Ukraine, un an après : "Chaque jour de guerre est le choix de Poutine"
« Après une année de cette guerre, Poutine ne doute plus de la force de notre coalition. Mais il doute encore de notre conviction. Il doute de notre endurance. Il doute de notre soutien continu à l’Ukraine. Il doute de la capacité de l’OTAN à rester unie. Mais il ne devrait y avoir aucun doute. Notre soutien à l’Ukraine ne faiblira pas, l’OTAN ne sera pas divisée, et nous ne nous fatiguerons pas. » (Joe Biden, le 21 février 2023 à Varsovie).
L'avenir des Européens se joue à Kiev. Cela fait un an que les troupes russes de Vladimir Poutine a agressé l'Ukraine, un pays souverain, en tentant d'envahir le pays sans y parvenir pour l'instant. En prenant cette décision cynique et meurtrière, Vladimir Poutine a violé le Mémorandum de Budapest signé le 5 décembre 1994 par la Russie, l'Ukraine, les États-Unis et le Royaume-Uni, confirmé le 4 décembre 2009, qui garantissait le reconnaissance des frontières de l'Ukraine en contre-partie de la réaffectation des armements nucléaires de l'ancienne URSS basés en Ukraine vers la Russie. Par cela, Vladimir Poutine a déstabilisé considérablement et durablement le monde, provoquant des menaces sérieuses pour la paix mondiale.
Ce n'est ainsi pas étonnant que l'Assemblée Générale des Nations Unies réunie le 23 février 2023 ait voté dans la soirée (peu avant 22 heures, heure de Paris), à une large majorité, une résolument demandant le retrait immédiat des troupes russes du territoire ukrainien et réaffirmant l'intégrité territoriale de l'Ukraine. Parmi les votants, 141 pays (dont le Brésil, l'Indonésie) ont voté pour cette résolution, 7 seulement ont voté contre (la Russie, la Biélorussie, la Syrie, la Corée du Nord, le Mali, le Nicaragua et l'Érythrée) et 32 se sont abstenus, dont l'Inde, la Chine, l'Iran, le Pakistan, l'Afrique du Sud, l'Éthiopie, Cuba, l'Algérie, l'Angola, le Kazakhstan et le Vietnam.
S'il s'agit d'une immense majorité, elle n'est pas plus large que les trois résolutions précédentes et aucune n'a de valeur contraignante, puisque la Russie possède un droit de veto qui lui permet de paralyser toute action concrète du Conseil de Sécurité de l'ONU. Pour Dmytro Kuleba, Ministre ukrainien des Affaires étrangères, ce vote est toutefois un grand succès : « Un an après que la Russie a lancé son invasion à grande échelle, le soutien mondial à l'Ukraine reste fort. ».
Depuis un an, les Ukrainiens vivent un cauchemar très coûteux en vies humaines, tant pour les Ukrainiens, civils comme militaires, que pour les soldats russes. Les pertes se comptent par centaines de milliers de morts et par millions de réfugiés (près de 20% de la population ukrainienne a dû s'est exiler vers un autre pays européen), et cela va continuer à cause de Vladimir Poutine qui n'accepte pas qu'un pays proche de lui puisse devenir exemplaire sur le plan de la démocratie et de la lutte contre la corruption sur laquelle a été élu le Président Volodymyr Zelensky.
Au-delà de sa politique va-t-en-guerre, Vladimir Poutine a démontré l'incapacité de l'armée russe à réussir une annexion qui n'était planifiée qu'en deux ou trois jours, le temps de faire entrer les chars russe à Kiev. Mais le peuple ukrainien a résisté héroïquement à l'armée russe, galvanisé par la décision de leur Président à refuser toute concession territoriale à la Russie. Paradoxalement, la Russie a dégradé sa propre défense en voulant envahir l'Ukraine, elle a unifié toute l'Europe contre elle, elle a consolidé l'OTAN en Europe (avec la demande d'adhésion de la Finlande et de la Suède), elle a réaffirmé les liens forts des États-Unis, pourtant tournés vers le Pacifique, avec la "vieille Europe". Bref, Vladimir Poutine a eu tout faux mais est dans l'impossibilité de revenir en arrière.
