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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
12 août 2020

Alain Juppé aurait-il été Emmanuel Macron en plus âgé ?

« Ma méthode reste la même : "apaiser, rassembler, réformer". Apaiser pour rassembler et rassembler pour réformer. Par rapport à beaucoup d’autres pays, nous avons eu trop souvent une approche conflictuelle, clivante et polémique des problèmes. Je suis convaincu qu’au fond d’eux-mêmes, les Français n’en veulent plus. » (Alain Juppé, 2015).


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L’ancien Premier Ministre Alain Juppé fête ses 75 ans le samedi 15 août 2020. Pour un ancien "jeune premier", la vieillesse est peut-être plus cruelle que pour les autres. Depuis un an, l’ancien maire de Bordeaux s’est replié au Conseil Constitutionnel, il a renoncé à faire de la politique active, et termine confortablement une prestigieuse carrière politique qui, néanmoins, se caractérise par un troublant manque : l’Élysée.

Je conseille de regarder la petite série documentaire intitulée "Si la France savait", qui évoque quelques Premiers Ministres de la Cinquième République. Elle passe actuellement sur LCP (la chaîne parlementaire) et est proposée par l’éditorialiste Patrice Duhamel. Elle consacre un épisode à Alain Juppé et son grand intérêt est qu’elle interviewe le responsable politique en question. Dans cet exercice d’introspection, Alain Juppé est très bon car il est sincère, même si, parfois, il montre des résurgences d’un grand orgueil (quel candidat à l’élection présidentielle ne serait-il pas orgueilleux ?).

Eh oui, au détour d’une explication, Alain Juppé a justifié son renoncement le 6 mars 2017 à remplacer François Fillon pour la candidature LR à l’élection présidentielle par un sursaut d’amour-propre : je ne suis pas un plan B, je ne suis pas un remplaçant ! Pourtant, un "vrai" politique, c’est celui qui profite de l’occasion, qui la suggère même, qui la crée. Nul doute que Jacques Chirac aurait foncé pour remplacer François Fillon et aurait eu moins de scrupules. Cela signifie une simple chose : malgré ses affirmations dans l’interview, Alain Juppé n’en avait pas si envie que cela, d’être Président de la République. Et puis, il faut être réaliste, il aurait été élu, il aurait fini son mandat à l’âge de 76 ans et demi, ce n’aurait peut-être pas été très raisonnable… (du reste, membre du Conseil Constitutionnel, il finira son mandat à… 82 ans !).

Peut-être est-ce le même orgueil que Pierre Mendès France ou Jacques Delors qui n’ont pas cherché à combattre sur le terrain présidentiel (l’un en 1969, l’autre en 1995), parce qu’ils étaient à peu près convaincus qu’ils ne pourraient pas appliquer exactement leur politique ? Cela reprend une vieille formule latine : aut Caesar aut nihil (je laisse la traduction aux distingués latinistes ; je trouve qu’une formule latine perd de sa puissance en étant traduite).

Alain Juppé fait partie du cercle restreint des grandes personnalités politiques de l’histoire française : ceux qui ont influencé le pays, son évolution, ou qui étaient en situation de pouvoir l’influencer mais qui n’ont pas pu.

Il avait toutes les caractéristiques : brillante intelligence (je le constate, mais je n’ai pas vocation à donner moi-même des brevets d’intelligence, qui serais-je pour cela ? il est reconnu ainsi), forte ambition (pour le pays, pour lui-même), connaissance excellente des rouages de l’État, expérience d’élu local et de ministre, dynamisme physique (c’est important pour faire campagne, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy l’ont confirmé ; a contrario, la campagne de Jean-Marie Le Pen en 2007 fut une de trop, il était épuisé ; même François Bayrou n’a pas tenu le rythme en mars 2007), un réseau non négligeable (ENA, Normale Sup., chef de parti, proximité avec un précédent leader, ici Jacques Chirac, etc.), capacité à animer une équipe, à conduire une campagne, à motiver l’adhésion autour d’un projet, etc.

Mais Alain Juppé a été tué politiquement par son arrogance originelle. Celle du "jeune premier", le principal collaborateur du patron (Jacques Chirac qui l’a présenté comme "le meilleur d’entre nous", ce qui, paradoxalement, ne l’a pas aidé car il a suscité de vives jalousies), qui savait mieux que les autres (et c’était peut-être un peu vrai), avec ce sommet lors des grandes grèves de novembre et décembre 1995 : "Je suis droit dans mes bottes !".

Cette réputation de "rectitude" qui en a fait un entêté sans écoute est pourtant fausse. Il voulait prouver son volontarisme en faisant un peu trop dans l’autoritarisme (un penchant dans lequel est aussi un peu tombé Emmanuel Macron) mais en fait, cet homme doute aussi, ressent des émotions, et même écoute ses interlocuteurs, ses fonctions de maire de Bordeaux l’ont amplement montré, du moins, par ses réélections successives. À lui tout seul, il représentait pendant longtemps la "classe dirigeante", le pendant "de droite" d’un Laurent Fabius, le technocrate "de gauche", en somme, la technostructure.

