lundi 9 mars 2020

Boris Vian, je n'irai pas cracher sur ta tombe…

« Il s’écroula par terre, en proie à une crise de gondolance extrême. » (Boris Vian, "L’Écume des jours", 1947).Visage de jeune homme éternel, pris à l’âge de 18 ans à Angoulême par un ami peu avant son entrée à Centrale, Boris Vian, qui est né il y a 100 ans, le 10 mars 1920, n’aura eu qu’une vingtaine d’années pour briller de mille lumières de la modernité et de l’audace. Génie déconcertant, d’origine ingénieur, ce qui est rare dans le monde des arts et de la littérature, et à ce titre, Satrape du Collège de Pataphysique,... [Lire la suite]
samedi 22 juin 2019

Boris Vian, l’humour décalé devant un pianocktail

« Il était peu probable qu’un autre animal poussât la perfidie jusqu’à imiter le cri du chat, appelé d’habitude miaulement par onomatopation. » (Boris Vian, "Blues pour un chat noir").L’écrivain Boris Vian est mort il y a soixante ans, le 23 juin 1959, à Paris. Il n’avait que 39 ans (né le 10 mars 1920) et était pressé, il n’imaginait pas atteindre la quarantaine à cause de sa santé fragile et de ses flirts avec le surmenage. Sa mort soudaine était elle-même étonnante. Malgré beaucoup de réticences, il avait accepté... [Lire la suite]
mardi 30 avril 2019

500 ans après Léonard de Vinci

« La peinture est une poésie muette, et la poésie est une peinture aveugle. ».Je crois que c’était en 2006. Un soir doux de juillet, toutes les rues de Paris étaient désertes. C’était la finale de la coupe du monde. Tout le monde était devant son téléviseur. La France était présente. Par chance, c’était nocturne au Louvre. J’en ai profité pour y aller et admirer celle que je n’avais jamais vraiment pu admirer sereinement lors de mes précédentes visites au Louvre : La Joconde. Cette nuit-là, je l’avais eue presque pour... [Lire la suite]