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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
18 mai 2021

Témoignage : je suis (presque) vacciné !

« Il aurait affiché son air incrédule quand elle lui aurait relaté les derniers événements. Bien sûr, tout cela n’aurait suivi aucune logique mais, après tout, n’était-ce pas la définition même de l’espoir ? Désirer l’insensé. » (Sandrine Destombes, "Madame B", éd. Hugo Thriller, 2020).



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Je reprends le "et moi et moi et moi" du titre de mon précédent article sur la vaccination. Allons-y du petit témoignage personnel (désolé de parler encore de moi). Je me suis fait vacciner contre le covid-19 la première semaine du mois de mai 2021. Enfin. J’aurais souhaité plus tôt mais les conditions n’étaient pas encore réunies jusqu’au jour où une petite case à cocher sur le site Doctolib l’autorisait pour les futurs assesseurs des élections régionales et départementales du mois de juin 2021 (un truc un peu ubuesque mais j’y reviendrai).

Depuis le 10 mai 2021, la vaccination est ouverte aux personnes âgées de 50 à 55 ans, mais il faudrait encore attendre le 15 juin 2021 pour les autres, de 18 à 50 ans, et franchement, la nécessité d’une priorité donnée à une personne de 51 ans sur une personne de 49 ans laisse un doute sur son intérêt sanitaire. Doute qui semble partager dans les centres de vaccination.

Si j’en crois tous les inquiets du vaccin, je devrais être un véritable héros, d’un courage sans faille, ou peut-être d’une témérité suicidaire. J’ai bravé tous les méchants ARN messagers censés me transmuter en gros ogre (ou en épis de maïs, que sais-je ?) pour finir de toute façon au cimetière (ce qui, du reste, est le destin de tout le monde, vacciné ou pas vacciné).

Mais avant de parler de ce vaccin anti-covid, il faut dire que mon cas est irrécupérable et sans espoir. J’avais été parmi les rares millions de personnes raisonnables à m’être fait vacciner contre la grippe H1N1. Je ne me rappelle plus la date exacte, mais cela devait être à la fin de l’année 2009, au début du mois de décembre 2009 probablement. Je me suis replongé dans un ou deux articles que j’avais rédigés à l’époque, et ô surprise, je retrouve les mêmes arguments faux contre le vaccin anti-H1N1 que ceux d’aujourd’hui contre le covid-19. Amusante récurrence qui montre le peu de sérieux de ces désinformations massives.

Ce vaccin anti-H1N1 était censé me liquider, qu’ils disaient à l’époque ! J’ai donc l’honneur de les informer que j’ai assez bien résisté à cet assaut du vaccin ("ils", "les", je ne sais pas bien les appeler autrement). Ce qui m’a convaincu de me faire vacciner contre le covid-19. En fait, c’est là que je suis sans espoir, je suis une personne raisonnable. C’est vrai, ce n’est pas très sexy, c’est même assez ennuyeux (non, je ne me teins pas les cheveux en rouge, pour donner un exemple) mais j’ai des valeurs, dont l’une est de préserver la vie humaine. En tout cas, de la respecter. Et avec près de 3,5 millions de décès depuis le début de la pandémie, il y a seize mois, et vu ce qui se passe en Inde, mais aussi dans d’autres pays, ce n’est hélas qu’un bilan très provisoire, se faire vacciner n’est pas un luxe, c’est une nécessité raisonnable. Et une responsabilité individuelle et collective.

Oui, raisonnable. Je me dis aussi que tous ceux qui râlent contre les mesures de restrictions sanitaires, cette perte provisoire de liberté (insistons sur le "provisoire", en dictature, c’est un adjectif inconnu du dictionnaire), afin de protéger les plus vulnérables (c’est-à-dire ceux qui sont capables de mourir du covid-19), devraient être fous de joie de savoir qu’on dispose de plusieurs vaccins extrêmement efficaces pour en finir avec cette pandémie et revenir à une situation sociale que je n’oserais pas dire normale car il y aura quand même quelques changements avec l’avant-pandémie. Au lieu de cela, les mêmes crachent sur ces vaccins. Va comprendre !