Pour marquer le premier anniversaire de ce terrible conflit, le Président des États-Unis Joe Biden a fait un déplacement surprise à Kiev, en Ukraine, le 20 février 2023 (la Maison-Blanche avait averti le Kremlin de ce déplacement ; le conseiller à la sécurité du Président Biden, Jake Sullivan, a en effet indiqué : « Nous avons bien prévenu les Russes que le président Biden voyagerait à Kiev. Nous l’avons fait quelques heures avant son départ. En raison de la nature sensible de ces échanges, je ne rentrerai pas dans la manière dont ils ont répondu ou quelle était la nature exacte de notre message. »).
C'était l'occasion de réaffirmer le soutien ferme et durable des États-Unis au peuple ukrainien (« l'engagement inébranlable et indéfectible »). Il a rencontré le Président ukrainien Volodymyr Zelensky et il est allé se recueillir à la mémoire des nombreuses victimes de cette guerre.
De son côté, la chef du gouvernement italien Giorgia Meloni a allée, elle aussi, à Kiev le lendemain, 21 février 2023, pour soutenir le peuple unkrainien : « J’ai voulu [venir à Kiev] pour réitérer le soutien total de l’Italie à l’Ukraine face à l’agression russe, et réaffirmer que l’Italie n’a pas l’intention de faiblir. ». Visitant les villes de Boutcha et Irpine, lieux de terribles massacres, elle a assuré : « [Je ferai] tout pour dire à tous les Italiens ce que j’ai vu. ».
Le Président russe Vladimir Poutine a choisi de commémorer cet anniversaire par un grand discours qu'il a prononcé devant toute la nomenklatura russe le 21 février 2023 à Moscou, au centre de conférence Gostiny Dvor, dans le cadre de son discours annuel sur l'état de la nation, comme l'impose la Constitution russe. Sans innover depuis un an, il a justifié sa guerre en Ukraine et il a voulu la replacer dans le cadre d'un mauvais remake de la guerre froide, voulant faire de cette guerre une guerre entre la Grande Russie et l'Occident. Sans surprise, il a considéré que les valeurs de l'Occident étaient décadentes, en disant n'importe quoi, comme, par exemple, que la pédophilie y était la norme (ce qui est particulièrement stupide) ou qu'on oblige les prêtres à bénir les mariages homosexuels (ce qui est faux, aucun prêtre n'a jamais été obligé et une bénédiction n'est pas un sacrement). Je ne doute pas que mes amis russes sauront avoir un esprit critique avec cette grande imposture.
La justification prétexte pour une invasion : « La Russie est intervenue pour défendre les habitants de nos régions historiques, pour assurer la sécurité de notre pays, pour éliminer une menace qui provenait du régime néonazi en Ukraine, arrivé au pouvoir à la suite du coup d’État de 2014, la décision a été prise de conduire une opération militaire spéciale. (…) Nous allons régler pas à pas, soigneusement et méthodiquement, les objectifs qui se posent devant nous. (…) Il est impossible de battre la Russie sur le champ de bataille. ». Il faut rappeler qu'entre-temps (depuis février 2014), il y a eu deux élections présidentielles démocratiques et libres. Le pouvoir ukrainien actuel ne provient donc pas des événements de 2014 mais d'une élection en 2019. Bref, la légitimité de Volodymyr Zelensky est simplement celle du peuple ukrainien.
Le plus grave, c'est quand Vladimir Poutine a estimé, dans une inversion accusatoire typiquement soviétique, que la Russie était agressée par l'OTAN alors que l'OTAN est une alliance défensive, donc, nécessairement, pas offensive. Croire que la survie de la Russie se trouve dans l'invasion de l'Ukraine est l'imposture d'un grand malade paranoïaque.
