lundi 2 avril 2018

Gambetta, le père de la République contemporaine (1)

« Rien de plus logique, de plus naturel, que les votes et les actes des paysans dont on se plaint quelquefois, sans vouloir tenir compte de l’état d’infériorité intellectuelle où la société les maintient. Ces plaintes sont injustes, elles sont mal fondées, elles se retournent contre ceux qui les profèrent : elles sont le fait de l’organisation d’une société imprévoyante. Les paysans sont intellectuellement en arrière de quelques siècles sur la partie éclairée du pays. Oui, la distance est énorme, entre eux et nous qui avons... [Lire la suite]
dimanche 3 septembre 2017

Thiers et la conversion monarchiste à la République (2)

« Il avait 80 ans, mais sa ferme et lucide intelligence, son incroyable activité de corps et d’esprit, la vivacité de sa conversation et de ses allures, tout nous ôtait jusqu’à l’idée d’une fin prochaine. Ce vieillard, dont l’histoire était celle du pays depuis près de soixante ans, apparaissait déjà comme un personnage légendaire et, cependant, avec le passé, il représentait pour nous, pour la France républicaine et libérale, un avenir long et utile (…). Il avait encore des services à rendre, des conseils à donner, des hommes à... [Lire la suite]
samedi 2 septembre 2017

Thiers et la conversion monarchiste à la République (1)

« J’ai consacré dix années de ma vie à écrire l’histoire de notre immense révolution ; je l’ai écrite sans haine, sans passion, avec un vif amour pour la grandeur de mon pays ; et quand cette révolution a triomphé dans ce qu’elle avait de bon, de juste, d’honorable, je suis venu déposer à vos pieds le tableau que j’avais essayé de tracer de ses longues vicissitudes. (…) Je vous remercie surtout, vous, hommes paisibles, heureusement étrangers pour la plupart aux troubles qui nous agitent, d’avoir discerné au milieu du... [Lire la suite]
samedi 15 avril 2017

Thiers, passeur de République

« J’ai consacré dix années de ma vie à écrire l’histoire de notre immense révolution ; je l’ai écrite sans haine, sans passion, avec un vif amour pour la grandeur de mon pays ; et quand cette révolution a triomphé dans ce qu’elle avait de bon, de juste, d’honorable, je suis venu déposer à vos pieds le tableau que j’avais essayé de tracer de ses longues vicissitudes. (…) Je vous remercie surtout, vous, hommes paisibles, heureusement étrangers pour la plupart aux troubles qui nous agitent, d’avoir discerné au milieu du... [Lire la suite]