples qui se sont déchirés, ce n'est pas simplement pour faire la part du rêve, c'est aussi et surtout, parce que nous ne voulons pas que cela recommence et qu'il appartient aux générations prochaines de bâtir un monde où les Oradour ne seront plus possibles. ».

Le Président Jacques Chirac a, de son côté, inauguré le Centre de la mémoire le 16 juillet 1999 : « Certains lieux, c'est vrai, conservent, intacts, leur pouvoir d'émotion, leur pouvoir de compassion au sens propre du mot compassion : "souffrir avec". Certains lieux, malgré le temps qui passe, portent en eux de telles violences, de telles souffrances qu'ils vous prennent au cœur. Face à ces ruines, où résonnent encore des cris silencieux, c'est le recueillement qui s'impose, mais c'est aussi la réflexion, c'est le devoir de vigilance pour prévenir ce que l'homme peut accomplir contre l'homme. (…) L'horreur s'est déchaînée. Très vite. Froidement planifiée et avec cette sauvagerie mais aussi cette méticulosité, cette "science de la mort" qui furent, dans ces années noires, la marque des bourreaux. "Science de la mort" quand on a rassemblé tous les habitants d'Oradour, parmi lesquels les enfants des écoles, dans le silence et dans le calme. "Science de la mort" quand on a séparé les femmes des hommes, quand on a laissé les plus jeunes des enfants rejoindre leurs mères. Cruauté de la mort quand on a mitraillé les hommes et achevé les blessés, dans les granges que l'on a ensuite incendiées. Barbarie et sauvagerie lorsqu'on a enfermé les femmes, avec les enfants et les bébés dans l'église, et qu'on y a mis le feu. Pouvons-nous seulement imaginer ce qu'ont ressenti les victimes, leur terreur quand elles ont compris ? L'horreur et le chagrin de ces mères qui assistaient, impuissantes, à l'agonie de leurs enfants. Le plus jeune n'avait que huit jours. ».

Et Jacques Chirac a mis en perspective ce massacre : « La mémoire d'Oradour appartient à ceux qui ont souffert dans leur chair et dans leur âme. Mais elle appartient aussi à la mémoire collective. C'est Oradour, inscrit sur la longue liste des horreurs perpétrées par les hommes. Tous les génocides de l'histoire, et d'abord, bien sûr, la Shoah. Tous les massacres des guerres de religion qu'illustre la Saint-Barthélémy. Toutes les villes et les villages martyrs si nombreux. Ces villages de Vendée sous la terreur. Guernica écrasée sous les bombes de la légion "condor". Le ghetto de Varsovie et ce petit bourg près de Prague rayé de la carte par décision d'Himmler un jour de juin 1942. C'est Sabra et Chatila. C'est Halabja en Irak, décimée par les gaz. C'est Kibuye et tous les villages assassinés du Rwanda. C'est encore Srebenica, où des milliers de bosniaques périrent au nom de la "purification ethnique". C'est, parmi tant d'autres, le petit village d'Eperme Studime au Kosovo, où, il y a quelques semaines, le 2 mai dernier, eut lieu un atroce et terrible carnage. Là aussi, les bourreaux n'ont pas fait de distinction entre les hommes, les femmes et les enfants. (…) Nous devons rester vigilants pour que l'homme s'interdise l'inhumain. L'Europe n'a pas de signification plus haute que d'être le contraire de ce qui s'est passé à Oradour, en incarnant un rêve de paix et un idéal humaniste. Parce que le projet européen plonge ses racines dans le refus de la barbarie et de la guerre (…). Ces lieux chargés d'émotion appellent à une mobilisation morale, à une vigilance politique, à un engagement fort au service de l'homme. Ils rappellent que l'avenir appartient à ceux qui ont la volonté de le construire et non de le subir, c'est ce qu'ici on ressent. ». C'était en 1999. En vingt-quatre ans, il y a eu encore d'autres massacres, et parmi les plus récents, ceux commis par les troupes russes en Ukraine.

Depuis la Libération, Robert Hébras est donc resté ce témoin improbable mais inlassable, le dernier survivant à partir du 4 octobre 2016 (et de la mort de Jean-Marcel Darthout, présent, lui aussi, lors de la venue de François Hollande et Joachim Gauck), se vouant corps et âme à conserver la mémoire de ce massacre et des massacrés, mais aussi à pomouvoir la réconciliation entre la France et l'Allemagne (et également l'Autriche).

Ainsi, Robert Hébras a sorti trois livres pour raconter cette atroce histoire, dont le premier, en 1992, présentait la chronologie précise des événements. Il a aussi fait beaucoup de conférences, et aimait faire visiter ce qui reste de ce village meurtri.

