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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
2 mars 2019

L’Académie française et la féminisation des noms de métiers et de fonctions

« Le féminin de "directeur" est "la femme du directeur". » (Pierre Desproges, "Dictionnaire superflu à l’usage de l’élite et des bien nantis", Éditions du Seuil, 1985).



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Eh oui, l’humour de Pierre Desproges a pointé le doigt sur "la" difficulté de la féminisation des noms de métiers et de fonctions : ce nom féminisé est-il la fonction ou l’épouse de l’homme qui occupe la fonction ? La suprême ambiguïté va jusqu’à la reine. En France, elle n’est que l’épouse du roi alors qu’au Royaume-Uni, elle est "le roi". D’ailleurs, l’époux de la reine n’y est pas titré "roi" mais "prince consort" pour éviter les ambiguïtés.

C’est tout le sujet sur lequel a planché l’Académie française lors de sa séance du jeudi 28 février 2019. On peut dire qu’il y a des sujets plus urgents ou plus importants, mais ce n’est pas parce que ce n’est pas urgent ni important qu’il ne faut pas traiter ce sujet. D’ailleurs, pour les gardiens du temple de la grammaire et du vocabulaire, pour les vigies du dictionnaire, c’est au contraire très normal de s’intéresser à l’évolution de la société qui fait que les femmes travaillent, et occupent de plus en plus les mêmes fonctions que les hommes (à l’exception notable et malheureuse de la Présidence de la République).

Et puis, oui, disons-le carrément, l’écriture inclusive est complètement stupide et ne soutient en rien la cause des femmes, l’égalité des sexes (notamment salariale), la parité dans les fonctions exécutives politiques, économiques, culturelles, etc., car la grammaire n’est pas la société elle-même, le genre d’un nom n’est pas un sexe. En revanche, féminiser les noms de métiers et de fonctions paraît opportun : les femmes ont le droit à la reconnaissance de l’accord les concernant.

Certes, certaines femmes étaient absolument opposées à cette féminisation. Ainsi, Michèle Alliot-Marie voulait se faire appeler "Madame le Ministre d’État", comme si "Madame la Ministre d’État" était une injure. Quant à la femme qui est "montée" le plus haut dans les institutions politiques, Édith Cresson, elle voulait se faire appeler également "Madame le Premier Ministre". L’Académie française explique que "la Première Ministre" prendra forcément l’usage quand l’occasion se présentera (quand ?), comme on dit déjà "la Chancelière", mais je suis peut-être un peu plus conservateur que l’Académie française et je trouverais plutôt correcte la solution intermédiaire entre Édith Cresson et l’Académie, à savoir : "la Premier Ministre".

Du côté du peuple et pas encore "enregistrée" par l’Académie française, on peut maintenant employer une nouvelle expression, pour parler d’une personne (et pas d’un vêtement) "un gilet jaune" qu’on peut aussi féminiser : "une gilet jaune".


L’Académie dit oui à la féminisation

En tout cas, l’Académie française a adopté avec une large majorité le rapport (lisible ici) qui venait de lui être présenté par ses quatre membres (à parité !), les académiciens Gabriel de Broglie (animateur de la commission), Danièle Sallenave, Dominique Bona et Michael Edwards. En clair, l’Académie française souscrit à cette idée de féminiser, quand ce n’est pas encore le cas, les noms de métiers, de fonctions et de titres. En ce sens, elle prend le train de la société en marche, pas la locomotive, mais elle n’est pas non plus dans le dernier wagon du progrès.

D’un point de vue purement théorique, cet accord est le résultat d’une absence de désaccord, La Palisse n’aurait pas dit mieux, je veux écrire, qu’il n’y a aucun obstacle, au sens des académiciens, qui barre la route de la féminisation des noms.