Personne n'a jamais remis en question l'intégrité territoriale de la Russie depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et il faut un esprit particulièrement paranoïaque, pire que Staline, pour penser le contraire. Pour "Politico" qui évoquait ce triste anniversaire, cette guerre a « profondément remodelé l'Europe, en bouleversant les présomptions traditionnelles de politique étrangère, en la privant de l'énergie russe et en ravivant des arguments longtemps dormants sur l'extension de l'UE vers l'Est ».
Vladimir Poutine a également annoncé la suspension de la participation de la Russie au Traité New Start : « Ils veulent nous infliger une défaite stratégique, s’en prennent à nos sites nucléaires (…) et il faudrait faire comme si de rien n’était. ». Le Ministère russe des Affaires étrangères a précisé le 21 février 2023, pour rassurer : « La Russie entend conserver une approche responsable et continuera, pendant la durée de vie du traité, de respecter strictement les limites quantitatives des armes stratégiques offensives. ».
En réponse à ce discours guerrier et messianique de Vladimir Poutine, Joe Biden a prononcé un grand discours aux arcades de Kubicki, à l'intérieur du palais royal, à Varsovie, dans la soirée du 21 février 2023 en confirmant l'engagement de son pays aux côtés de l'Ukraine et en rappelant cette évidence qui mérite d'être répétée, martelée : la guerre provient de la décision de Poutine et de Poutine seulement.
Il a déclaré effectivement : « Quand la Russie a envahi l’Ukraine, elle a mis à l’épreuve le monde entier. L’Europe a été mise à l’épreuve, l’Amérique, l’OTAN, toutes les démocraties ont été mises à l’épreuve. Et la question qui s’est posée était simple : allions nous répondre ou ignorer ce qu’il se passait ? Serions-nous forts ou faibles ? Serions-nous unis en tant qu’allié ou divisés ? (…) À présent, nous connaissons la réponse à ces questions. Oui, nous avons défendu la souveraineté (…), nous avons défendu la liberté des peuples à vivre sans agression, et la démocratie, nous l’avons défendue. Hier, j’ai eu l’honneur d’être avec le Président Zelensky à Kiev pour déclarer que nous continuerons à soutenir ces principes, quoi qu’il en coûte. (…) Chaque jour de guerre est le choix de Poutine ! (…) Les autocrates ne comprennent qu’un mot. Non, non, non. Non, vous ne prendrez pas mon pays. Non, pas ma liberté, pas mon avenir. Et je dis ce que j’ai dit il y a un an, ici même : un dictateur déterminé à reconstruire un empire ne pourra jamais supprimer l’amour d’un peuple pour la liberté. La brutalité n’écrasera jamais la volonté d’être libre. Et l’Ukraine… L’Ukraine ne sera jamais une victoire pour la Russie. Jamais ! ».
Par ailleurs, Joe Biden a réaffirmé la doctrine de l'OTAN, simple et ferme : « L’année prochaine, j’accueillerai tous les membres de l’OTAN pour notre 24ᵉ sommet aux États-Unis. Ensemble, nous célébrerons le 75ᵉ anniversaire de la plus grande alliance défensive du monde, l’OTAN. Et que cela soit bien clair, l’article 5 est solide. Chaque membre de l’OTAN le sait et la Russie le sait aussi : une attaque contre un membre est une attaque contre tous ses membres. C’est un serment sacré. Ce qui nous attend, ce n’est pas simplement de mener une guerre, mais aussi de défendre nos valeurs et le monde que nous souhaitons construire. ».
Dans la journée du 23 février 2023, Vladimir Poutine a encore rappelé l'existence de la force nucléaire de la Russie, annonçant un renforcement de ses missiles de longue portée. Néanmoins, le fait d'agiter la menace nucléaire ne devrait pas affecter le soutien des Européens et des Américains à l'Ukraine. Ce n'est pas parce qu'on possède l'arme nucléaire qu'on doit se permettre n'importe quoi.
