
« Avant Astérix, les dessinateurs qui avaient la chance d’atteindre les 30 000 exemplaires se disaient : c’est le plafond, le public est saturé, Hergé dépasse le million, les autres ne peuvent pas suivre… Puis, Astérix s’amène et dépasse Hergé, qui a perdu pied, d’ailleurs. Là, nous avons découvert que le marché était plus vaste qu’on ne le croyait, et peu à peu, les adultes n’ayant plus honte de lire de la BD, tous les auteurs se sont mis à vendre davantage. René Goscinny a ouvert les yeux à une nouvelle clientèle. Ce...
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