Aucun obstacle de principe

La règle que s’est donnée l’Académie est la suivante : « Toutes les évolutions visant à faire reconnaître dans la langue la place aujourd’hui reconnue aux femmes dans la société peuvent être envisagées, pour peu qu’elles ne contreviennent pas aux règles élémentaires et fondamentales de la langue, en particulier aux règles morphologiques qui président à la création des formes féminines dérivées des substantifs masculins. (…) Il n’est pas loisible de s’en affranchir, au risque de bouleverser le système de la langue. ».

Et le constat, c’est que rien ne vient s’opposer à ces règles : « Si la féminisation des noms de fonctions, de titres et de grades fait apparaître des contraintes internes à la langue française qu’il n’est pas possible d’ignorer, il n’existe aucun obstacle de principe à la féminisation des noms de métiers et de professions. ». La porte est donc ouverte pleinement.


Peu d’intérêt à ressortir les vieux usages

Les quatre académiciens ont renoncé à faire une étude détaillée et exhaustive des usages dans l’histoire de la langue : « La situation d’ensemble est difficile à saisir. (…) Il n’existe pas de relevé probant des usages. Les documents mis à la disposition de l’Académie (…) font apparaître l’étroitesse du corpus disponible et l’immensité de la recherche qu’il faudrait entreprendre pour disposer d’une recension exhaustive des usages, en pleine mutation. Ces mêmes données font d’autre part apparaître la multiplicité des formes possibles de féminisation et le grand flottement que l’on constate entre les usages existants : maintien de la forme au masculin avec l’article masculin, ajout de l’article féminin à un substantif masculin, concurrence entre les diverses formes féminisées et, par ailleurs, variation des accords de genre entre le substantif féminisé ou non et les verbes, pronoms, adjectifs le concernant dans la suite de la phrase. ».


Un principe : le pragmatisme

La position de l’Académie française est donc claire : il s’agit d’accompagner la féminisation, voire de l’encourager, mais elle refuse de faire des recommandations. Elle se veut pragmatique et s’en tenir seulement aux usages, au même titre qu’elle sert surtout de conseil pour aider à former correctement les noms féminisés en cas de besoin : « La commission s’est conformée aux méthodes éprouvées de l’Académie, qui a toujours fondé ses recommandations sur le "bon usage" dont elle est la gardienne, ce qui implique, non pas d‘avaliser tous les usages, ni de les retarder ou de les devancer, ni de chercher à les imposer, mais de dégager ceux qui attestent une formation correcte et sont durablement établis. ».

Ainsi, ceux qui attendaient à la fin de cette séance la liste de tous les noms de métiers, fonctions, titres, grades au masculin avec la forme féminisée associée et recommandée, peuvent être déçus : « La mission de l’Académie française n’est pas de dresser une liste exhaustive des noms de métiers et de leur féminisation inscrite dans l’usage ou souhaitable. Ce serait une tâche insurmontable dans la mesure où les noms de métiers sont très nombreux et où nous traversons par ailleurs une période de transition sociale et d’évolution des usages. Or il convient de laisser aux pratiques qui assurent la vitalité de la langue le soin de trancher : elles seules peuvent conférer à des appellations nouvelles la légitimité dont elles manquaient à l’origine. ».

La règle d’accompagnement par l’Académie est ainsi la suivante : « L’Académie constate les évolutions en cours, qu’il lui revient d’encadrer et le cas échéant d’orienter, sans chercher pour autant à les freiner ou à les devancer. Elle refuse toute tentative pour forcer l’usage, qui risquerait d’introduire des formes mal reçues du public. (…) L’Académie n’a cessé d’en appeler à la liberté de l’usage : l’imposition de normes rigides en matière de féminisation méconnaît en effet le souhait exprimé par certaines femmes de conserver les appellations masculines pour désigner la profession qu’elles exercent. ».

Sur le refus de féminisation de leur fonction de certaines femmes, l’Académie le tolère évidemment : « Dès lors que certaines femmes exerçant des fonctions longtemps et, aujourd’hui encore, souvent tenues par des hommes, expriment leur préférence à être désignées dans leur fonction au masculin, aucune raison n’interdit de déférer à ce souhait. ».