Dans le site du journal "Le Monde" le 20 février 2023, le journaliste Cédric Pietralunga a tenté de rassurer : « Vladimir Poutine menace depuis le début du conflit d’utiliser une arme nucléaire tactique s’il n’obtient pas de résultats sur le terrain. Pour le moment, ces menaces n’ont jamais été suivies d’effets, ce qui tend à décrédibiliser le discours russe. Aujourd’hui, les analystes comme les services de renseignement occidentaux estiment que Moscou aurait peu d’intérêt à recourir à une frappe tactique, pour deux raisons principales : 1° celle-ci n’aurait que peu d’intérêt sur le terrain. Le front s’étire sur plus d’un millier de kilomètres et les forces ukrainiennes sont dispersées. Au-delà de l’effet de sidération, une frappe tactique ne décapiterait pas l’armée de Kiev et n’aurait donc qu’un effet militaire limité ; 2° le recours à une arme nucléaire mettrait la Russie au ban des nations, non seulement occidentales, mais aussi de ses alliés que sont la Chine ou l’Inde. Frapper un pays non doté avec une arme nucléaire serait en effet une remise en cause de la doctrine non écrite qui veut qu’une bombe atomique, même tactique, ne peut être utilisée contre un pays qui n’en est pas doté. Si la Russie venait à frapper l’Ukraine avec une arme nucléaire, ce serait ouvrir la porte aux demandes de nucléarisation de pays non dotés, comme la Corée du Sud, Taïwan, etc. Et cela, aucun des pays dotés n’en veut. ».
En France (comme ailleurs dans les démocraties dites libérales, celles où la liberté d'expression permet de dire et soutenir n'importe quoi), conditionnés par une propagande russe assez efficace sur Internet par les réseaux sociaux, certains, par un antiaméricanisme primaire qui a pour origine soit un anticapitalisme soit un antisémitisme, conscients ou inconscients, se permettent de soutenir la Russie contre leur propre pays, et certains pourtant se revendiquent patriotes (ils devraient réviser leur notion de patriotisme). Ceux-là, comme les partis habituels de l'étranger, réclament la paix, mais ils veulent la paix armée de la Russie, la loi du plus fort, la loi du plus agressif. Contre les intérêts de leur propre pays.
Or, la paix en Ukraine est facile et rapide à trouver : il suffirait que Vladimir Poutine décide de retirer les troupes russes du territoire ukrainien, comme le demande une immense majorité des États de la planète, encore ce 23 février 2023.
Renoncer à la résistance, c'est donner quitus à l'agresseur. En 1938 à Munich, pour avoir voulu éviter la guerre, les démocraties ont lâchement accepté l'invasion de la Tchécoslovaquie par Hitler. Résultat, en plus du déshonneur, comme l'a tristement commenté Churchill, elles ont eu la guerre quand même, car après l'Autriche et la Tchécoslovaquie, ce fut au tour de la Pologne, et il fallait bien arrêter la volonté d'expansion de l'Allemagne nazie.
Si les Européens laissaient Vladimir Poutine envahir l'Ukraine, on connaîtrait la suite ; ce serait ensuite au tour de la Moldavie (Sergueï Lavrov l'a confirmé), puis des pays baltes, peut-être de la Pologne... Bref, les Européens, heureusement,ont appris les leçons de l'histoire depuis 85 ans, ils ont compris qu'il fallait être intransigeants avec la volonté hégémonique de Vladimir Poutine. Transiger serait encourager. On a vu les dégâts il y a moins d'un siècle. Refuser toute concession territoriale, c'est refuser justement la guerre totale en Europe et peut-être dans le reste du monde.