Revenons à mon injection. J’ai dû être parmi le treizième ou quatorzième million de personnes à s’être fait vacciner en France. Sur le plan pratique, cela s’est passé très rapidement. Et, précisons-le car je crois que c’est une chance très précieuse en France, rapidement et gratuitement. Je n’ai pas sorti ni ma carte bancaire, ni ma carte Vitale (sauf pour recopier mon numéro de sécurité sociale sur une paperasse).

Et je précise encore plus : rapidement, gratuitement et librement, car tout le monde peut choisir de se faire vacciner dans n’importe quel centre de vaccination de France, en toute liberté, selon ses propres convenances personnelles (par exemple, sur un lieu de vacances). Cela a l’air de rien, mais ces centres de vaccination sont tenus par les communes, avec un financement communal ou intercommunal ainsi que la mobilisation d’agents de ces collectivités, mais peuvent faire bénéficier des personnes qui sont hors de ces collectivités locales. Liberté, gratuité, je ne suis pas sûr qu’on retrouve ce modèle français dans beaucoup de pays. Avant de nous dénigrer, il faut savoir reconnaître nos privilèges.

Prise de rendez-vous en quelques clics, et arrivée au centre de vaccination (j’ai regretté de m’être garé dans le quartier car il y avait un parking intégré, mais attention, ce n’est pas le cas partout). Puis, une attente d’à peine cinq minutes, le temps de remplir ma fiche (nom, date de naissance, numéro de sécurité sociale). Ensuite, la charmante médecin m’a reçu, quelques questions réponses sans grande discussion (mais avec un sourire qui se devinait à travers le masque), et j’avais à peine défait ma chemise que l’infirmier (oui, c’était un homme) m’a demandé : "Vous avez senti quelque chose ?" et j’ai dit non un peu furax, j’aurais voulu le voir piquer, me préparer un peu, quoi, une vaccination, ce n’est jamais un acte anodin. Le plus long était d’attendre les quinze minutes de surveillance médicale pour voir l’évolution du vaccin dans le corps.

La médecin m’avait prévenu qu’en principe, c’est à la seconde dose que j’aurais peut-être des symptômes grippaux, plus rarement à la première. Finalement, j’ai eu seulement mal à mon bras pendant quelques jours, et le lendemain soir, j’ai eu un petit 38°C de fièvre avec l’impression d’une enclume sur la tête, vite allégé le lendemain, et le surlendemain, en pleine forme. Une intuition basée sur rien du tout me fait dire que plus on réagit avec ce vaccin, plus il sera efficace en cas d’attaque contaminante. Mais il faudrait me documenter sur le sujet et je ne crois pas qu’il y a beaucoup d’études sorties pour le moment sur le sujet.

Je suis à peu près convaincu qu’à ce moment-là de l’article, le lecteur attentif se posera l’incontournable question : mais de quel vaccin parle-t-il ? Eh oui, c’est absolument sans précédent dans toute l’histoire de la vaccination, aujourd’hui, tout le monde demande : avec quel vaccin tu as été vacciné ?

Par exemple, pour le vaccin contre la grippe H1N1, il y avait quatre vaccins différents pour s’adapter à des situations personnelles différentes. Je serais incapable de dire avec lequel j’ai été vacciné il y a onze ans et demi, et même, je serais incapable de citer une seule marque de ces vaccins.

Pour le covid-19, c’est différent et j’y vois plutôt un progrès, tout le monde s’intéresse à la médecine. Certes, cela peut conduire à des excès (madame Michu devient épidémiologiste patentée en trois clics sur son réseau social préféré), mais cela montre que la plupart de mes contemporains s’intéressent à la médecine et se documentent, une population plus éclairée est toujours meilleure qu’une population vaguement superstitieuse remettant sa foi à des raisonnements un peu foireux.