Petit historique quand même

Sans être exhaustif, la commission académique s’est livrée quand même à un petit historique. Féminiser les noms de métier est déjà ancien. Ainsi, le nom "chirurgienne" existe depuis le Moyen-Âge. "Avocate" existe depuis le XIIIe siècle (et pourtant, le mot est peu apprécié et peu utilisé par les femmes avocates d’aujourd’hui). L’âge industriel a beaucoup apporté dans la féminisation de beaucoup de nouveaux métiers occupés par des femmes. La Première Guerre mondiale a aussi renforcé ce besoin de féminisation, à partir du moment où les femmes non seulement étaient mieux instruites mais devaient remplacer les hommes pendant le conflit.

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L’une des règles anciennes voulait ajouter au nom masculin le suffixe "-esse". Cela a donné notamment "maîtresse", "demanderesse", etc. Mais l’usage tend à l’éliminer plus généralement, car il a pris une connotation négative ou passéiste, ou encore, qui se distingue trop du masculin. Ainsi, le féminisé de "maire" était "mairesse" et est devenue "la maire" (comme la ministre). La "doctoresse" a été abandonnée au profit de la "docteure". L’un des premiers mots en "-esse", employé dès le XIIIe siècle, a été abandonné au XIXe siècle, ce fut "peintresse" qui a été abandonné au profit de "la peintre". La "peintresse" a d’abord désigné la femme du peintre, puis, au XVIe siècle, la peintre elle-même.


Les difficultés

Beaucoup de noms se terminant en "-eur" peuvent se féminiser en "-eure". C’est le cas de "professeure", "docteure", etc. L’intérêt est que le "e" final reste muet et ne change pas l’allure de la phrase. Cette forme féminisée ne peut donc pas choquer à la sonorité au contraire de la forme en "-esse".

Si, dans sa grande majorité, il n’y a pas trop de difficulté à féminiser les noms (en particulier avec deux fonctions dirigeantes facilement féminisables : "présidente" et "directrice"), certains cas présentent cependant quelques difficultés.

Des difficultés sociales, ce qui reprend les réticences des certaines femmes politiques à féminiser leur fonction : souvent, la forme féminisée signifiait l’épouse de celui qui occupait la fonction et pas celle qui occupait la fonction. Comme s’en amusait Pierre Desproges, on ne conviendrait qu’une directrice ne serait plus jamais la femme du directeur que quand il y aurait beaucoup de directrices fonctionnelles. Or, c’est le cas : l’usage social, les mœurs, l’évolution sociale vont donc adoucir et même supprimer ces aspérités de vocabulaire. Seul, à mon sens, le sens du mot "reine" restera toujours ambigu, du moins, dans les pays qui acceptent que les femmes règnent (ce qui ne serait pas le cas des Capétiens).

C’est le cas par exemple du nom "ambassadrice" : « Il existe bel et bien un type de fonctions pour lequel la désignation ne traduit pas de façon automatique le sexe de leur détenteur. Ainsi le mot "ambassadrice" est employé depuis la fin du XVIe siècle pour désigner l’épouse d’un ambassadeur. Or cette appellation marque la reconnaissance d’un statut social spécifique : c’est pourquoi les femmes placées à la tête d’une mission diplomatique ne souhaitent pas nécessairement de nos jours être désignées par la forme fléchie du substantif "ambassadeur". Les fonctions d’ambassadeur revêtent un caractère d’autorité et de prestige tel que l’usage ne s’oriente pas de façon unanime vers le recours à une forme féminine, qui renvoie à une autre réalité. ».