Avec cette expérience, Alain Juppé était bien conscient que l’écoute était essentielle : « Faire de la politique, c’est en permanence travailler pour et avec les autres. Comprendre leurs problèmes et leurs attentes, savoir les écouter et les aider, savoir aussi leur expliquer ce que l’on veut faire et les contraintes qui pèsent sur l’action, leur donner confiance, les entraîner dans un projet collectif dont ils comprennent la nécessité et dont ils espèrent recueillir les fruits, voilà le cœur du métier politique. » (2006).

Mais pour faire de la politique, il faut aussi du cuir : « Se faire interpeller plus ou moins amicalement, lorsqu’on a fait le choix de la vie publique, fait partie de la fonction. Si on ne le supporte pas, il vaut mieux renoncer à solliciter les suffrages de ses concitoyens. Il faut apprendre à endurer les reproches, même les plus injustes, il faut s’attendre à subir les critiques, même les plus blessantes, les insultes parfois. Il faut savoir réagir dignement, quand la main que vous tendez est refusée. On s’endurcit, on se blinde, on se cuirasse, sans jamais accepter totalement, d’ailleurs, cette façon brutale qu’ont certains d’exprimer leurs idées par l’invective. Et puis, il y a, de temps en temps, un inconnu qui vous dit au détour d’une rue "On est avec vous !", qui vous fait oublier tous les autres et dont l’interpellation vous fait chaud au cœur. » (2016). Quand Alain Juppé parlait de "réagir dignement", cela faisait évidemment penser à Nicolas Sarkozy au Salon de l’Agriculture…

Alain Juppé a eu son destin qui s’est souvent échappé, sauf une fois, en 1995. Il avait soutenu la candidature de Jacques Chirac par fidélité mais sans illusion, et lorsque ce dernier a été élu en 1995, la logique politique aurait voulu qu’il nommât Philippe Séguin, le concepteur de la "fracture sociale", à Matignon. Jacques Chirac n’imaginant pas de cohabiter avec un homme si peu contrôlable (il s’est dit la même chose en 2002 avec Nicolas Sarkozy), il préféra donc Alain Juppé. Or, c’est Alain Juppé qui a imaginé la dissolution de 1997 (ainsi que Dominique de Villepin). Une dissolution pour convenance personnelle absolument incompréhensible et injustifiable politiquement, si bien que la gauche est revenue bien plus rapidement que prévu (ce fut en quelque sorte Alain Juppé qui permit au PS, complètement démonétisé en mars 1993, de retrouver la voie du pouvoir seulement quatre années plus tard, ce qui prouve, avis aux partis en ruine, que tout est possible en politique, même des résurrections).

En 2002, il a pris les devants auprès de Jacques Chirac pour lui dire qu’il ne voulait pas être nommé Premier Ministre en raison de son "affaire" (des emplois fictifs de la ville de Paris), bien qu’il allât payer pour les autres. Cela ne l’a pas empêché de revenir au gouvernement, furtivement en mai 2007 dans un grand ministère d’État à l’Écologie (déjà !), puis à partir de 2010 à la Défense, puis, de nouveau, aux Affaires étrangères (il l’avait déjà été entre 1993 et 1995).

Les vrais "animaux politiques" (dont fait partie Alain Juppé) se prêtent guère aux sondages de popularité : ils savent qu’ils sont fluctuants et je conseillerais à Jean Castex de se méfier des 56% des bonnes opinions. Dans deux mois, les Français en auront peut-être assez d’avoir un Premier Ministre qui ne cesse de faire des déplacements tous les jours, sans voir quelques résultats probants (sur le front du chômage, par exemple). Une même personnalité peut avoir de "très bons sondages" un jour et de "très mauvais sondages" un autre jour. C’est juste une question de "tempo". Il y a des moments ou pas pour telle ou telle autre personnalité. François Bayrou et Ségolène Royal, leur moment, c’était en 2007, comme pour Nicolas Sarkozy.

Et un "bon sondage" ne signifie pas une élection triomphante, l’acte de vote n’a rien à voir avec la sympathie qu’on éprouve pour une personnalité. Ainsi, beaucoup de personnalités consensuelles ont une forte popularité (comme François Bayrou, etc.) mais au moment du vote, les urnes polarisent : en clair, ce sont les opposants politiques à la personnalité qui ont dit qu’ils l’appréciaient, mais ils ne vont pas pour autant voter pour elle.