En particulier, il a fait visiter Oradour-sur-Glane au Président François Hollande et à son homologue allemand Joachim Gauck le 4 septembre 2013 avec une image forte, Robert Hébras serrant la main de ces deux chefs d'État de pays réconciliés. Joachim Gauck a confié, très ému : « Je ne cacherai pas [aux familles] mon état d’âme, je n’hésiterai pas, en pleine conscience politique, à dire que cette Allemagne que j’ai l’honneur de représenter est une Allemagne différente de celle qui hante leurs souvenirs. » en évoquant « la nouvelle Allemagne, pacifique et solidaire ».

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Devant le Président de la République fédérale d'Allemagne et devant Robert Hébras, François Hollande a repris l'idée maîtresse de Jacques Chirac : « Aujourd'hui, votre visite, Joachim Gauck à Oradour-sur-Glane confirme que l'amitié entre nos deux pays est un défi à l'Histoire, mais aussi un exemple pour le monde entier. Sa force s'illustre en cet instant même, ici à Oradour-sur-Glane. Cette amitié, elle nous dépasse, elle nous oblige. Cette amitié, elle fonde le projet européen. Deux fois au cours du dernier siècle, notre continent s'est embrasé. Parce qu'alors, toujours l'emportaient les désirs de revanche. Et puis un jour, en s'éveillant du pire, du pire massacre de l'Histoire et dont l'holocauste fut le stade ultime, des Européens ont jugé qu'il fallait arrêter, une fois pour toutes, la machine infernale. Et qu'il ne fallait plus envoyer au front la génération suivante. Ils ont bâti une belle maison, une maison accueillante : l'Europe. Ils nous ont fait le plus beau legs qui soit, celui que nous devons entretenir : la paix. Mais la paix, comme la démocratie, ne sont pas des acquis. Car pour les peuples comme pour les individus, tout se conquiert et se reconquiert à chaque génération. (…) En septembre 1944, le poète Jean Tardieu écrivait un texte en hommage aux morts d'Oradour-sur-Glane : "Oradour n'a plus de femmes, Oradour n'a plus d'hommes, Oradour n'a plus de feuilles, Oradour n'a plus de pierres, Oradour n'a plus d'église, Oradour n'a plus d'enfants. Oradour n'est plus qu'un cri". Et bien ce cri, Monsieur le Président, je l'entends encore et je l'entendrai toujours quand il y aura d'autres massacres de par le monde. ».

Emmanuel Macron est allé trois fois à Oradour-sur-Glane. Le 28 avril 2017, entre les deux tours de l'élection présidentielle, le candidat a choisi Oradour-sur-Glane pour rappeler les dangers de l'extrême droite. Il y est retourné, comme Président de la République, le 10 juin 2017, pour l'anniversaire du massacre : « Je salue avec respect et affection monsieur Robert Hébras, il est l’ultime survivant d’Oradour. Il a avec vous parcouru il y a quelques instants ce village, il a décrit des visages, des scènes par sa parole encore vivante. Après le massacre, il s’engagea dans la Résistance où il fit preuve d’un immense courage. Et toute sa vie, il a gardé fidèlement la mémoire du 10 juin où il perdit sa mère et ses deux sœurs. Quel exemple vous êtes pour nous. (…) Les générations passent, les présidents plus encore même si en ce jour je me souviens des fortes paroles de François Mitterrand prononçant l’éloge de l’espoir, de Jacques Chirac appelant de ses vœux un siècle de l’éthique, de François Hollande prônant la vérité et la réconciliation en présence du Président allemand. Voyez ces ruines qui sont derrière vous, déjà la pluie et le soleil après tant de décennies ont effacé les traces noires de l’incendie dévastateur. L’herbe du Limousin a repoussé dans ce sanctuaire, l’impact des balles tirées ce jour-là sur les hommes, les femmes, les enfants s’est poli sur ces murs et se confond avec l’érosion de la pierre. Il en va de même la mémoire, elle aussi forcément s’érode. Ce qui se transmet risque de s’affadir, sans cesse nous devons raviver la flamme et lui redonner sens. C’est pourquoi j’ai voulu que vous soyez présents ici, présents au côté des enfants d’Oradour et de Limoges, vous, centaines d’enfants des écoles de France, pour que la mémoire soit transmise dans sa substance par la vision des ruines, des tombes, des noms. Je sais que cette journée restera pour vous un moment singulier, parce que vous aurez vu ces lieux de vos yeux, parce que vous aurez serré la main du dernier rescapé. C’est ainsi que se perpétue le fil de l’histoire. J’ai voulu que vous deveniez vous aussi des témoins. Être témoin, c’est d’abord honorer la mémoire des victimes. ».

