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Le canalblog de Sylvain Rakotoarison
24 décembre 2023

Robert Grossmann, ancien président de la communauté urbaine de Strasbourg, est mort le 24 décembre 2023

« La culture est un élément stratégique du développement de la France. Il ne s’agit pas de la marchandisation de la culture, il s’agit de comprendre que dans cet écrin extraordinaire, dans ce geste architectural extraordinaire, on va pouvoir à partir d’ici organiser la renaissance de Metz et la renaissance de la Lorraine. » (Nicolas Sarkozy, le 11 mai 2010 à Metz).




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Le jour de l'annonce de la disparition de Jean-Marie Rausch était rendue public la disparition d'un autre grand élu historique du Grand-Est, alsacien et pas lorrain, gaulliste et pas centriste. Robert Grossmann est effectivement mort le 24 décembre 2023 à l'âge de 83 ans (né le 14 octobre 1940). Robert Grossmann a fondé le 13 mai 1965 l'Union des jeunes pour le progrès (UJP), la formation des jeunes gaullistes à l'époque de De Gaulle (considérée comme gaulliste de gauche, « un mélange de christianisme social et de pragmatisme », selon Gérard Larcher, ancien membre de l'UJP), qu'il a présidée de 1965 à 1966 et 1967 à 1972 (et présidée notamment par Jean-Louis Bourlanges en 1967, Georges Tron de 1986 à 1989, Philippe Juvin de 1989 à 1995, Christophe Beaudouin de 1995 à 1997, et Olivier Marleix de 1997 à 2000).

Si Robert Grossmann n'a jamais été maire de Strasbourg ni parlementaire, il a pourtant beaucoup compté en Alsace où il a été élu conseiller municipal de Strasbourg pendant près de cinquante ans, de 1965 à 2014 sans discontinuer, et son mandat de "gloire" fut entre 2001 et 2008 grâce à une alliance avec la centriste Fabienne Keller qui fut élue maire de Strasbourg tandis que lui fut élu premier adjoint au maire ("maire délégué") de Strasbourg ainsi que président de la communauté urbaine de Strasbourg de 2001 à 2008. Ce tandem a cependant échoué pour se faire réélire en 2008 (régulièrement considérée comme ministrable, Fabienne Keller est devenue sénatrice UMP/LR en 2004, puis députée européenne Renaissance en 2019). Robert Grossmann fut également élu conseiller général du Bas-Rhin de 1967 à 1979 et de 1982 à 2001 (vice-président du conseil général de 1994 à 2001) et conseiller régional d'Alsace de 1992 à 2004 (vice-président du conseil régional de 1998 à 2004)
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L'ancien sénateur-maire de Metz Jean-Marie Rausch est mort le vendredi 5 janvier 2024 à l'âge de 94 ans (il est le 24 septembre 1929). Ses obsèques sont prévues le mercredi 10 janvier 2024 en la cathédrale de Metz. Avec Jean-Marie Rausch est disparu un mastodonte de la politique française, ou plutôt, de la politique lorraine plus que nationale. Sa principale marque aura été d'avoir dirigé le destin de la ville de Metz pendant près de quatre décennies, ce qui va devenir de plus en plus rare, et de l'avoir dirigé avec une vision, celle de faire de Metz une ville du futur alors qu'elle était perçue comme une ville du passé.

À l'origine, Jean-Marie Rausch était un chef d'entreprise, l'entreprise familiale, il dirigeait le moulin de Woippy qu'il avait repris de son grand-père puis père, après avoir suivi des études de meunier. Cette activité professionnelle l'a amené à prendre de nombreuses responsabilités professionnelles, présidant la chambre syndicale départementale de la meunerie, président de l'Union meunière de la Moselle, président du Centre des jeunes dirigeants d'entreprises de la Moselle, etc.

Son engagement professionnel s'est prolongé dans l'engagement politique. Catholique social et centriste, Jean-Marie Rausch s'est présenté à la mairie de Metz en mars 1971 pour la succession du maire et Ministre des Transports Raymond Mondon mort le 31 décembre 1970. Non seulement il a gagné ces élections de 1971, mais il a été réélu en mars 1977, mars 1983, mars 1989, juin 1995 et mars 2001, ce qui fait qu'il est resté maire de 1971 à 2008, soit trente-sept ans. Il a présidé la structure intercommunale de l'agglomération de Metz (d'abord district puis, en 2002, communauté d'agglomération de Metz Métropole) de 1975 à 1979, de 1984 à 2008.

