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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
2 décembre 2022

Valéry Giscard d’Estaing et son problème, le peuple !

« On jubilait d'apprendre que le dédaigneux Giscard d'Estaing avait reçu des diamants d'un potentat africain soupçonné de conserver les cadavres de ses ennemis dans son congélateurs. » (Annie Ernaux, "Les Années", 2008, éd. Gallimard).



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Il y a une énigme Valéry Giscard d'Estaing. Comment un homme politique aussi moderne, aux idées aussi novatrices, connu pour avoir dynamisé la communication politique, aimant s'identifier au Kennedy français, intelligent au point de cérébraliser des combats passionnels souvent du camp adverse (loi sur l'avortement, abaissement de la majorité à 18 ans, etc.)... Comment a-t-il pu être haï comme le conservateur en chef, comme l'aristocrate éloigné des Français, comme le roi à renverser ?

L'ancien Président de la République est mort il y a exactement deux ans, le 2 décembre 2020, à Authon, dans la propriété familiale de sa femme, pas loin de ses 95 ans (à deux mois près), des suites du covid-19. Comme d'autres Français (et d'autres étrangers), il est la victime malheureuse de la pandémie de covid-19 à quelques semaines de la distribution du nouveau vaccin. Une contamination qui est arrivée un ou deux mois trop tôt, victime du "pas d'chance" alors que jusqu'en 1981, tout lui avait souri, tout.

L'écrivaine Annie Ernaux, Prix Nobel 2022, dans son livre "Les Années", a écrit quelques mots sur son septennat. À l'origine, il représentait la classe des possédants, opposé par nature à ce qu'elle imaginait le peuple de gauche (elle était issue d'une famille communiste). Et pourtant, si son élection en 1974 n'a pas été voulue, VGE a troublé ceux qui étaient parmi ses opposants : « Même nous, qui avions tourné le bouton de la télé le soir de l'élection aussitôt après avoir entendu que Giscard lâcher un "je vous salue mon compétiteur" comme une série de prouts avec sa bouche en cul-de-poule, nous étions ébranlés par le vote à dix-huit ans, le divorce par consentement mutuel, la mise en débat de la loi sur l'avortement, avions failli pleurer de rage en voyant Simone Veil se défendre seule à l'Assemblée contre les hommes déchaînés de son propre camp et l'avions mise dans notre panthéon à côté de l'autre Simone, de Beauvoir (…). ». Simone Veil repose depuis quelques années au Panthéon.

Mais la lune de miel était temporaire : « Nous rompions définitivement avec ce Président élégant quand il refusait la grâce de Ranucci, condamné à mort au milieu d'un été sans une goutte de pluie, brûlant, le premier depuis si longtemps. ». C'est vrai que Valéry Giscard d'Estaing a "raté" l'abolition de la peine de mort en France, qu'il aurait accepté philosophiquement s'il n'avait pas pris en compte aussi des considérations électoralistes dans sa réflexion. C'est pourtant bien VGE qui a fait entrer la France dans ce que j'appellerais le "sociétal moderne", la place des femmes dans la société, les droits de la jeunesse, la libéralisation de l'audiovisuel public (on oublie un peu vite qu'en cassant l'ORTF, Valéry Giscard d'Estaing perdait un moyen de contrôle unique sur les médias publics), etc., la traduction législative, au fond, des passions de mai 68.

Jeune homme bien sous tout rapport, Valéry Giscard d'Estaing a gagné l'élection présidentielle de 1974 avec le titre de plus jeune élu de toutes les républiques à l'exception de Louis Napoléon Bonaparte en 1848. Issu d'un parti qui ne représentait pas lourd en nombre de militants et colleurs d'affiches (les républicains indépendants n'ont jamais été qu'un parti d'élus et de cadres au contraire de l'UDR, du PCF et même du PS, qui, tous les trois, à l'époque, bénéficiaient d'une implantation locale et d'une base populaire très efficace sur le terrain). Plus tard, en 2017, Emmanuel Macron allait battre le record de jeunesse, y compris celui de l'empereur Napoléon III, en se faisant élire Président de la République français à l'âge de 39 ans !

Il y a de nombreuses similitudes entre Valéry Giscard d'Estaing et Emmanuel Macron, tous les deux sont bosseurs, très cultivés, jouissent d'une intelligence aiguë et du sentiment peut-être justifié qu'ils ont toujours raison, même si cette arrogance se traduit différemment selon la personnalité, pour l'un avec une distanciation typiquement aristocratique qui rend involontairement condescendante toute démarche d'approche, pour l'autre avec une sorte d'autisme incompréhensible où l'on ne comprend pas que le Président ne puisse pas comprendre les choses simples et difficiles que vivent les gens.