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Et d'évoquer ainsi la barbarie : « Le massacre d'Oradour, c'est le triomphe de l'arbitraire, c'est la cruauté sans partage, c'est la pitié oubliée, c'est la piété bafouée. Oradour, c'est la sauvagerie brutale, c'est l'appétit effréné du sang et de la mort. Si le récit de ce massacre et la vue de ces ruines nous donnent encore aujourd’hui une indicible nausée, c'est parce que nous savons intimement, au creux de nos tripes, au cœur de notre conscience que ce qui se produisit ce jour-là est exactement ce que la France, l’Histoire de France, les héros de la France ont toujours voulu combattre. Le martyre d'Oradour concentre tous ce qui nous révulse, tout ce qui nous révolte. Il attente à des hommes, à des femmes, à des enfants, mais il attente aussi à la conscience française. C’est tout ce contre quoi nous avons bâti nos valeurs, notre culture, notre civilisation. Notre conscience ici s'insurge parce qu'a été piétiné ce qui nous construit en profondeur, le respect de la vie humaine. Nous ne serions pas le peuple que nous sommes si nous ne donnions à l'autre un statut sacré. C'est parce que nous lui conférons cette dignité suprême que nous sommes soucieux collectivement de protéger, éduquer, soigner, secourir, défendre, aider l’autre. (…) Il est des mots aujourd'hui en France dont certains moquent l’innocence un peu naïve : humanisme, tolérance, bienveillance, espérance, revendiquez-les, défendez-les, faites-en vos drapeaux contre les drapeaux noirs et le relativisme corrosif dont notre monde souffre tant. Tout ne se vaut pas. La parole d'un rescapé d'Oradour pèse plus qu'une autre. C'est cela être une conscience et c'est cela ce à quoi aussi, notre école doit veiller. (…) Ici, on dirait que le cri des martyrs ne s'est jamais tu. Écoutez. Passant devant les décombres, on croit voir encore se dessiner leurs silhouettes égarées. Regardez. Et pourtant, grâce à la fidélité des familles d'Oradour un miracle s'est produit. Sur les maisons, les noms des morts ont fleuri. Des livres sont écrits qui racontent la vie humble et douce du village. Sur le visage photographié des victimes on aperçoit un sourire, on lit une insouciance. La vie à la fin l'emporte. ».

Enfin, Emmanuel Macron y est retourné une nouvelle fois le 25 janvier 2022, il y a un an, le temps de remettre à Robert Hébras les insignes de commandeur de l'ordre national du Mérite : « Cher Robert, je suis très heureux d'être parmi vous, ce ne sont pas des mots, et très ému de vous retrouver, aujourd'hui. Parce que cela vient poursuivre plusieurs visites, plusieurs échanges, et puis, pour beaucoup d'entre vous, un engagement qui vient de loin. (…) Cette responsabilité [de faire vivre les victimes dans nos mémoires], cher Robert, vous n'avez jamais cessé de l'assumer. ».





Ce fut l'occasion, pour le Président de la République, de retracer l'existence de Robert Hébras avant de lui remettre sa décoration et de lui confier : « J'espère qu'on se reverra ! ». Ils ne se seront pas revus ; Robert Hébras est allé rejoindre ses camarades d'infortune ce week-end. Qu'il puisse reposer en paix, l'esprit libre du devoir accompli, celui de la mémoire.


Aussi sur le blog.


Sylvain Rakotoarison (11 février 2023)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Robert Hébras.
Carnage de Maillé (1).
Carnage de Maillé (2).
Maus.
Henri Krasucki.
Robert Clary.
Noëlla Rouget.
18 juin 1940 : De Gaulle et l’esprit de Résistance.
Emmanuel Macron à Pithiviers.
Jacques Attali et Emmanuel Macron : pourquoi la fresque d’Avignon était antisémite.
Discours du Président Emmanuel Macron le 17 juillet 2022 à Pithiviers (vidéo et texte intégral).
La rafle du Vel d’Hiv, 80 ans plus tard : les heures sombres de notre histoire...
Les 75 ans de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau.
Sarah Halimi, assassinée car Juive.
La tragique expérience de Simone Veil à Auschwitz.
Emmanuel Macron et le Vel d’Hiv (16 juillet 2017).
François Hollande et le Vel d’Hiv (22 juillet 2012).
Discours d’Emmanuel Macron du 16 juillet 2017 (texte intégral).
Discours de François Hollande du 22 juillet 2012 (texte intégral).
Discours de Jacques Chirac du 16 juillet 1995 (texte intégral).

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https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20230211-robert-hebras.html

https://www.agoravox.fr/actualites/citoyennete/article/robert-hebras-le-dernier-temoin-246616

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2023/02/12/39811154.html








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