mardi 18 février 2020

Affaire Griveaux : le retour à l’ordre moral ?

« Avec l’aide de Dieu, le dévouement de notre armée, qui sera toujours l’esclave de la loi, avec l’appui de tous les honnêtes gens, nous continuerons l’œuvre de la libération de notre territoire et le rétablissement de l’ordre moral de notre pays. Nous maintiendrons la paix intérieure et les principes sur lesquels repose notre société. » (Maréchal de Mac-Mahon, le 28 avril 1873).Connaissez-vous Albert de Broglie ? Diplomate, patron de Saint-Gobain, grand-père du Prix Nobel de Physique Louis de Broglie (qui participa à... [Lire la suite]
mercredi 19 juin 2019

Henri VI, comte de Paris, ou l’impossible retour du roi

« [Mon père] ajoutait que si la révolution est par définition une évolution ratée, il fallait prendre en compte que cette évolution, même mal conduite, avait tout de même été faite. Dès lors, on devait bien la prendre comme un nouveau départ. C’est pourquoi, constatait-il, les contre-révolutionnaires et les émigrés n’avaient pas réussi à écraser la Révolution, la France était à l’apogée de ses moyens, plus en avance en philosophie et en sciences que n’importe quel autre pays, plus peuplée que tous ses voisins réunis. Mais elle... [Lire la suite]
lundi 21 janvier 2019

Henri VII : le roi de France est mort un 21 janvier

« La mort n’est, en définitive, que le résultat d’un défaut d’éducation puisqu’elle est la conséquence d’un manque de savoir-vivre. » (Pierre Dac, 1972).Quel coquin de sort ! ou plutôt quelle coquine sortie ! Quelques heures après l’éclipse de lune, celui que les monarchistes (il en existe encore en France) appellent "monseigneur" s’est éclipsé. Un 21 janvier, comme son lointain cousin Louis XVI, décapité le 21 janvier 1793 à l’âge de 38 ans. Ce matin du lundi 21 janvier 2019, Henri d’Orléans, que j’appellerai... [Lire la suite]
lundi 2 avril 2018

Gambetta, le père de la République contemporaine (1)

« Rien de plus logique, de plus naturel, que les votes et les actes des paysans dont on se plaint quelquefois, sans vouloir tenir compte de l’état d’infériorité intellectuelle où la société les maintient. Ces plaintes sont injustes, elles sont mal fondées, elles se retournent contre ceux qui les profèrent : elles sont le fait de l’organisation d’une société imprévoyante. Les paysans sont intellectuellement en arrière de quelques siècles sur la partie éclairée du pays. Oui, la distance est énorme, entre eux et nous qui avons... [Lire la suite]
dimanche 3 septembre 2017

Thiers et la conversion monarchiste à la République (2)

« Il avait 80 ans, mais sa ferme et lucide intelligence, son incroyable activité de corps et d’esprit, la vivacité de sa conversation et de ses allures, tout nous ôtait jusqu’à l’idée d’une fin prochaine. Ce vieillard, dont l’histoire était celle du pays depuis près de soixante ans, apparaissait déjà comme un personnage légendaire et, cependant, avec le passé, il représentait pour nous, pour la France républicaine et libérale, un avenir long et utile (…). Il avait encore des services à rendre, des conseils à donner, des hommes à... [Lire la suite]
samedi 2 septembre 2017

Thiers et la conversion monarchiste à la République (1)

« J’ai consacré dix années de ma vie à écrire l’histoire de notre immense révolution ; je l’ai écrite sans haine, sans passion, avec un vif amour pour la grandeur de mon pays ; et quand cette révolution a triomphé dans ce qu’elle avait de bon, de juste, d’honorable, je suis venu déposer à vos pieds le tableau que j’avais essayé de tracer de ses longues vicissitudes. (…) Je vous remercie surtout, vous, hommes paisibles, heureusement étrangers pour la plupart aux troubles qui nous agitent, d’avoir discerné au milieu du... [Lire la suite]
samedi 15 avril 2017

Thiers, passeur de République

« J’ai consacré dix années de ma vie à écrire l’histoire de notre immense révolution ; je l’ai écrite sans haine, sans passion, avec un vif amour pour la grandeur de mon pays ; et quand cette révolution a triomphé dans ce qu’elle avait de bon, de juste, d’honorable, je suis venu déposer à vos pieds le tableau que j’avais essayé de tracer de ses longues vicissitudes. (…) Je vous remercie surtout, vous, hommes paisibles, heureusement étrangers pour la plupart aux troubles qui nous agitent, d’avoir discerné au milieu du... [Lire la suite]