dimanche 5 février 2023

L'assassinat du préfet Claude Érignac, 25 ans plus tard

« Ce geste impardonnable n'est pas celui de la Corse, ce geste impardonnable n'est pas celui des Corses, c'est celui d'hommes perdus qui ont abandonné toute valeur si tant est qu'ils n'en aient jamais eu et qui sont l'inverse de ce qu'est la civilisation. La Corse ne doit pas oublier cet acte odieux, ne doit pas oublier le sang de ce grand républicain qui a été versé sur son sol. Le temps ne doit pas effacer, le temps ne doit pas minorer cet acte qui a été une insulte lancée au visage des Corses. » (Nicolas Sarkozy, le 6... [Lire la suite]
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samedi 21 janvier 2023

L'exécution de Louis XVI, le péché originel de la République française ?

« Il y a dans le processus démocratique et dans son fonctionnement un absent. Dans la politique française, cet absent est la figure du roi (…). La Terreur a creusé un vide émotionnel, imaginaire, collectif : le roi n'est plus là ! On a essayé ensuite de réinvestir ce vide, d'y placer d'autres figures : ce sont les moments napoléonien et gaulliste, notamment. Le reste du temps, la démocratie française ne remplit pas l'espace. On le voit bien avec l'interrogation permanente sur la figure présidentielle, qui vaut... [Lire la suite]
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vendredi 13 janvier 2023

René Pleven, pilier majeur de la Quatrième République

« Parmi les nombreux personnages de la vie politique que j’ai croisés, il reste un homme exceptionnel, hors du commun. Une des rares personnalités qui émergent des soixante dernières années, notamment parce qu’il était, avant tout, un homme de conviction. » (Simone Veil, le 24 mai 2003).L'ancien résistant, député de Dinan et chef du gouvernement René Pleven est mort à Paris il y a trente ans le 13 janvier 1993 pas loin de ses 92 ans (il est né le 15 avril 1901 à Rennes). Homme d'État très indépendant, il a fait partie de ces... [Lire la suite]
mardi 18 octobre 2022

Pierre Mendès France, une conscience toujours vivante

« Devoir, vérité, confiance, nul moment ne résuma mieux ce triptyque que l’attitude de Mendès France face à la guerre d’Algérie. Il refusa d’appeler à la désertion les soldats qui combattaient là-bas. Il reconnut la vérité sur la torture et démissionna du gouvernement Mollet. Il garda cependant confiance dans le dialogue et la raison. À chaque fois, Mendès agit en conscience. » (Communiqué de l'Élysée le 18 octobre 2022).Et le communiqué de poursuivre : « C’est l’autorité de cette conscience qui lui valut très vite... [Lire la suite]
mercredi 3 août 2022

La dissolution du SAC (service d’action civique), il y a 40 ans

« Six mois pour percer 22 ans de mystère ! (…) Il a fallu garder la tête froide et les pieds sur terre pour avancer parmi tous les obstacles dressés sur le chemin : loi du silence, perte de mémoire, voies sans issue, provocations, menaces. Trop de gens avaient intérêt à ne pas lever le voile ; trop aussi préféraient ne pas voir ce qui les arrangeait. (…) Ce que nous avons découvert nous a surpris, émus, amusés, indignés, stupéfaits, scandalisés. (…) La tâche accomplie, nous avons le sentiment d’avoir permis au... [Lire la suite]
lundi 27 juin 2022

Le Programme commun de l’union de la gauche, 50 ans plus tard…

« Les perspectives ouvertes par l’union de la gauche et le rassemblement de toutes les forces du peuple, les propositions développées dans ce programme sont les moyens qui permettront aux Françaises et aux Français de vivre mieux, de changer leur vie. » (Préambule du Programme commun, 27 juin 1972).Il a exactement 50 ans, le 27 juin 1972, le "Programme commun de gouvernement" a été adopté par le parti socialiste (PS), le parti communiste français (PCF) et le mouvement des radicaux de gauche (MRG). C’est une date historique... [Lire la suite]
jeudi 9 juin 2022

François Mitterrand et le tournant de la rigueur : il y a 40 ans…

« Le déficit est d’environ 3% et il ne faut pas qu’il dépasse ce pourcentage appliqué au produit intérieur brut. (…) Il faut donc être strict et j’attends du gouvernement qu’il respecte, je n’ai pas lieu d’en douter sachant les dispositions prises et, d’autre part, l’engagement du gouvernement tout entier, ce plafond de 3% et pas davantage. » (François Mitterrand, le 9 juin 1982 au Palais de l’Élysée).On a l’habitude de dater le tournant de la rigueur du premier septennat de François Mitterrand à mars 1983, après l’échec des... [Lire la suite]
mercredi 11 mai 2022

De Gaulle, l’Europe et le volapük intégré (1)

« Dans un monde comme le nôtre où tout se ramène à la menace d’un conflit mondial, l’idée d’une Europe unie et qui aurait assez de force, assez de moyens et assez de cohésion pour exister par elle-même, cette idée-là apparaît tout naturellement. Et elle apparaît d’autant mieux que les inimitiés qui l’avaient séculairement déchirée, et en particulier l’opposition entre l’Allemagne et la France, ont actuellement cessé. Alors, du coup, voilà, mis en lumière, d’abord le caractère qu’on peut appeler complémentaire au point de vue... [Lire la suite]
samedi 9 avril 2022

Léon Blum, homme d’État et intellectuel engagé

« Pour comprendre le Blum du Front populaire, le père du peuple de gauche, le grand Français issu de la guerre, il est trop tard quand l’on approche de l’estuaire de sa vie, quand il est déjà devenu le visage des socialistes après le congrès de Tours. Car Léon Blum est une énigme. Il n’est pas de ces figures, comme le Général De Gaulle, convaincues dès l’enfance d’un destin qu’ils vont réaliser. Il n’est pas de ceux, comme le maréchal Pétain, qui, après avoir enduré la longue frustration de ne pas être reconnus à leur valeur,... [Lire la suite]
jeudi 7 avril 2022

De Gaulle et le Rassemblement du Peuple Français (RPF)

« Notre peuple, bien qu’aient été sauvées son intégrité et son indépendance, bien qu’il ait su s’éviter à lui-même les grandes convulsions intérieures, bien qu’il ait repris son labeur avec courage au milieu des ruines, éprouve parfois une sorte de doute amer et s’interroge avec quelque angoisse sur ce que sera l’avenir. » (De Gaulle, le 7 avril 1947 à Strasbourg).Il y a soixante-quinze ans, le 7 avril 1947 à Strasbourg, devant l’hôtel de ville, De Gaulle, alors ancien Président du Conseil, a prononcé un discours qui a jeté... [Lire la suite]