
« Ainsi défini, le fascisme et son élan n’ont à l’évidence pas grand-chose à voir avec le régime de Vichy, cette chouannerie antirépublicaine "à la ruralité élémentaire", cette réaction de la fraction la plus rétrograde du corps social face à la modernité et au changement, cette "revanche des minorités" enivrée par la défaite de la France. (…) Dans ce maëlstrom de fascisme groupusculaire, d’ultracisme ligueur, et de révisionnisme néo-vichyste, où se situe donc le Front national ? Après une évocation du poujadisme, un détour...
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