Jean-Marie Rausch a réussi à transformer en profondeur la ville de Metz, ancienne ville de garnison et ancien ville industrielle, en une ville ouverte sur le monde, où le tertiaire devenait une part importante, avec la création d'écoles d'ingénieurs, en encourageant la compétence informatique et télécom bien avant que ce fût la mode, et en réussissant à faire venir le Centre Pompidou dans un site quasi-archéologique (il a été le président d'honneur du Centre Pompidou de Metz inauguré par Nicolas Sarkozy le 11 mai 2010). En ce sens, il a été une sorte de René Monory du Bassin lorrain, même s'il avait une importance nationale beaucoup plus faible que celui qui est devenu le deuxième personnage de l'État. Entre 1971 et 1983, Jean-Marie Rausch avait intégré dans son équipe municipal le botaniste Jean-Marie Pelt comme adjoint au maire de Metz, qui a notamment sauvegardé et valorisé le centre historique en restaurant plusieurs bâtiments antiques et médiévaux (en particulier le cloître des Récollet et l'église Saint-Pierre-aux-Nonnais) et en créant l'Institut Européen d'Écologie en 1973.

Dans la lancée de la mairie de Metz, Jean-Marie Rausch a eu un appétit électoral très grand, dévorant tout sur son passage : élu conseiller général du canton de Metz-3 de 1970 à 1988, président du conseil général de Moselle de 1979 à 1982, conseiller régional de Lorraine de 1974 à 1992, président du conseil régional de Lorraine de 1982 à 1992, il cumula ces mandats locaux avec une fonction nationale, puisqu'il a été élu sénateur en septembre 1974, réélu en septembre 1983, septembre 1992 et en fonction jusqu'en septembre 2001.

Entre-temps, Jean-Marie Rausch, centriste rocardo-compatible, n'a pas pu résister aux sirènes de l'ouverture mitterrandienne de 1988 : il a accepté d'entrer au gouvernement alors qu'il avait soutenu Raymond Barre à l'élection présidentielle. Il a eu ainsi une belle carrière ministérielle en utilisant ses compétences de dirigeant d'entreprise : il fut nommé Ministre du Commerce extérieur du 28 juin 1988 au 15 mai 1991 dans les gouvernements de Michel Rocard (et du Tourisme entre le 6 et le 17 juillet 1990), Ministre délégué chargé des Postes et Télécommunications du 15 mai 1991 au 2 avril 1992 dans le gouvernement d'Édith Cresson, enfin, Ministre délégué chargé du Commerce et de l'Artisanat du 2 avril 1992 au 2 octobre 1992 dans le gouvernement de Pierre Bérégovoy.

Il faut noter que la loi sur le cumul des mandats en 1988 imposait de ne garder que deux mandats importants (chef d'exécutif local important, parlementaire, etc.), mais la fonction ministérielle n'était pas comprise dans ces cumuls. Ainsi, entre 1988 et 1992, il aurait dû choisir deux de ses trois mandats : maire de Metz, sénateur de Moselle et président du conseil régional de Lorraine. Devenu ministre, il a dû démissionner du Sénat (Jean-Éric Bousch lui a succédé au Sénat) et a "gardé" Metz et la Lorraine (pour info, Metz était le chef-lieu de l'ancienne région Lorraine, mais Nancy en était la capitale historique, celle des ducs de Lorraine).

La greffe de l'ouverture a cependant pénalisé Jean-Marie Rausch sur le plan régional puisqu'il n'a pas pu se faire réélire, ou plutôt, si, il a été réélu mais avec une forte polémique et, finalement, refusant les indispensables voix des élus FN, il a démissionné le 4 avril 1992, laissant son concurrent meusien, l'ancien ministre Gérard Longuet, lui aussi de l'UDF, lui succéder (en 1988, Jean-Marie Rausch avait été exclu de l'UDF et du CDS, son parti d'origine, pour avoir accepté d'être ministre du gouvernement socialiste). Réélu sénateur de Moselle en septembre 1992, il a quitté le gouvernement pour conserver son mandat de sénateur (ainsi que de maire de Metz), sachant que le PS subirait un désastre électoral aux élections législatives de mars 1993.

En septembre 2001, Jean-Marie Rausch a renoncé à se représenter aux sénatoriales (sous l'étiquette RDSE) et s'est concentré sur la mairie de Metz. Il a probablement fait un combat de trop en sollicitant les électeurs messins pour un septième mandat en mars 2008 à l'âge de 78 ans (il avait placé Jean-Marie Pelt en dernier de liste) : il n'avait pas reçu l'investiture UMP et devait affronter à la fois le candidat du parti socialiste Dominique Gros (représentant la gauche unie), la candidate de l'UMP, la députée Marie-Jo Zimmermann (avec pour numéro deux le député Denis Jacquat, un adjoint sortant), et la candidate du MoDem (qui était auparavant au CDS), la députée européenne Nathalie Griesbeck (ancienne première adjointe chargée des finances et du développement économique). Le résultat du premier tour était très éclaté : Jean-Marie Rausch n'était qu'en deuxième place, avec seulement 24,2%, une gifle pour le vieux maire ; Dominique Gros avait fait le plein des voix avec 34,0%, mais Marie-Jo Zimmermann a eu 16,7% et Nathalie Griesbeck 14,7%, et ces deux listes avec une troisième qui a fait 5,7%, ont fusionné pour faire barrage à la réélection de Jean-Marie Rausch qui, pour le coup, a reçu l'investiture de l'UMP au second tour pour empêcher la victoire de la gauche. Finalement, Dominique Gros l'a emporté avec seulement 48,3%, grâce à la triangulaire ; la liste Rausch a gagné seulement 1 500 voix avec un score très décevant, 27,4% et la liste Zimmermann a presque rejoint le maire sortant avec 24,3%.