Alors, la réponse, c’est Pfizer. Quand j’ai pris mon rendez-vous, j’ai eu l’impression que j’étais dans un site marchand où je choisissais mes carottes et mes navets : je devais choisir mon vaccin, et pour moi, deux seuls choix possibles (pas d’autres cases), Pfizer ou Moderna. Pourquoi avoir choisi Pfizer ? Considérant qu’il y avait moins de Moderna, je me disais que j’aurais eu moins de choix de rendez-vous avec ce vaccin qu’avec le Pfizer. Un choix particulièrement arbitraire, et parfois, je ne suis pas certain qu’il faille donner le choix. Le médecin est plus apte à le prendre à ma place.

Néanmoins, je vais être franc. Je n’ai pas eu à me poser la question puisque le vaccin AstraZeneca ne m’était pas recommandé, mais tant qu’à faire, je préférais cette situation-là. Pas parce qu’il assomme une personne robuste pendant deux jours (perdre deux jours, est-ce si grave que cela ?), ni même qu’il entraîne effectivement des cas de thrombose ultrarares (je sais bien que je risque beaucoup plus de mourir sur la route que par ce vaccin). Mais parce que je désirais ardemment être vacciné par un vaccin à ARN messager qui est une technologie particulièrement efficace et qui marquera probablement l’histoire de la médecine.

Comme je l’ai écrit plus haut, je n’ai pas eu le temps de l’émerveillement pendant la piqûre, mais du point de vue théorique, il a été le même que lorsque j’ai eu la chance de voir en direct Neil Armstrong faire ses premiers pas sur la Lune. Pour une personne raisonnable, l’émerveillement n’est probablement pas quelque chose de très raisonnable, mais l’humain est une machinerie très complexe qui vit autant de ses émotions que de sa raison. Laissons-les filer.

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Je reviendrai plus tard sur de la désinformation outrancière qu’on peut lire ici ou là sur ces vaccins contre le covid-19, mais je voudrais ici indiquer certaines éléments pour en finir avec certaines légendes urbaines !

Par exemple, c’est faux de dire que le patient qui se fait vacciner doit signer une décharge. Je n’ai rien signé de tel. Juste une autorisation à me faire vacciner, de manière "éclairée" (c’est-à-dire, en reconnaissant avoir toutes les informations utiles pour faire ce choix éclairé).

Du reste, une décharge, même signée par moi, même sans pression, n’aurait aucune valeur juridique puisque la responsabilité du vaccin ou du médicament restera toujours assumée par le producteur du vaccin ou médicament ainsi que par les autorités sanitaires nationales ou internationales qui l’auront autorisé. Cette responsabilité est même à la base de la confiance qu’un patient peut accorder au producteur du vaccin ou médicament qu’il va prendre. Si on dit au patient : ça marche, c’est efficace, ça ne fait pas d’effets secondaires, mais c’est à vos risques et périls, pas sûr que le patient va avoir confiance ! Comme l’amour, la confiance se nourrit de preuves de confiance.

Une autre désinformation est de dire que les personnes qui se sont fait vacciner sont des cobayes. Évidemment non. Les "cobayes" (encore que je n’aime pas ce mot, on pourrait dire plutôt les volontaires pour expérimentation), c’était à la phase 3 des essais cliniques, et pas un médicament ou vaccin n’est autorisé en France (et en Europe) sans que cette phase 3 n’ait été achevée et concluante.

Je rappelle ce qu’est la phase 3 des essais cliniques. La phase 1 est une expérimentation sur un animal d’un procédé qui fonctionne en principe in vitro (dans une éprouvette). La phase 2 est une expérimentation sur quelques personnes. Sanofi vient de finir cette phase il y a peu pour son propre vaccin (autant dire que sa recherche n’est pas terminée). Car il y a la phase 3 qui valide la phase 2 avec des statistiques significatives : plusieurs dizaines de personnes ont eu le vaccin, autant n’ont pas eu le vaccin, et l’on regarde à la fois son efficacité (qui a été contaminé, ou pas), et son innocuité (effets secondaires, etc.).