Le nom le plus difficile à féminiser est sans doute "auteur". Tout est vu à ce sujet. Les académiciens jugent ce cas "épineux". Ils citent les différentes formes observées : "authoresse", "autoresse" (c’est le seul qu’accepte le correcteur orthographique de mon traitement de texte, déjà ancien), "autrice" et "auteure" (il n’y a pas "auteuse" dans la liste). La forme "auteure" semble être la plus courante, cependant que l’Académie trouverait la forme "autrice" la plus correcte comme "actrice", "réalisatrice", "créatrice", "rédactrice", "apparitrice" : « Si le nom se termine en "-teur", le féminin est ordinairement marqué par la forme "-teuse" quand il existe un verbe correspondant (…) ou par la forme "-trice" en l’absence de verbe ou quand le verbe ne comprend pas de "t" dans sa terminaison. ».

Autre nom difficile à féminiser, c’est lorsqu’il y a "chef" dans la fonction. Là aussi, l’Académie a recensé de nombreuses formes féminisées : "cheftaine", "cheffe", "la chef", "chèfe", "chève" (comme "brève"), "cheffesse" (mon correcteur accepte "cheftaine", "la chef", "cheffesse", ce dernier très laid et à la limite de l’indécence). Le mot est fréquent dans les noms de métiers : chef d’équipe, chef de rayon, chef de gare, chef de chantier, chef de cabinet, chef d’orchestre, etc. (aussi dans chef d’escadron, chef de bataillon dans l’armée). La conclusion de l’Académie, qui refuse toute recommandation (et tout "bon usage"), est la suivante : « La forme "cheffe" semble avoir aujourd’hui, dans une certaine mesure, la faveur de l’usage. Si l’on ne peut soutenir que cette forme appartient au "bon usage" de la langue, il paraît également difficile de la proscrire tout à fait étant donné le nombre d’occurrences rencontrées dans les sources que la commission a pu consulter. ». Ces sources, ce sont des documents administratifs ou officiels, dont le Journal officiel, et une centaine de sites Internet d’informations, qui permettent de donner une idée de l’usage, officiel ou pas, de certains morts.

En revanche, dans les grades militaires, le mot "chef" placé après un grade est considéré comme un adverbe et est donc invariable : "adjudant-chef" est féminisé en "adjudante-chef", alors qu’on dira "la contrôleuse adjointe", "la conseillère principale", "la directrice générale". La forme adverbiale peut aussi s’observer dans d’autres cas. Ainsi, on dira "conseillère maître" à la Cour des Comptes. Pour d’autres grades, on dira plutôt "la médecin-chef", "la quartier-maître", etc. : « Ces limites observées à la féminisation rappellent que la langue n’est pas un outil qui se modèle au gré des désirs de chacun, mais bien une réalité soustraite à toute tentative de modification autoritaire, qui a sa vie propre et ses rythmes d’évolution spécifiques. ».

L’étude du mot "chef" a d’ailleurs permis à l’Académie d’arriver à ce constat : « La langue française a tendance à féminiser faiblement ou pas les noms de métiers (…) placés au sommet de l’échelle sociale. L’usage fait une différence entre les métiers les plus courants et les degrés supérieurs de la hiérarchie professionnelle, qui offrent une résistance à la féminisation. Cette résistance augmente indéniablement au fur et à mesure que l’on s’élève dans cette hiérarchie. ». C’est donc un vieux résidu de machisme probablement nourri par les femmes elles-mêmes qui, paradoxalement, en atteignant des niveaux hiérarchiques élevés, devraient en principe être les mieux placées pour être les moins machistes.

Parmi les noms qui ne se féminisent que par l’article, il y a "médecin", "notaire" (auparavant, on disait "notairesse"), "maire", "ministre", etc. Et l’on ne féminise pas systématiquement toutes les fonctions : "la maître des requêtes" au Conseil d’État et pas la maîtresse des requêtes.