Jean-Marie Rausch, élu quand même conseiller municipal de Metz, a démissionné de ce dernier mandat et a pris sa retraite politique (à l'âge de 78 ans, donc). Aux élections municipales de mars 2014, Jean-Marie Rausch a apporté son soutien au maire socialiste sortant Dominique Gros (opposé encore à Marie-Jo Zimmermann), estimant que ce dernier avait bien travaillé au cours de son premier mandat. Dominique Gros a été le seul maire de gauche de Metz depuis la Révolution, et en 2020, le sénateur LR François Grosdidier, qui avait secrètement soutenu Jean-Marie Rausch en 2008, lui a succédé.

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Bien plus tard, le 8 juillet 2010, sur son blog, Jean-Marie Rausch a reparlé de l'image très négative de la ville de Metz à son arrivée en 1971 et de l'importance de faire de Metz une ville moderne et culturelle : « Lors de mon élection à la mairie de Metz, je me suis rendu compte de la très mauvaise image de la ville, vue de Paris comme des autres départements français. On disait que c’était une ville "allemande", avec beaucoup de casernes et de militaires, des pollutions d’usines, très sinistrée ; et tout cela avec un climat déplorable ! (…) Après mon élection à la fin du mois de mars 1971, j’ai voulu m’attaquer immédiatement à ce problème d’image. Je suis allé consulter Georges Chetochine qui était un des premiers grands spécialistes de la communication à cette époque. Il est venu plusieurs fois à Metz faire des socioscopies et son verdict était que nous souffrions d’un stéréotype très négatif du fait de notre détachement de la France entre 1871 et 1918, ainsi que de 1940 à 1945. La bourgeoisie messine était partie à Nancy et il n’y avait pas véritablement d’élite à Metz. Mais nous souffrions également de ce que la moitié de la France masculine était passée à Metz pendant la dernière guerre lors d’un des hivers les plus rigoureux du siècle. Quand on parlait de Metz quelque part en France, il se trouvait toujours un ancien combattant pour dire : "c’est vraiment une ville très moche ; j’y étais pendant la guerre". Ajoutez à cela la rénovation urbaine entreprise par mon prédécesseur pour faire face à la très grave crise du logement, avec des chantiers dans de nombreux quartiers. Cela donnait des allures de ville gravement sinistrée. ».

D'où un début de réponse avec les nouvelles technologies : « Georges Chetochine m’a dit à ce moment que l’on ne pouvait pas brutalement changer un tel stéréotype, mais qu’il fallait lui en substituer progressivement un autre. C’est ainsi que j’ai commencé à arrêter toute la politique de rénovation urbaine entreprise et à lui substituer une politique de restauration urbaine afin de sauver tout ce que je pouvais du Vieux Metz. Cela a pu se faire progressivement. À cette époque, au début de la décennie, on commençait à parler de la crise de la sidérurgie et l’on craignait celle du charbon. Je me suis rendu compte que nous allions vers la fin de la Société Industrielle et je m’interrogeais sur la forme de société qui allait suivre. Vers les années 1974-1975, j’ai pensé que ce serait une société basée sur les technologies nouvelles et surtout celles de la communication. Nous vivions le développement rapide du téléphone, grâce à Gérard Théry, l’arrivée de la télévision en couleur et l’utilisation de plus en plus importante, même dans les petites entreprises, de l’informatique. Élu sénateur en 1974, j’ai cherché à me spécialiser et j’ai choisi ce domaine. Je suis devenu président de la commission Télématique et Informatique du Sénat ainsi que rapporteur du budget "Postes et Télécommunication" de la commission des affaires économiques. J’ai pu créer ainsi un Technopôle et attirer une antenne de l’Université américaine Georgia Tech d’Atlanta à Metz. J’ai apuré progressivement le budget de la ville, remboursé les dettes et je n’ai plus augmenté les impôts locaux depuis 1982. Mais je me suis rapidement rendu compte que l’amélioration de l’urbanisme et le redressement des finances ne suffisait pas pour changer de manière significative l’image et le stéréotype. Il fallait aussi que Metz améliore son image culturelle. ».