Dans son livre sur les petites phrases (chez Armand Colin), l'historien Jean-Baptiste Pattier rappelle en 2022 une évidence qui mérite d'être répétée : « Très souvent moqué, Valéry Giscard d'Estaing fut tout de même le seul Président de la République élu au suffrage universel direct à avoir dirigé la France pendant sept ans sans aucune cohabitation. ». Et en plus dans un contexte économique très difficile. Cet auteur veut dire : sept ans sans discontinuer, puisque les deux successeurs directs, François Mitterrand et Jacques Chirac, ont gouverné avec une majorité absolue respectivement dix ans et sept ans, mais de manière discontinue.

Effectivement, même De Gaulle ne l'a pas fait autant, sachant qu'en 1958, il n'avait pas été élu du suffrage universel direct (seulement indirect par de grands électeurs). Là encore, Emmanuel Macron, par sa réélection de 2022, va sans doute "détrôner" Valéry Giscard d'Estaing de cette particularité à partir de 2024 puisqu'il est censé, a priori, diriger la France jusqu'en 2027. J'écris "sans doute" car je ne suis pas madame soleil et l'avenir n'est jamais acquis. Ce que veut dire Jean-Baptiste Pattier, c'est que pendant sept ans, Valéry Giscard d'Estaing a pu gouverner (avec difficulté pendant la dernière moitié en raison du comportement dissipé de son partenaire RPR), c'est-à-dire qu'il avait gagné les élections législatives durant son mandat présidentiel, chose qu'Emmanuel Macron aurait plus de mal à revendiquer en n'ayant obtenu qu'une majorité relative aux législatives de juin 2022.

Le début de la carrière politique de Valéry Giscard d'Estaing est intéressant. À l'époque, sous la Quatrième République, une Assemblée sans majorité claire, seuls les partis faisaient et défaisaient les gouvernements, le clivage politique était en gros entre Pierre Mendès France (au centre gauche) et Antoine Pinay (au centre droit). Au milieu de tout cela, un ministre, Edgar Faure, du même parti que Pierre Mendès France (radical) mais plus proche d'Antoine Pinay que du premier pour le contenu politique et économique.

On aurait pu penser que le jeune Valéry Giscard d'Estaing, futur leader des républicains indépendants, héritiers du CNIP, se fût engagé auprès d'Antoine Pinay du Centre national des indépendants et paysans), personnalité qu'il avait encouragée à se présenter à l'élection présidentielle de 1969 tablant sur un mandat écourté en raison de son grand (Pinay avait alors 78 ans !). En fait, en 1954, son mentor politique était plutôt Edgar Faure dont il est devenu le directeur adjoint de cabinet en juin 1955, choisi par le directeur de cabinet Jacques Duhamel (le futur ministre centriste), tandis que son ami Michel Poniatowski était le directeur de cabinet du ministre centriste Pierre Pflimlin.

C'est Valéry Giscard d'Estaing qui conseilla à Edgar Faure de dissoudre l'Assemblée à la fin de 1955, initiative aussi malheureuse que la dissolution de 1997 par Jacques Chirac conseillée par Dominique de Villepin, puisque le front républicain a gagné et Guy Mollet fut appelé à Matignon. Du reste, cette malheureuse expérience peut expliquer pourquoi VGE Président a toujours voulu respecter les échéances électorales et a absolument refusé de dissoudre l'Assemblée en 1974, comme certains proches lui conseillaient pour avoir une véritable majorité giscardienne.

En janvier 1956, Edgar Faure a sauté, donc Valéry Giscard d'Estaing a dû quitter Matignon, mais comme il s'est fait élire député du Puy-de-Dôme (soutenu par Antoine Pinay qui allait le recommander auprès de De Gaulle pour le nommer au gouvernement quelques années plus tard), il n'a eu qu'à traverser quelques rues pour atteindre la Palais-Bourbon, et a commencé sa nouvelle vie dans la cour des grands à 29 ans.

Avec le Traité de Rome qu'il a voté, il prônait déjà la construction européenne qui fut l'une de ses passions sous son septennat, avec l'élection du Parlement Européen au suffrage universel direct, l'institution des Conseils Européens et le Serpent monétaire européen, préfiguration de l'euro, jusqu'à devenir Président de la Convention sur l'avenir de l'Europe qui rédigea le texte du Traité établissant une Constitution pour l'Europe que les Français ont refusé de ratifier le 29 mai 2005.

Ce qui était notable lorsque l'ancien énarque major de Polytechnique est arrivé à l'Élysée, c'est qu'il avait compris qu'il fallait réduire la distance entre le Président et le peuple, mais, selon un mot de De Gaulle, le peuple, c'était justement son problème. En gros, dans toutes ses tentatives de communication moderne, l'intention était louable, mais son exécution était laborieuse voire désastreuse et ridicule. Il faut rappeler qu'il a été le premier candidat à l'élection présidentielle à impliquer un enfant dans sa campagne, en l'occurrence sa fille adolescente qui a accepté de poser sur une de ses affiches pour montrer que le candidat pensait à l'avenir, se souciait des jeunes.