L’Académie différencie aussi les métiers des fonctions et grades : « Cette distance entre la fonction, le grade ou le titre et son détenteur a été soulignée au moment où les femmes eurent accès à des fonctions jusque-là occupées par les hommes. Elle ne constitue pas pour autant un obstacle dirimant à la féminisation des substantifs servant à les désigner. Mais elle peut expliquer en partie les réserves ou les réticences observées dans l’usage. ». Ainsi, les grades dans les ordres nationaux sont rarement féminisés : "chevalier de l’Ordre de la Légion d’honneur", "officier", "commandeur", etc. (le Journal officiel emploie néanmoins leur forme féminisée : "chevalière", "officière", "commandeure").


Absence d’évolution

L’Académie insiste sur ce point, seul l’usage observé est le critère le meilleur, tant que le nom suit correctement les règles ordinaires de formation d’un mot. Si bien que le nom "auteure" a certainement une longueur d’avance sur le nom "autrice" qui serait probablement plus logique en termes intellectuels (mais peut-être moins agréable à la sonorité ?).

Quand la fonction ou le métier a disparu, alors il n’y a plus d’usage observable, et par conséquent, pas de forme féminisée envisagée. Le rapport cite ainsi ces noms sans féminin : "hussard", "carabinier", "grenadier", "lancier", "cuirassier". On pourrait cependant très bien imaginer, en cas de femmes dans ces trois dernières fonctions (dans un roman historique par exemple) les formes féminines en "-ière". Pour "hussarde", le mot souffre d’une proximité avec "cuissarde" (qui n’a rien de cuirassier) !

Après  tout, il n’y a pas de mal, non plus, à garder la forme masculine, y compris avec l’article même pour désigner une femme. Car le contraire est également possible et même fréquent dans le contexte militaire qui désigne un homme avec l’article au féminin : "une recrue", "une sentinelle", "une vigie", "une ordonnance", "une garde" et même (hélas) "une victime", voire tout simplement "une personne".


Une position raisonnable, rationnelle et pragmatique

Aujourd’hui, socialement, professionnellement, économiquement, politiquement, etc., à part être prêtres (ce qui dépend exclusivement de l’Église catholique), les femmes peuvent être tout ce que les hommes sont ou ont été, et c’est une heureuse possibilité. Elles peuvent même être plus que les hommes puisqu’elles peuvent être enceintes. Avec ce rapport sur la féminisation des noms de métiers et autres, l’Académie française s’honore en voulant accompagner sans dogmatisme les avancées de la langue française dans sa traduction des avancées de la société française elle-même.

À la fois prudente et pragmatique, l’Académie française fait, avec ce rapport, beaucoup plus pour la cause des femmes que ceux (et celles !) qui, par un dogmatisme quasi-totalitaire, veulent imposer l’écriture inclusive (qui a heureusement été fustigée par l’Académie), écriture qui est une stupidité intellectuelle et une escroquerie sociale.

Cela dit, l’Académie française a encore une marge de progression pour elle-même : avec seulement cinq académiciennes sur les trente-six Immortels encore présents (quatre fauteuils sont vacants, ceux de : Michel Déon, Jean d’Ormesson, Simone Veil et Max Gallo), et dans l’attente de l’élection de quatre nouveaux membres, elle est encore loin de …la parité.


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (01er mars 2019)
http://www.rakotoarison.eu


(Les illustrations proviennent du site Internet de l'Académie française).


Pour aller plus loin :
Document : le rapport sur la féminisation des noms de métiers adopté par l’Académie française le 28 février 2019 (à télécharger).
L’Académie française et la féminisation des noms de métiers et de fonctions.
La réforme du baccalauréat.
Prime à l’assiduité.
Notation des ministres.
Les internats d’excellence.
Communiqué de l’Académie française du 26 octobre 2017.
L’écriture inclusive.
La réforme de l’orthographe.
La dictée à  l’école.
La réforme du collège.
Le réforme des programmes scolaires.
Le français et l’anglais.
La patriotisme français.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20190228-academie-francaise.html

https://www.agoravox.fr/culture-loisirs/culture/article/l-academie-francaise-et-la-213108

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2019/02/28/37139291.html




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