Or, dans le cas d’une pandémie, avec plus de 165 millions de personnes contaminées dans le monde, ce n’est pas étonnant que cette phase 3 fût beaucoup plus rapide que la phase 3 d’un vaccin, par exemple, contre Ebola qui peut durer des dizaines d’années car il y a peu de contaminations. Je rappelle que l’éthique médicale impose de ne pas contaminer volontairement les personnes qui expérimentent car on sait qu’une partie d’entre elles seraient amenées à en mourir. Les contaminations doivent donc rester naturelles, ce qui est facile dans une situation de pandémie comme celle que nous vivons où le taux d’incidence a parfois grimpé au-dessus des 500 nouveaux cas par 100 000 habitants en une semaine.

Jamais un vaccin n’a pu être aussi bien surveillé que celui contre le covid-19, et l’inquiétude (légitime) que pouvaient avoir un certain nombre de personnes au début des campagnes de vaccination dans le monde n’est plus justifiée cinq mois plus tard, quand plusieurs centaines de millions de personnes sont désormais vaccinées, parfois depuis longtemps (celles des test cliniques au dès avril 2020, on a déjà plus d‘un an de recul).

Enfin, oui, on peut considérer comme une phase 4, la mise sur le marché d’un nouveau vaccin ou nouveau médicament. Cette nouveauté a effectivement une part de risque et d’inconnu (les cas de thrombose très rares, quelques cas par million de personnes, ne peuvent pas être décelés avec la phase 3 qui ne porte que sur quelques dizaines de milliers de personnes). Mais ce n’est plus de l’expérimentation, c’est ce qu’on appelle de la pharmacovigilance.

Traditionnellement, seuls les médecins (probablement aussi pharmaciens) peuvent avoir accès aux registres de pharmacovigilance pour un nouveau médicament ou nouveau vaccin. Avec son filtre, il note tous les effets secondaires, indésirables, que leurs patients ont pu avoir avec ces substances, avec néanmoins le filtre du professionnel de santé qui peut faire la part des choses.

Avec la vaccination contre le covid-19, comme preuve de transparence et de confiance, chaque personne vaccinée a accès à ce registre pour annoter elle-même les effets secondaires qu’elle aurait subis. Donc, je pouvais dire par exemple sur un site dédié que j’avais mal au bras pendant quelques jours. Néanmoins, lorsque l’effet était prévu, il n’est pas trop utile de le noter, puisque c’était déjà compris comme tel.

D’ailleurs, la notion d’effets secondaires est très floue et recouvre deux réalités très différentes : un effet prévisible ou susceptible de se produire (état grippal, fièvre, maux de tête, etc.) qui est sans conséquence et un effet nouveau, singulier, qui peut mettre en danger la santé voire la vie du patient (et là, évidemment, c’est beaucoup plus grave).

Enfin, il y a cette erreur classique, trop classique pour les scientifiques pour n’être commise que par des personnes scientifiques de mauvaise foi, ou, pour les non scientifiques, par des personnes particulièrement crédules, qui est de confondre corrélation et causalité. Certains s’en servent pour dire que le vaccin contre le covid-19 tue. Dit comme cela, cela ne signifie rien. Quelques dizaines de personnes sur plus d’un milliard de personnes vaccinées sont décédées d’un des vaccins contre le covid-19. Affirmer qu’il y en a beaucoup plus est une véritable imposture intellectuelle. Avant toute enquête, tout décès survenu après une vaccination est considéré comme "susceptible" d’être causé par la vaccination mais après enquête, il s’avère généralement que ce n’est pas le cas (sauf ces cas de thrombose, par exemple).

C’est facile à comprendre : même non vaccinée, dans une population d’un milliard de personnes, il y a nécessairement (hélas) de milliers de personnes qui meurent. Ainsi, depuis le 1er janvier 2021, il y a eu environ 22,3 millions de décès dans le monde, pour une population de 7,87 milliards d’habitants. Cela fait un taux de décès d’environ 0,3% pour un peu plus de quatre mois et demi. Par chance, on peut considérer en première approximation que cela recouvre toute la période de vaccination mondiale. Il y a eu plus d’un milliard de personnes vaccinées depuis le début de l’année, ce qui signifie que, pour cette population, il y a nécessairement déjà au moins 3 000 décès (c’est obtenu par une simple règle de trois), mais la logique veut que ce soit plus élevé en raison de la plupart des stratégies de vaccination qui ont privilégié la priorité aux personnes fragiles, en particulier âgées, dont le taux de mortalité est beaucoup plus élevé que la moyenne mondiale.