Une réponse également culturelle : « Lorsque le Président Valéry Giscard d’Estaing a supprimé l’ORTF et les orchestres régionaux qui en dépendaient, j’ai repris l’Orchestre d’Alsace à Metz. Très rapidement j’ai senti la nécessité d’une salle de concert que la ville ne possédait pas (elle avait par contre un très beau théâtre municipal) : j’ai fait construire une superbe salle de concert dans un ancien arsenal militaire par l’architecte catalan Riccardo Bofill. Cela a amélioré la situation sans pour autant suffire. J’avais bien, entre-temps, modernisé le musée de Metz avec l’aide de Robert de Margerie qui était directeur des musées avant de devenir ambassadeur de France. Je souhaitais aller plus loin dans cette voie et posséder un musée d’Art Moderne. Après la mort de Bernard Buffet, j’ai approché son légataire testamentaire pour obtenir en dépôt une centaine de toiles de ce peintre et j’avais proposé de construire un musée à son nom. Mais cette initiative a échoué. ».

Et enfin, la genèse du Centre Pompidou de Metz : « Jean-Jacques Aillagon était, à la fin des années 1990, président du Centre Pompidou de Paris. madame Catherine Trautmann, Ministre de la Culture, l’avait également nommé président d’un comité chargé de l’élaboration des Festivités pour le passage à l’an 2000. Il avait proposé à un certain nombre de villes, dont Metz (son lieu de naissance), de participer à ce comité et à ces festivités. J’avais délégué pour cela mon adjointe, madame Christine Raffin. Mais, lors du remplacement de madame Trautmann par Catherine Tasca, les crédits pour cette opération ont été diminués et Jean-Jacques Aillagon a dû se résoudre à éliminer certaines opérations prévues. Metz était du nombre et quand il l’a annoncé à Christine Raffin, il lui a confié qu’il cherchait aussi à créer une antenne du Centre Pompidou en province, mais qu’il fallait que l’investissement soit pris en charge par une collectivité locale. Il avait contacté en vain Lille, Caen, Montpellier et Nancy, mais les maires concernés avaient tous refusé, essentiellement pour des questions financières. Madame Raffin lui a alors suggéré de venir me voir et, sur sa demande, je les ai tous les deux invités à déjeuner à Metz. Puis cela s’est passé très vite : Jean-Jacques Aillagon m’a expliqué son projet. Je lui ai demandé à combien il estimait le coût d’une telle opération. Il m’a dit : "25 millions d’€". J’ai répondu qu’il fallait au moins doubler ce chiffre. "Alors vous renoncez ?" m’a-t-il demandé. Ma réponse : "Non, je prends, sous la condition de l’accord de mon conseil municipal que je me charge de convaincre". C’est ce qui est arrivé. Mon conseil municipal a adopté le projet à l’unanimité (y compris mon opposition, dont Dominique Gros qui m’a succédé en 2008). La communauté d’agglomération dont j’étais le président a également suivi à l’unanimité. Le conseil régional et le conseil général ont promis de participer à hauteur de 10 millions d’€ chacun. L’opération a pris un peu de temps. Jean-Jacques Aillagon est devenu Ministre de la Culture et certaines villes, comme Nancy, ont alors essayé de faire échouer le projet. En 2002 nous avons conclu. En 2003 un jury que j’ai présidé a retenu parmi plus de 150 projets, celui du Japonais Shigeru Ban associé au Français Jean de Gastines. Les prévisions étaient de 37,5 millions d’€ pour le bâtiment et d’environ 15 millions pour les finitions internes et externes. Très vite, j’ai annoncé que j’estimais le tout à 65 millions d’€, chiffre très proche de la réalité. Le Centre Pompidou de Paris a bien joué son rôle en accueillant l’équipe d’architectes et en nous proposant l’un de ses meilleurs jeunes conservateurs, Laurent Le Bon. L’inauguration par le Président de la République a eu lieu le 11 mai dernier. » (jmr.typad.com)
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Aussi sur le blog.


Sylvain Rakotoarison (05 janvier 2024)
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Pour aller plus loin :
Robert Grossmann.
Jean-Marie Pelt.
Jean-Marie Rausch.
René Monory.
René Pleven.
François Bayrou.
Simone Veil.
Bruno Millienne.
Jean-Louis Bourlanges.
Jean Faure.
Joseph Fontanet.
Marc Sangnier.
Bernard Stasi.
Jean-Louis Borloo.
Sylvie Goulard.
André Rossinot.
Laurent Hénart.
Hervé Morin.
Olivier Stirn.
Marielle de Sarnez.

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