Avec son affaire judiciaire, et même son exil (au début difficile) au Québec, Alain Juppé a renoncé à l’élection présidentielle de 2007, laissant le terrain libre à Nicolas Sarkozy. Alain Juppé a même failli y rester, au Canada, mais l’appel de Bordeaux et l’appel de Paris furent trop fort.

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Le moment Juppé était pour 2017. Enfin, disons qu’après l’échec de Nicolas Sarkozy en 2012, qu’après la lutte fratricide entre François Fillon et Jean-François Copé, il ne restait vraiment plus qu’Alain Juppé. Et Alain  Juppé y a cru parce que les sondages suivaient, le portaient. Une vague Juppé. Lui, qui fut si impopulaire à Matignon, qui fut si clivant, si cassant, si arrogant à Matignon (quand j’écris "qui fut", cela signifie : "qui fut considéré comme"), le voici l’homme consensuel, l’homme du rassemblement, l’homme de l’apaisement, l’homme de la réconciliation. Au point même qu’il ait subi des procès en islamophilie aussi stupides qu’insignifiants (sur les réseaux sociaux, on l’a appelé Ali Juppé).

Après avoir vu la droite hystérisée par Nicolas Sarkozy, son électorat voulait retrouver le "calme" et le chemin de la raison. Alain Juppé a alors sorti sa fameuse "identité heureuse" qui avait eu pour résultat de plus inquiéter que rassurer cet électorat de droite pourtant fatigué de Nicolas Sarkozy. Pourquoi ? Sans doute parce qu’il n’a pas su faire passer le message (c’est ainsi qu’il l’explique aujourd’hui) : les gens ont cru qu’il disait qu’on était dans une identité heureuse, alors que lui voulait tendre vers une identité heureuse mais qu’on n’y était pas. Trop subtil ? Pourtant, c’est mieux de faire campagne sur de choses positives que sur des choses négatives (comme : "les immigrés, dehors !").

Avec les bons sondages d’intentions de vote pour la primaire LR, Alain Juppé y a cru et a pris une seconde jeunesse en automne 2016. Pourtant, je le répète, son thème de campagne, qui m’allait, était électoralement anxiogène. La remontée soudaine de François Fillon, qui proposait le meilleur projet, le plus construit, le plus réfléchi (il s’y préparait depuis février 2013), a fait perdre beaucoup d’électeurs d’Alain Juppé qui l’avaient choisi par défaut pour éviter Nicolas Sarkozy : une solution "alternative" était possible avec François Fillon. Alain Juppé ne l’a pas vu venir, ni de nombreux observateurs politiques.

Pourtant, ce phénomène a déjà eu lieu en 1995 ! C’est ce que j’appellerais le "syndrome de Balladur". Il s’agit d’un excès de confiance en ses chances pour vaincre. Il faut rappeler les sondages élogieux en janvier 1995, quand Édouard Balladur, Premier Ministre parmi les plus populaires (avec Michel Rocard et Lionel Jospin), a fait sa déclaration de candidature, son soutien Nicolas Sarkozy l’imaginait déjà gagner dès le premier tour ! (un exploit que même De Gaulle n’avait pas réussi faire).

Dans ce syndrome de Balladur, il y a deux éléments.

Le premier, le plus visible, est que le plus populaire n’est pas forcément celui qui va être élu. Deux raisons : parmi ceux qui le trouvent sympathique, des opposants qui ne voteront pas pour lui de toute façon (voir plus haut) ; c’est qu’en étant le favori, il est la cible de tous les autres candidats. C’est le principe d’une campagne électorale : elle a sa raison d’être, c’est le moment où les consciences électorales se polarisent et se cristallisent, et l’histoire a montré que jamais un candidat donné gagnant par avance, avant la campagne, ne gagnait sans avoir fait une excellente campagne.

Le second élément, c’est que le troisième candidat, c’est-à-dire, celui dont on ne parle pas (puisqu’on ne parle jamais que des duels), qui est donc peu médiatisé, peut avancer sans être attaqué et peut séduire par le contenu de son projet, si bien qu’il peut arriver à la fin …premier ! C’était la surprise de 1995 : non seulement Édouard Balladur a perdu sa qualification, mais c’était Lionel Jospin qui est arrivé en tête du premier tour (alors que les médias ne parlaient que de la rivalité Chirac/Balladur). Pour la primaire LR, ce fut un peu la même chose : François Fillon, considéré comme quantité négligeable par les médias, a bondi à la première place au premier tour de la primaire.

L’échec d’Alain Juppé au second tour de la primaire LR de novembre 2016 était regrettable pour deux raisons : d’une part, mais on ne peut le dire qu’a posteriori, François Fillon s’est montré être un très mauvais candidat, à cause de son affaire et de la gestion de celle-ci ; d’autre part, la France avait besoin d’un candidat consensuel comme Alain Juppé. Il avait derrière lui la plupart des responsables centristes, dont François Bayrou.