Au-delà même du côté éthiquement malsain, aligner les décès parmi les personnes vaccinées n’a pas beaucoup de sens tant qu’une enquête n’a pas été réalisée pour en déterminer la cause exacte. Remarquons d’ailleurs le revers de la médaille d’une trop grande transparence, celle de laisser des données brut à des personnes intellectuellement légères incapables de les interpréter de manière correcte sinon professionnelle.

En revanche, il est facile de déterminer l’efficacité de ces vaccins, c’est-à-dire les nombreuses vies qui ont été sauvées, depuis le début de l’année, grâce aux campagnes de vaccination massive dans le monde. Pour se donner une idée, il suffit de regarder la situation du nombre de décès dans des pays "très vaccinés" : Israël, le Royaume-Uni, les États-Unis, ont vu la mortalité covid-19 s’effondrer ces dernières semaines. Même les EHPAD en France ont vu les décès s’effondrer depuis février 2021, alors que c’était l’un des lieux où l’on mourait le plus du covid-19 en France. Ces données quotidiennes sont également accessibles à tous, il suffit de les prendre en compte.

Pour conclure sur ces vaccins, je ne répéterai jamais assez la chance fabuleuse que l’humanité a d’avoir su développer si rapidement des vaccins aussi efficaces. Car ils sont la seule clef de sortie d’une pandémie qui traînerait des années et des années sans cela. On l’a bien vu avec les trois ou quatre premières vagues et aucune raison que cela ne s’arrête avant que toute la population n’ait été au contact, d’une manière ou d’une autre, avec le virus.

Il ne faut pas être bisounours : actuellement, on le voit pour la plupart des pays ou même mondialement, autour de 2% des personnes qui ont été contaminées sont décédées du covid-19. Si toute la population mondiale était contaminée, cela ferait 160 millions de décès à la fin du compte. On ne peut pas se permettre de laisser circuler ainsi le virus et de rayer de la carte une population supérieure à celle de la France et de l’Allemagne réunies.

Non seulement ces vaccins à ARN messager vont nous permettre, nous humains, de sortir le plus rapidement possible de cette situation de crise sanitaire majeure, mais ils vont permettre de faire un bond dans le progrès de la médecine, d’abord parce que leur efficacité va faire affluer de nombreux investissements pour développer cette technologie d’avenir, ensuite parce que de nouvelles applications sont, dès maintenant, envisageables, qui vont révolutionner la manière de traiter certaines maladies graves avec une approche complètement nouvelle. C’est en cela qu’il faut pouvoir voir le côté positif d’une pandémie qui a été pour l’instant particulièrement mortifère. Tout ce qui ne tue pas rend plus fort, disait l'autre (Nietzsche  en 1888).


Aussi sur le blog.

Sylvain Rakotoarison (18 mai 2021)
http://www.rakotoarison.eu


Pour aller plus loin :
Témoignage : je suis (presque) vacciné !
Plus de 20 millions de Français vaccinés : et moi et moi et moi.
Covid-19 : le passe sanitaire né dans la douleur en France.
Levée des brevets des vaccins anti-covid-19 : de la théorie à la pratique.
La balance bénéfices-risques du vaccin d’AstraZeneca.
Covid-19 : 100 000 décès en France, 1 million en Europe.
Le vaccin russe Sputnik V.
Témoignage : au cœur d’un centre de vaccination contre le covid-19.
Origine du coronavirus SARS-CoV-2 : détecté et en circulation en France depuis le 5 novembre 2019 ?
La technologie à ARN messager de Katalin Kariko.
Pandémie de covid-19 : plus de 2 millions de décès et une poignée de néo-négationnistes.
7 questions sur les vaccins contre le covid-19.
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Faudra-t-il rendre obligatoire le futur vaccin contre le covid-19 ?

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https://rakotoarison.over-blog.com/article-sr-20210518-vaccination-covid-dh.html

https://www.agoravox.fr/actualites/sante/article/temoignage-je-suis-presque-vaccine-232924

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