C'est ce que voulait faire comprendre Bogdan Klich, ancien Ministre polonais de la Défense, le 21 février 2023 dans une tribune publiée par "Le Monde" : « Les soldats ukrainiens ne meurent pas seulement pour défendre la souveraineté de leur pays et leurs aspirations euro-atlantiques. Ils meurent aussi en notre nom, pour nous défendre et assurer notre sécurité. Si nous n’aidons pas les Ukrainiens aujourd’hui, il n’y aura personne pour nous aider demain. Fournir sans délai des armes lourdes à l’armée ukrainienne est donc pour nous un devoir moral, mais aussi un impératif rationnel. Aujourd’hui, l’Ukraine a besoin d’équipements militaires de haute technologie. Elle a besoin d’être approvisionnée constamment en armes lourdes : systèmes de défense aérienne et d’artillerie, chars, véhicules blindés de transport de troupes et moyens de communication. L’Ukraine a également besoin d’aide pour prêter main-forte aux 6,54 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays et pour remettre en état ses infrastructures essentielles. Compte tenu de l’évolution de l’environnement stratégique, nous devons apporter une réponse inédite. Il est dans notre intérêt de proposer à Kiev une procédure accélérée en vue de son adhésion à l’UE et, à terme, à l’OTAN. Quelle est, dès lors, notre priorité stratégique ? Dans la mesure du possible, tenir les Russes à distance, retenir les Américains et rendre l’UE plus forte. Ce n’est que dans ces conditions que les pays occidentaux pourront préserver leur unité et aider les Ukrainiens à gagner cette guerre effroyable. ».
Une fois cela dit, et considérant que la guerre sera longue car les deux camps ont décidé d'y mettre toutes les forces possibles, le risque est que ce conflit dure très longtemps (dans la camp de la Russie, un renfort de 120 000 nouveaux appelés est prévu pour le printemps 2023). Pour chercher la voie de la paix, seule une activité diplomatique est possible (c'est ce qu'a réaffirmé le Président français Emmanuel Macron).
Peut-être que la Chine, dans cette posture, peut jouer un rôle : la Chine est l'alliée traditionnelle de la Russie depuis quelques décennies, mais elle ne peut se satisfaire d'une déstabilisation durable du monde sur le plan économique. Elle a donc tout intérêt à trouver les voies d'une paix rapide, c'est d'ailleurs la raison pour laquelle elle est restée neutre dans le vote à l'ONU (ce qui constitue un camouflet pour la Russie).
Le 21 février 2023 à Pékin, le nouveau Ministre chinois des Affaires étrangères (depuis le 30 décembre 2022) Qin Gang a déclaré : « Nous continuerons à promouvoir le dialogue de paix (…) et travailler avec la communauté internationale pour promouvoir le dialogue et la consultation, répondre aux inquiétudes de toutes les parties et chercher la sécurité commune. ».
Volodymyr Zelensly s'est même déclaré ouvert à l'étude d'un plan de paix chinois. La veille, la Chine avait fermement démenti l'annonce selon laquelle la Chine allait livrer des armes à la Russie. Wang Yi, directeur du bureau central des affaires étrangères depuis le 1er janvier 2023 et membre du bureau politique du PCC depuis octobre 2022 (prédécesseur de Qin Gang et véritable chef de la diplomatie chinoise) était le 20 février 2023 à Budapest après avoir participé à la conférence de Munich sur la sécurité, pour affirmer le désir de paix de la Chine : « Nous souhaitons que les parties reviennent à la table des négociations. ». Et pour cela, Vladimir Poutine doit renoncer à mettre l'existence d'un pays en péril.
Aussi sur le blog.
Sylvain Rakotoarison (23 février 2023)
http://www.rakotoarison.eu
Pour aller plus loin :
Ukraine, un an après : "Chaque jour de guerre est le choix de Poutine".
L'Ukraine à l'Europe : donnez-nous des ailes !
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Le naufrage du croiseur russe Moskva.
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Kiev le 16 juin 2022 : une journée d’unité européenne historique !
L'avis de François Hollande.
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Ukraine en guerre : coming out de la Grande Russie.
Robert Ménard, l’immigration et l’émotion humanitaire.
Ukraine en guerre : Emmanuel Macron sur tous les fronts.
Nous Européens, nous sommes tous des Ukrainiens !
https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20230224-ukraine.html
https://www.agoravox.fr/actualites/europe/article/ukraine-un-an-apres-chaque-jour-de-246949
http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2023/02/22/39823206.html