La désignation de François Fillon n’était pas un problème pour la plupart des centristes. François Fillon n’avait pas une volonté d’autoritarisme et écoutait particulièrement bien les parlementaires de sa majorité (un Président qui écoute sa majorité, c’est devenu très rare depuis une vingtaine d’années !).

Le surgissement du candidat Emmanuel Macron a changé la donne : en effet, si Emmanuel Macron a déclaré sa candidature avant l’échec d’Alain Juppé à la primaire LR et surtout, avant la renonciation de candidature de François Hollande (un fait sans précédent sous la Cinquième République), il était considéré comme ultraminoritaire, une candidature de témoignage avant peut-être, plus sérieusement, l’élection de 2022. Or, les circonstances ont fait qu’Emmanuel Macron devenait un double candidat de plan B : pour les centristes orphelins d’Alain Juppé (Emmanuel Macron a basé toute sa campagne sur la bienveillance), mais aussi pour les socialistes qui ne se sentaient pas du tout représentés par …Benoît Hamon (ce dernier a même quitté le PS après l’élection présidentielle).

Alain Juppé aurait-il fait de l’Emmanuel Macron s’il avait été élu Président de la République ? Évidemment non, car on sait par expérience que la personnalité du Président de la République joue beaucoup dans la conduite des affaires de l’État. On vote pour un homme (ou une femme) plus que pour un programme.

Par son expérience, Alain Juppé n’aurait pas réinventé l’eau tiède, notamment tous ces discours quasi-naïfs qui fleuraient bon l’hypocrisie des années 1970. Il aurait aussi pris en compte les demandes des élus locaux, il aurait laissé plus de place aux corps intermédiaires. Son expérience de 1995 lui permettait paradoxalement d’être un meilleur acteur du dialogue social (on ne recommence jamais ses erreurs, surtout quand elles coûtent une vingtaine d’années de vie).

En revanche, je doute qu’il aurait rétabli la situation après la crise des gilets jaunes ; avec le grand débat, Emmanuel Macron a réussi à répondre à certaines préoccupations des manifestants. Et surtout, je doute qu’il aurait eu l’énergie de gérer la crise du covid-19 qui nécessitait une attention 24 heures sur 24 et la capacité à absorber un flot incommensurable de bêtises sur les réseaux sociaux.

C’est ainsi, il y aura toujours un petit arrière-goût d’inachevé dans la trajectoire politique d’Alain Juppé. Il en a fait son deuil mais il y a encore cet arrière-goût qui reste collé comme le sparadrap du capitaine Haddock. Il n’était pas si loin de l’Élysée. Il n’est pas le seul à l’avoir, ce petit et amer arrière-goût, Jacques Chaban-Delams, Laurent Fabius, Michel Rocard, Édouard Balladur, Lionel Jospin, Dominique Strauss-Kahn, entre autres, l’ont eu aussi. Et seule la philosophie peut leur permettre de vivre cela, la philosophe de nos amis russes, bien sûr : "c’est la vie !"…


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (06 août 2020)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Alain Juppé aurait-il été Emmanuel Macron en plus âgé ?
Le syndrome de Balladur.
Montesquieu, Alain Juppé et l’esprit des institutions.
Les réponses d’Alain Juppé aux questions des députés (à télécharger).
Vidéo de l’audition d’Alain Juppé par la commission des lois de l’Assemblée Nationale le 21 février 2019 (à télécharger).
Alain Juppé et la fragilité des dépassés.
Discours d’Alain Juppé le 14 février 2019 à Bordeaux (texte intégral).
Alain Juppé, le meilleur-d’entre-nous chez les Sages.
Alain Juppé l’utralucide.
Déclaration d’Alain Juppé le 6 mars 2017 à Bordeaux (texte intégral).
François Fillon l’obstiné.
Le grand remplacement.
Liste des parrainages des candidats à l’élection présidentielle au 3 mars 2017.
Le programme d’Alain Juppé.
Alain Juppé peut-il encore gagner ?
Alain Juppé et le terrorisme.
L’envie d’Alain Juppé.
Alain Juppé, la solution pour 2017 ?
En débat avec François Hollande.
Au Sénat ?
Virginie Calmels.
Second tour de la primaire LR du 27 novembre 2016.
Quatrième débat de la primaire LR 2016 (24 novembre 2016).
Premier tour de la primaire LR du 20 novembre 2016.
Troisième débat de la primaire LR 2016 (17 novembre 2016).
Deuxième débat de la primaire LR 2016 (3 novembre 2016).
Premier débat de la primaire LR 2016 (13 octobre 2016).
L’élection présidentielle 2017.

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http://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20200815-juppe.html

https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/alain-juppe-aurait-il-ete-emmanuel-226209

http://rakotoarison.canalblog.com/archives/2020/07/28/38453155.html





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