On a dit à la fois qu'il avait modernisé la fonction présidentielle mais qu'il l'avait ridiculisée, ce qu'on pourrait dire aussi de ses successeurs. Il se voulait "décontracté", c'est le même mot qui revient sous la plume d'Annie Ernaux pour décrire son époque : « La nouvelle façon d'être au monde était "la décontraction", à l'aise dans ses baskets, mélange d'assurance de soi et d'indifférence aux autres. ».

Ainsi, VGE a remisé au placard son bel habit à queue de pie lors de son investiture à l'Élysée, ne portant plus le grand cordon de la Légion d'honneur comme tous ses prédécesseurs. La photographie officielle, bien que prise par un très grand professionnel, fut l'objet de quolibets : il la voulait sobre, on n'a eu qu'une tête mal cadrée devant un drapeau mal placé au point qu'il a fallu rajouter la couleur rouge qui n'était pas sur la photographie.

Valéry Giscard d'Estaing voulait réduire le fossé entre les gouvernants et les gouvernés. Il voulait passer Noël avec les éboueurs qu'il a invités à l'Élysée pour prendre le petit-déjeuner, il se faisait aussi inviter par "les Français" chaque mois, un foyer était choisi parmi les nombreux "candidats" qui invitaient le Président et sa femme. Christian Binet, le créateur des Bidochon, retransmet fidèlement cette idée dans ses deux albums de "Monsieur le Ministre". Non seulement ces initiatives ne réduisaient pas la distance, mais j'aurais tendance à dire qu'elles la rallongeaient, et en tout cas, elles ne cachaient pas le ridicule d'une obsession du paraître sur l'être.

Même huit ans après sa défaite, malgré sa haute taille et tous les éléments factuels pour dire qu'il était supérieur à vous en plein de domaines (taille physique, diplômes, mandats, etc.), il pouvait quand même, lors d'une rencontre, vous toiser pour bien insister sur sa supériorité, signe finalement d'un très grand manque de confiance en son excellence.

Les vœux du Président amenaient ainsi à faire des erreurs géantes de communication, incompréhensibles tellement elles montraient le ridicule. Le sommet fut pour les vœux de l'année 1976 lors desquels Valéry a voulu associer Anne-Aymone, son épouse, se disant qu'il voulait que ce fût plus familial, avec plus de proximité, comme une famille qui souhaite la bonne année à une autre famille. Devant la cheminée, le Président céda alors la parole à sa femme qui, d'une voix hyperglaciale sans doute par timidité, prétendait dire le contraire en souhaitant des vœux... « très chaleureux ». Il n'y a pas eu de seconde expérience !





Anne-Aymone Giscard d'Estaing, pourtant, a le sens de la répartie et beaucoup d'humour. Patrice Duhamel raconte, dans son livre sur le Palais de l'Élysée qu'il a coécrit avec Jacques Santamaria (chez Plon), cette anecdote : « À l'époque où son mari était jeune secrétaire d'État, elle répondit un jour au général De Gaulle qui lui demanda, au début d'un dîner officiel, combien elle avait d'enfants : "Quatre, Général". À la fin du repas, le Président, peu prolixe, sans grande imagination et plutôt réservé avec les femmes, lui repose la même question. La réponse fuse, spontanée : "Toujours quatre, Général !". L'anecdote amusa beaucoup au Palais. ».

Patrice Duhamel poursuit sur l'état d'esprit de VGE : « Dès son accession à l'Élysée, Giscard se défend pourtant d'être un personnage hautain. Il n'est pas que cette phénoménale mécanique intellectuelle. Au fond, il cherche à apparaître tel qu'il se sent : un homme moderne, jeune et en bonne santé. ».

C'est le mystère de Giscard d'avoir voulu banaliser la parole présidentielle en la rendant encore plus condescendante dans les faits (involontairement). Au fil des années, Valéry Giscard d'Estaing s'est perdu dans le protocole, se réservant systématiquement la première place au prix d'une naturelle galanterie (que De Gaulle pourtant respectait lui-même), n'hésitant pas à apparaître monarchique jusque dans les caprices des menus de l'Élysée qu'il annotait chaque matin ou dans le rythme de la Marseillaise qu'il avait curieusement ralenti.

