mardi 18 février 2020

Affaire Griveaux : le retour à l’ordre moral ?

« Avec l’aide de Dieu, le dévouement de notre armée, qui sera toujours l’esclave de la loi, avec l’appui de tous les honnêtes gens, nous continuerons l’œuvre de la libération de notre territoire et le rétablissement de l’ordre moral de notre pays. Nous maintiendrons la paix intérieure et les principes sur lesquels repose notre société. » (Maréchal de Mac-Mahon, le 28 avril 1873).Connaissez-vous Albert de Broglie ? Diplomate, patron de Saint-Gobain, grand-père du Prix Nobel de Physique Louis de Broglie (qui participa à... [Lire la suite]
lundi 2 avril 2018

Gambetta, le père de la République contemporaine (1)

« Rien de plus logique, de plus naturel, que les votes et les actes des paysans dont on se plaint quelquefois, sans vouloir tenir compte de l’état d’infériorité intellectuelle où la société les maintient. Ces plaintes sont injustes, elles sont mal fondées, elles se retournent contre ceux qui les profèrent : elles sont le fait de l’organisation d’une société imprévoyante. Les paysans sont intellectuellement en arrière de quelques siècles sur la partie éclairée du pays. Oui, la distance est énorme, entre eux et nous qui avons... [Lire la suite]
mercredi 4 octobre 2017

Guizot versus PLF 2018

« Enrichissez-vous par le travail et par l’épargne ! »Le projet de loi de finance 2018 a été adopté au conseil des ministres du 27 septembre 2017 et a suscité bien des émois, souvent justifiés (même François Bayrou le week-end y est allé de sa petite musique dissonante), qui se résument pour la plupart à la qualification d’un "budget pour les riches". Et souvent, certains s’amusent à citer François Guizot, la citation incomplète mise au chapeau de cet article.L’évocation de François Guizot est intéressante. Cet... [Lire la suite]
dimanche 3 septembre 2017

Thiers et la conversion monarchiste à la République (2)

« Il avait 80 ans, mais sa ferme et lucide intelligence, son incroyable activité de corps et d’esprit, la vivacité de sa conversation et de ses allures, tout nous ôtait jusqu’à l’idée d’une fin prochaine. Ce vieillard, dont l’histoire était celle du pays depuis près de soixante ans, apparaissait déjà comme un personnage légendaire et, cependant, avec le passé, il représentait pour nous, pour la France républicaine et libérale, un avenir long et utile (…). Il avait encore des services à rendre, des conseils à donner, des hommes à... [Lire la suite]
samedi 2 septembre 2017

Thiers et la conversion monarchiste à la République (1)

« J’ai consacré dix années de ma vie à écrire l’histoire de notre immense révolution ; je l’ai écrite sans haine, sans passion, avec un vif amour pour la grandeur de mon pays ; et quand cette révolution a triomphé dans ce qu’elle avait de bon, de juste, d’honorable, je suis venu déposer à vos pieds le tableau que j’avais essayé de tracer de ses longues vicissitudes. (…) Je vous remercie surtout, vous, hommes paisibles, heureusement étrangers pour la plupart aux troubles qui nous agitent, d’avoir discerné au milieu du... [Lire la suite]
samedi 15 avril 2017

Thiers, passeur de République

« J’ai consacré dix années de ma vie à écrire l’histoire de notre immense révolution ; je l’ai écrite sans haine, sans passion, avec un vif amour pour la grandeur de mon pays ; et quand cette révolution a triomphé dans ce qu’elle avait de bon, de juste, d’honorable, je suis venu déposer à vos pieds le tableau que j’avais essayé de tracer de ses longues vicissitudes. (…) Je vous remercie surtout, vous, hommes paisibles, heureusement étrangers pour la plupart aux troubles qui nous agitent, d’avoir discerné au milieu du... [Lire la suite]
mardi 25 octobre 2016

Clemenceau, l’incarnation de l’ordre républicain

« Le gouvernement a pour mission de faire que les bons citoyens soient tranquilles, que les mauvais ne le soient pas. » (Discours au Sénat, le 22 juillet 1917).Ce mardi 25 octobre 2016, les passionnés de l’histoire républicaine de la France célèbrent le cent dixième anniversaire de la désignation de Georges Clemenceau comme Président du Conseil des ministres, c’est-à-dire, sous la IIIe République, le sommet du pouvoir exécutif. À déjà 65 ans, c’était la première fois qu’il dirigeait un gouvernement de la République, ce 25... [Lire la suite]