
« [Mon père] ajoutait que si la révolution est par définition une évolution ratée, il fallait prendre en compte que cette évolution, même mal conduite, avait tout de même été faite. Dès lors, on devait bien la prendre comme un nouveau départ. C’est pourquoi, constatait-il, les contre-révolutionnaires et les émigrés n’avaient pas réussi à écraser la Révolution, la France était à l’apogée de ses moyens, plus en avance en philosophie et en sciences que n’importe quel autre pays, plus peuplée que tous ses voisins réunis. Mais elle...
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