Autant d'intelligence de communication si mal servie, c'est étonnant. On peut continuer le parallèle avec Emmanuel Macron dont on dit à juste titre qu'il maîtrise excellemment la communication, il parle bien, on le critique même en le réduisant uniquement comme un beau parleur. Et "en même temps", il a fait des erreurs de communication monumentale que même un élu rural n'aurait pas faites, comme (il y a plein d'exemples) le "pognon de dingue" dépensé pour le social, la "rue en face à traverser" pour trouver un emploi, le "j'ai envie d'emmerder" ceux des Français qui refusaient de se faire vacciner, etc., tout cela était à la fois peu habile, manifestement stupide, et surtout inutilement arrogant, preuve soit d'une immaturité, soit d'une inexpérience d'élu local.

Mais le guindage de VGE comme ces phrases étonnantes d'Emmanuel Macron, finalement, c'est le naturel qui revient au galop dans une communication pourtant supposée savamment maîtrisée mais à côté de la plaque. Et tous les deux, malgré ces défauts, ont été élus, et c'est cela qui est remarquable.

La seconde moitié du septennat, les velléités de communication populaire se sont évaporées au profit du naturel. Patrice Duhamel le décrit : « apparaissant au mieux lointain, au pire inaccessible ». Les diamants de Bokassa (une affaire qui aurait pu être désamorcée très vite s'il n'avait pas réagi avec un orgueil démesuré), ainsi que des morts suspectes, Jean de Broglie et Joseph Fontanet assassinés, Robert Boulin, probablement assassiné aussi, ont eu raison des bonnes intentions de début de mandat. "Le Nouvel Observateur" le mettait en couverture comme un nouveau Louis XV, suggérant chez ses lecteurs (tous de gauche) que 1981 pourrait être un nouveau 1789 !

L'aventure élyséenne s'est terminée pour Valéry Giscard d'Estaing le 19 mai 1981, deux jours avant de céder la place à François Mitterrand qui l'avait battu le 10 mai 1981, par une allocution télévisée absolument inédite, jamais renouvelée : « Et dans ces temps difficiles où le mal rôde et frappe dans le monde, je souhaite que la Providence veille sur la France pour son bonheur, pour son bien et pour sa grandeur. ».

L'allocution s'est terminée par son célèbre et obséquieux « au revoir » puis son silence, quelques longues secondes, avant de quitter la pièce, laissant aux caméras encore en action un fauteuil vide, comme pour marquer le début d'une vacance de la République, ce qui était d'un très mauvais goût.





Jean-Baptise Pattier a tenté une explication sur l'énigme giscardienne de cette communication à contresens : « À vouloir mettre en scène le pouvoir et ses prises de paroles, organiser un décorum, créer un lien direct, réel, supposé ou fantasmé avec les Français, Valéry Giscard d'Estaing se serait-il caricaturé lui-même ? Lui, l'énarque et le polytechnicien, l'homme cultivé, fils de bonne famille, avait-il besoin de faire du cinéma ? Une personne de son entourage a-t-elle osé lui dire qu'être acteur est un talent à part entière ? ».

Et de conclure : « Même s'il faut savoir jouer la comédie en politique, attention de ne pas trop en faire et surtout, de jouer juste, la plus grande difficulté pour tout comédien. Et en politique, la moindre fausse note peut se payer cher. Le manque de sincérité ou les maladresses peuvent coûter une élection ou rester à jamais dans l'histoire. Au point d'effacer un bilan, de monopoliser l'héritage de l'exercice du pouvoir et la transmission de l'image d'un Président. ».

Gageons toutefois que l'histoire lui rendra ce que ses contemporains ont refusé de lui attribuer de son vivant (trente-neuf ans et demi de statut d'ancien Président !) : l'image d'un grand Président réformateur qui a modernisé profondément et durablement la société française ...et aussi la communauté européenne qui vit encore de ses avancées.


Aussi sur le blog.


Sylvain Rakotoarison (27 novembre 2022)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Valéry Giscard d’Estaing et son problème, le peuple !
Michel Poniatowski, le bras droit sacrifié de Giscard.
Valéry Giscard d’Estaing, le rêveur d’Europe.
Hommage européen à Valéry Giscard d’Estaing le 2 décembre 2021 au Parlement Européen à Strasbourg (texte intégral et vidéos).
VGE en mai (1968).
Michel Debré aurait-il pu succéder à VGE ?
Le fantôme du Louvre.
Allocution télévisée du Président Emmanuel Macron d’hommage à VGE le 3 décembre 2020 (texte intégral et vidéo).
Le Destin de Giscard.
Giscard l’enchanteur.
Valéry Giscard d’Estaing et les diamants de Bokassa.
Valéry Giscard d’Estaing et sa pratique des institutions républicaines.
VGE, splendeur de l’excellence française.
Propositions de VGE pour l’Europe.
Le septennat de Valéry Giscard d’Estaing (1).
Le septennat de Valéry Giscard d’Estaing (2).
Loi n°73-7 du 3 janvier 1973.
La Cinquième République.
Bouleverser les institutions ?

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https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20221202-vge.html

https://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/valery-giscard-d-estaing-et-son-245246

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